Toussaint Louverture - Musée de l'Armée. L’eau-forte présentée ici, intitulée Toussaint Louverture, chef des noirs insurgés de Saint Domingue est l’une des représentations les plus connues de Toussaint Louverture mais, paradoxalement, il existe peu d’informations sur cette œuvre.
Réalisée pendant le premier quart du XIXème siècle par un auteur anonyme, elle est imprimée et publiée chez Pierre Jean qui exerce à Paris, rue de Beauvais. L’auteur reprend les codes classiques du portrait équestre. Louverture, sabre au clair, chevauche fièrement son cheval Bel-Argent. En arrière-plan, un port, peut-être celui du Cap-Haïtien s’apprête à être attaquée par un vaisseau français. Le gouverneur d’Haïti n’est pas représenté ici de façon réaliste. L’eau-forte, au contraire, ne s’attache pas à reproduire les traits du modèle. Texte rédigé par Hélène Reuze, chef de projet au musée de l'Armée. Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention. Un porte-parole efficace des hommes de couleur A l’aube de la Révolution, Belley, ancien esclave à Saint-Domingue, affranchi grâce à son service dans l’armée pendant la guerre d’indépendance américaine, fait partie de la nouvelle classe des « libres de couleur », en développement dans les villes coloniales.
Capitaine d'infanterie au moment des journées de juin 1793 au Cap-français, il combat du côté des commissaires civils contre les colons blancs et reçoit six blessures. Les élections organisées dans l’île, le 24 septembre 1793, l’envoient à Paris. L’arrivée à la Convention de ce premier député noir, accompagné de deux autres, Mills, un mulâtre et Dufaÿ, un blanc, fait sensation et incite l’Assemblée à décréter la première abolition de l’esclavage (16 pluviôse an II/ février 1794).
L’abolition officielle de l’esclavage n’a cependant pas désarmé les partisans des colons à Paris. L’étrangeté du Noir Déclarations de Belley à la Convention Les instructions secrètes de Bonaparte. Jean-Baptiste Belley, le député noir tombé dans l'oubli – Le Zéphyr. Who was Jean-Jacques Dessalines and Why Does He Matter Now? Today is Haitian Independence Day, the anniversary of the revolution that defeated French colonialism.
On January 1, 1804, Haiti became the second independent country in the Americas and the world’s first nation to permanently abolish slavery. But today is also a time to remember Jean-Jacques Dessalines, a military leader, politician, and a long-neglected hero of the Revolution who actually declared Haitian independence. Born enslaved in Saint-Domingue (Haiti’s colonial name), he joined the revolution in 1791 and eventually became the country’s first head-of-state.
This past year, Dessalines showed up in the Beats by Dre ad “You Love Me” — atop a white horse, his navy uniform gleaming with gold trim, he valiantly leads Haitian troops to battle against Napoleon’s occupying army. He’s also in Steve McQueen’s 2020 film “Mangrove,” the story of Black West Indian immigrants protesting police violence in London in 1970. Why are we in a Dessalinian moment? Collaborations with Toussaint L'Ouverture. Victoria Montou, esclave révoltée. Victoria Montou, connue sous le nom de Toya (?
– 1805), est une combattante haïtienne contre l’esclavage et pour l’indépendance. Elle prend les armes aux côtés de Jean-Jacques Dessalines. Esclave dans une plantation À Saint-Domingue (actuelle Haïti), alors colonie française, Victoria Montou, appelée Toya, est exploitée comme esclave dans la plantation de café du colon Henri Duclos. Forte et énergique, elle est condamnée aux tâches les plus rudes et les plus pénibles. Leur maître est un homme dur qui n’hésite pas à faire usage de la violence, et Toya et Jean-Jacques partagent une même haine de l’esclavage, une même rancœur contre les maîtres et un même esprit d’insoumission.
Dans son nouveau domaine, Toya continue aux être exploitée aux champs. La révolution haïtienne La révolution haïtienne éclate en 1791, à la suite de la célèbre Cérémonie du Bois-Caïman, à laquelle participe la mambo Cécile Fatiman et qui est suivie d’un soulèvement généralisé et d’un grand massacre. Toya révoltée.