background preloader

Racismes et antiracismes

Facebook Twitter

Je m'étais promis de ne jamais intervenir à propos du "Printemps républicain" mais... Je m'étais promis de ne jamais intervenir à propos du "Printemps républicain".

Je m'étais promis de ne jamais intervenir à propos du "Printemps républicain" mais...

Je considère que c'est un groupuscule insignifiant et je suis persuadé que l'un des problèmes qui se posent dans l'espace public est notre tendance à surréagir à ce que font les groupes réactionnaires. Mais depuis quelques semaines, de nombreux amis m’interpellent à propos des campagnes récurrentes de disqualification dont le "Printemps républicain" est l’un des principaux acteurs aujourd’hui, et dont l’affaire Rokhaya Diallo est l’une des dernières en date, en disant qu’il faudrait trouver un moyen de réagir, de dénoncer. Le Printemps Républicain : un cyberharcèlement qui n'en finit plus. Toi aussi, parle le Printemps républicain. Violences policières : Sihame Assbague, une « lanceuse d'alerte » invisibilisée ? - Ehko.

Si elle était Américaine, Sihame Assbague, 32 ans, serait certainement présentée en France comme une activiste et citoyenne courageuse, par ceux-là même qui la désignent comme une ennemi de la République.

Violences policières : Sihame Assbague, une « lanceuse d'alerte » invisibilisée ? - Ehko

Mais elle est née et a grandi en France. APPEL FÉMINISTE ET QUEER POUR LA MARCHE DU 16 MARS 2019 CONTRE LE RACISME D’E... Une instance de l’ONU demande à la France de réviser sa loi contre le voile intégral. C’est un avis qui pourrait réveiller le débat sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public en France, mais aussi dans les autres pays européens qui ont suivi son exemple. Pour le comité des droits de l’homme des Nations unies (ONU), saisi par deux femmes verbalisées en 2011, la loi française de 2010 qui interdit la dissimulation du visage dans l’espace public « viole » la liberté de religion telle que la définit le pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont la France est signataire comme 172 Etats.

L’avis du comité chargé de veiller à la mise en œuvre du pacte depuis 1976 a été rendu public mardi 23 octobre. Il demande au gouvernement français de l’informer, dans les six mois, des mesures prises pour tirer les conséquences de ses observations, « y compris en réexaminant la loi ». Les deux affaires qui valent à la France cette remontrance commencent dans les rues de Nantes. . « Mesure trop radicale » Vision « très extensive » de la liberté religieuse. N’enfonçons pas nos yeux dans la bouche de l’autre. N’enfonçons pas nos yeux dans la bouche de l’autre : ce slogan, découvert hier sur un mur, résume à merveille l’enfoncement profond qu’accomplit Sexe (imprimé en très très gros sur la couverture), race & colonies (en beaucoup plus petit) sous-titré La domination des corps du XVe siècle à nos jours (encore plus petit), un pavé de près de quatre kilos, un volume d’environ 30x30x4cm qu’on ne peut porter qu’avec peine.

N’enfonçons pas nos yeux dans la bouche de l’autre

La couverture montre déjà le traitement infligé aux colonisées et colonisés d’autrefois : ce ne sont pas des personnes, mais des corps. S’il ne s’agissait que de corps, nul besoin de domination. Celle-ci cherche à plier des êtres humains - autrement dit non des corps mais des corps parlants - aux désirs d’autrui, à les arraisonner, à les mettre au service de colons, de coloniaux, de colonialistes et ici, en effigie, d’historiens français post-impériaux. Un ouvrage sans ambition scientifique. Tribune.

Un ouvrage sans ambition scientifique

Le 22 septembre, Libération consacrait son dossier à l’exploitation sexuelle dans l’empire colonial français, à l’occasion de la sortie du livre Sexe, race et colonies (éditions de La Découverte), dirigé par Pascal Blanchard et Nicolas Bancel. Pour illustrer les articles de ce dossier bienvenu, le journal a tiré de l’ouvrage plusieurs photographies.

Ces clichés montrent des femmes noires, nues, photographiées par des colons : l’une paraît une enfant, l’autre subit une agression sexuelle. Ces femmes ne posent pas : elles sont forcées et humiliées, pendant que l’homme blanc sourit à l’objectif. "Pendez les blancs" : "Ce n'est pas un appel à la haine", dit Nick Conrad. "J'ai inversé les rôles".

