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Esclavage à St Domingue/ Révolte de Saint-Domingue/ Indépendance d'Haïti/ Toussaint Louverture 1791-1804/ Première abolition de l'esclavage en France

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Who was Jean-Jacques Dessalines and Why Does He Matter Now? Today is Haitian Independence Day, the anniversary of the revolution that defeated French colonialism.

Who was Jean-Jacques Dessalines and Why Does He Matter Now?

On January 1, 1804, Haiti became the second independent country in the Americas and the world’s first nation to permanently abolish slavery. But today is also a time to remember Jean-Jacques Dessalines, a military leader, politician, and a long-neglected hero of the Revolution who actually declared Haitian independence. Born enslaved in Saint-Domingue (Haiti’s colonial name), he joined the revolution in 1791 and eventually became the country’s first head-of-state.

This past year, Dessalines showed up in the Beats by Dre ad “You Love Me” — atop a white horse, his navy uniform gleaming with gold trim, he valiantly leads Haitian troops to battle against Napoleon’s occupying army. He’s also in Steve McQueen’s 2020 film “Mangrove,” the story of Black West Indian immigrants protesting police violence in London in 1970. Why are we in a Dessalinian moment? Jean-Baptiste Belley, le député noir tombé dans l'oubli – Le Zéphyr. Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention. Un porte-parole efficace des hommes de couleur A l’aube de la Révolution, Belley, ancien esclave à Saint-Domingue, affranchi grâce à son service dans l’armée pendant la guerre d’indépendance américaine, fait partie de la nouvelle classe des « libres de couleur », en développement dans les villes coloniales.

Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention

Capitaine d'infanterie au moment des journées de juin 1793 au Cap-français, il combat du côté des commissaires civils contre les colons blancs et reçoit six blessures. Les élections organisées dans l’île, le 24 septembre 1793, l’envoient à Paris. L’arrivée à la Convention de ce premier député noir, accompagné de deux autres, Mills, un mulâtre et Dufaÿ, un blanc, fait sensation et incite l’Assemblée à décréter la première abolition de l’esclavage (16 pluviôse an II/ février 1794).

L’abolition officielle de l’esclavage n’a cependant pas désarmé les partisans des colons à Paris. L’étrangeté du Noir Déclarations de Belley à la Convention Les instructions secrètes de Bonaparte. Collections du musée d'Aquitaine - Résultats de recherche. 1791 : La grande révolte des esclaves de Saint-Domingue. La particularité de l'île tient à la coexistence de deux catégories de population libres : les colons blancs, et les quelque 40 000 mulâtres affranchis, aussi appelés « Libres de couleur », qui n'ont pas les mêmes droits que les colons.

1791 : La grande révolte des esclaves de Saint-Domingue

Sous l’impulsion de la Société des amis des Noirs, le 15 mai 1791, à Paris, l'Assemblée nationale accorde timidement le droit de vote à certains Libres de couleur. Mais, loin de calmer les esprits, cette demi-mesure inquiète les planteurs blancs de Saint-Domingue, et ne satisfait pas davantage les Libres de couleur. Dans sa séance du 23 septembre, alors même que l'île est à feu et à sang – ce que les députés parisiens, de l'autre côté de l'océan Atlantique, ne savent pas encore – l'Assemblée nationale se fait l’écho de la situation tendue créée par ce décret :

Toussaint Louverture - Musée de l'Armée. L’eau-forte présentée ici, intitulée Toussaint Louverture, chef des noirs insurgés de Saint Domingue est l’une des représentations les plus connues de Toussaint Louverture mais, paradoxalement, il existe peu d’informations sur cette œuvre.

Toussaint Louverture - Musée de l'Armée

Réalisée pendant le premier quart du XIXème siècle par un auteur anonyme, elle est imprimée et publiée chez Pierre Jean qui exerce à Paris, rue de Beauvais. L’auteur reprend les codes classiques du portrait équestre. Louverture, sabre au clair, chevauche fièrement son cheval Bel-Argent. En arrière-plan, un port, peut-être celui du Cap-Haïtien s’apprête à être attaquée par un vaisseau français. Le gouverneur d’Haïti n’est pas représenté ici de façon réaliste. L’eau-forte, au contraire, ne s’attache pas à reproduire les traits du modèle.