"Pendez les blancs" : "Ce n'est pas un appel à la haine", dit Nick Conrad

Voilà comment Nick Conrad justifie les paroles de son morceau intitulé PLB (Pendez les blancs), issue d'un EP éponyme sorti il y a quelques mois. Le clip de cette chanson a déclenché, mercredi 26 septembre, une polémique politico-médiatique, lancée par Gilbert Collard et Bruno Retailleau, les premiers à s'être indignés sur les réseaux sociaux. Depuis, Gérard Collomb a condamné "sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses". Le parquet annonce avoir ouvert une enquête. La vidéo a été supprimée de YouTube, et le nom de Nick Conrad s'est fait connaître. « Pendez les Blancs » par Nick Conrad, itinéraire d’une indignation.

Qui connaissait le rappeur Nick Conrad, qui a diffusé ce clip choquant sur les réseaux ?

« Pendez les Blancs » par Nick Conrad, itinéraire d’une indignation

Personne, jusqu’à ce qu’une rafale de condamnations politiques et d’articles polémiques en fasse un sujet d’actualité. LE MONDE | 26.09.2018 à 19h05 • Mis à jour le 27.09.2018 à 15h54 | Par Samuel Laurent Qui connaît Nick Conrad ? Jusqu’au mardi 26 septembre, quasiment personne n’avait entendu parler de ce rappeur, à part quelques spécialistes. Mais en quelques heures, l’homme vient de s’offrir, par le biais des réseaux sociaux et de leur propension à amplifier et à faire prospérer l’indignation, une publicité considérable. En cause : une chanson, Pendez les Blancs, aux paroles extrêmement violentes, et un clip du même acabit (retiré par Youtube en quelques heures), où le rappeur – noir – se met en scène torturant et exécutant un Blanc. Un artiste et un clip inconnus. AJ+ français - Les musulman·e·s en France. Le Planning Familial face au complotisme raciste.

Sous la plume d'Hadrien Mathoux, le journal Marianne relaie des accusations sans fondement contre le Planning familial des Bouches-du-Rhône, qui se voit dans le plus grand sérieux reprocher une complaisance envers les excisions.

Le Planning Familial face au complotisme raciste

L'article se termine par un tableau catastrophique de mouvements sociaux qui subiraient un « entrisme » « islamiste ou indigéniste ». Le Planning familial des Bouches-du-Rhône et le National ont réagi. Le premier condamne l'article « diffamatoire » de Marianne, le deuxième demande à ce que ce texte soit corrigé. L'article se fonde sur une source unique, un post Facebook de Naëm Bestandji, présenté comme militant laïque et féministe. Cette unique source est une atteinte aux règles élémentaires du journalisme. « Il est plus qu’irresponsable de laisser Rokhaya Diallo être insultée chaque jour »

7 things black people want their well-meaning white friends to know. A l'EHESS, une journée de débats sur la «condition blanche» Située au sixième étage et adjointe d’une petite terrasse, la salle 13 des locaux de l’Ecole des haute études en sciences sociales (EHESS) du 105 boulevard Raspail a un double avantage : elle se trouve à l’abri du tumulte de Paris, mais aussi des polémiques sur la façon dont il faut traiter ou non la question du racisme.

A l'EHESS, une journée de débats sur la «condition blanche»

Il s’agit donc, malgré la chaleur de ce dernier vendredi de juin, d’un cadre propice à l’organisation d’une journée d’étude sur «la condition blanche» en France. Certes, le sujet n’est pas nouveau : dans notre pays, il fait l’objet de recherches depuis plusieurs années (Libé en avait d’ailleurs parlé en 2015) et aux Etats-Unis, les «whiteness studies» existent depuis les années 1980-1990. La rédaction de «Libé» est-elle «blanche» ? Question posée par Pulsan le 28 juin 2018 Votre question (qui nous a été posée par tant d’autres depuis un an) renvoie à une critique très souvent faite à Libération sur les réseaux sociaux.

La rédaction de «Libé» est-elle «blanche» ?

Votre rédaction, nous dit-on, est «blanche». Souvent, le propos est étayé d’une photo datant de 2015, toujours la même, de la terrasse de nos anciens locaux, rue Béranger (celle qui illustre cet article). On y voit une rédaction brandissant le poing. Une rédaction «blanche», donc (ou qu’on perçoit comme uniformément blanche, en tout cas). Quelle hypocrisie quand @libe est un journal essentiellement "blanc" (même si rouge mao dedans) pic.twitter.com/Q8GbPkw50A — Mael Monnier (@maelmonnier) 27 juin 2018 Cet odieux entre-soi d’ignobles petits blancs frileux qui refusent de se faire "enrichir culturellement" 😊Un peu comme la rédac de #Libé.⤵ pic.twitter.com/UpYEp16a48 — François MACRON (@francois_macron) 23 octobre 2017.

«Garçon Magazine»: un mensonge toutes les trois lignes. Voici un relevé de ces mensonges dans deux textes rédigés par Victorien Biet pour Garçon Magazine.

«Garçon Magazine»: un mensonge toutes les trois lignes

Le deuxième texte que je décrypte (à partir de #9) a été retiré du site depuis mon échange sur Twitter avec son auteur. J'en ai des captures d'écran. Le premier se trouve à ce lien. LGBTQI : vous n’aurez pas nos luttes. Nous sommes Irrécupérables car nous refusons les normes sexistes et homophobes. Nos vécus et l’histoire de nos combats sont marqués par l’invisibilisation, la confiscation de nos paroles, les violences de l’Etat et les discriminations.

Nous nous sommes battu·e·s et nous nous battons pour l’affirmation de nos identités multiples, pour notre visibilité, pour l’égalité des droits. Nous exigeons l’arrêt des mutilations génitales, stérilisations et traitements non consentis chez les enfants et adultes intersexes, le changement d’état civil des personnes trans sans obligation d’intervention des institutions médicales et judiciaires, la suppression de la mention du sexe sur les papiers d’identité. Nous luttons pour la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes et pour la reconnaissance juridique de toutes les formes de familles et de compagnonnages. A Paris, un cortège de tête animé veut repolitiser la Marche des fiertés. Plusieurs centaines de personnes ont dénoncé, samedi, le racisme dont sont victimes les LGBT issus des minorités, la dépolitisation de la Gay Pride ou la présence de marques voulant améliorer leur image.

Le Monde | 30.06.2018 à 22h34 • Mis à jour le 01.07.2018 à 12h02 | Par Pierre Bouvier Ils étaient plusieurs centaines, membres de plusieurs associations, à s’être placés devant le défilé officiel de la Marche des fiertés 2018 (Gay Pride), entre la place de la Concorde et celle de la République, samedi 30 juin. Saïd Bouamama : « Des Noirs, des Arabes et des musulmans sont partie prenante de la classe ouvrière »

25 mai 2018. Voile, «islamisme»... de Mennel à Maryam Pougetoux, des polémiques et des méthodes qui se répètent. Maryam Pougetoux, présidente de l’Unef Paris-IV, est la dernière personne d’une longue série à avoir eu l’honneur de découvrir, ce week-end, les joies du combat politique tel que pratiqué par le Printemps républicain, mouvement lancé en mars 2016 avec l’appui des magazines Marianne et Causeur pour défendre une vision extensive de la laïcité. Cette danseuse vous explique ce qu'est l'appropriation culturelle en moins de 4 minutes.

Theroot. Rapport Clavreul sur la laïcité : l’offensive d’un préfet-militant. Un rapport administratif d’une quarantaine de pages commandé en septembre 2017 par le ministre de l’Intérieur fait état de “nombreuses dérives identitaires et de remises en cause de la laïcité” et préconise “des mesures fortes.” Un collectif bruxellois s'empare du métro pour dénoncer les différences de tr... Brussels is blind to diversity. Gurpreet Brar is used to feeling unwelcome. As an out, gay Briton of South Asian descent, he’s faced his share of discrimination on his way to becoming general manager (CEO) of Edelman Brussels, a branch of the world’s largest public relations firm. But even he was surprised by the reaction when he turned up to a meeting of an industry association in Brussels earlier this year. “Ugh,” said one of the participants according to Brar, “Now our diversity has gone down.” Le CNNum explose à la figure du gouvernement.

Pourquoi Rokhaya Diallo a été écartée du Conseil national du numérique - Les Inrocks : magazine et actualité culturelle en continu. Rokhaya Diallo en 2014 (Philippe Huguen/ AFP) 14/12/17 11h11 Deux jours après l'annonce de sa nomination au Conseil national du Numérique, Rokhaya Diallo annonce qu'elle n'est plus à l'ordre du jour. (20+) «Blanchité», «racisé», «racisme d'Etat» : M. Blanquer, ces concepts sont légitimes dans le débat public. Blanquer porte plainte contre un syndicat qui a utilisé l'expression «racisme d'Etat» Blanquer porte plainte contre un syndicat qui a utilisé l'expression «racisme d'Etat»

La LICRA en pleine dérive réactionnaire. L’affaire Sonia Nour, révélatrice du malaise dans la gauche militante. Pourquoi nous avons refusé de participer à Complément d’enquête. Gauguin – Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques – JeuneAfrique.com. White Women Drive Me Crazy. Rokhaya Diallo: «J'ai envie de donner une chance à Cyril Hanouna» Polémiques Lallab, Mwasi : l’inquiétant relais de nos institutions. "Blackface" d'une youtubeuse: "L'ignorance n'est pas une excuse" Une tourmente islamophobe s’empare de l’association féministe Lallab. Why Some Asians Have a Vanishing Blue Birthmark Called A 'Mongolian Spot' Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l'association Lallab. Festival NYANSAPO : Avoir l’audace d’être une organisation noire politique et autonome. À la rencontre du blogueur guadeloupéen João Gabriell, éveilleur de consciences - outre-mer 1ère. 11 manières dont les Blancs fuient leurs responsabilités face au racisme.

La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ? Êtes-vous bien sûr(e) de ne pas être raciste? Féministes et lesbiennes blanches pour Adama Traoré. Mort d'un élève de Saint-Cyr : les valeurs très spéciales de l'école militaire. Voici Suavelos, le camp d'été non mixte réservé aux blancs. À la manière des néofascistes italiens, le GUD ouvre un squat à Lyon. Françoise Vergès : "La non-mixité fait réagir ceux qui détiennent le pouvoir car ils ont le désir de tout contrôler"

#JeSoutiensMwasi : Déconstruction d’une polémique éclair. Aux origines de la polémique sur le festival afroféministe Nyansapo. Barrage républicain: la maire PS de Paris Anne Hidalgo, la LICRA et l'extrême droite. Anne Hidalgo demande l’annulation d’un festival en partie réservé aux femmes noires. Un festival en partie "interdit aux blancs" va-t-il se tenir cet été à Paris ? - LCI. Paris: Hidalgo demande l'interdiction du controversé festival « interdit aux blancs » A quoi sert la DILCRA ? Gilles Clavreul, le « M. antiracisme » du gouvernement, quitte ses fonctions. Académie de Créteil : polémique autour du séminaire sur les discriminations « de race » à l’école - Le Parisien. Sa hiérarchie la traite de "négresse", elle réplique : une inspectrice du travail en commission de discipline.

Pourquoi la dernière campagne de SOS racisme pose problème. Misère de l’antiracisme institutionnel. France: SOS Racisme dit non à la haine, non à Le Pen. Contrôle au faciès : trois lycéens assignent l’Etat en justice. L'Observatoire de la laïcité déplore un « culte du clash » Philosophie - Grandeur et misère de l'antiracisme. Élie Domota: "En Guyane et en Guadeloupe, les racines du mal sont les mêmes" Bilan de la Marche du 19 mars "Aller au-delà des pleurs" Fatiha Damiche. Face au racisme de notre société, la pédagogie critique à l’école républicaine. Pourquoi il ne faut pas parler de «Marche des beurs» SOS Racisme, une trahison à la cause antiraciste? « Gauche blanche », « racisés », « non concernés » : ces clivages qui agitent la lutte et les mouvements antiracistes. La marche pour la justice et la dignité divise les quartiers populaires. La Cour de justice de l’Union européenne valide l’interdiction du port du foulard par les entreprises – Lallab.

Tribune Libre : « Ils ont commencé indigènes, ils sont maintenant indigestes, ils finiront indignes » « Il est temps de marcher avec notre boussole politique ». Entretien avec Omar Slaouti – CONTRETEMPS. Surprise en plein dérapage, la justice censure France Culture. Comment éviter que vos enfants deviennent racistes? Selon la justice européenne, une entreprise peut interdire le port de signes religieux. Amandine Gay : « Je n’ai pas à choisir entre être une femme et être une noire » – Just See Real. « Les flics » d’Usul : entre sociologues Blancs et victimes racisées. #LeRacismeDeGaucheCest : Analyse et toutes les pancartes. #DossierTabouche : Bernard de La Villardière piraté en direct. Que révèle l’idée selon laquelle «l’islamophobie n’est pas un racisme car les musulmans ne sont pas une race » ? Sur Facebook, les militant·e·s antiracistes victimes de censure. Sur Facebook, les militant·e·s antiracistes victimes de censure. Lemonde.fr. Chevènement et l'islam: plus qu'un malentendu.

Pourquoi je ne veux pas être racisée. France Le camp d’été décolonial fait polémique. Reims, camp d’été décolonial. Les vrais racistes à l’offensive. Au camp d'été décolonial, les «racisés» plaident pour l'autonomie. La lutte contre le racisme doit-elle se passer des blancs ? Français et noir de peau, je me fais contrôler au moins une fois par semaine par la police.