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Le support papier

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Les "iTunes de la presse" vont-ils déferler en France cet été ? - JDN. Le succès de Blendle semble donner des idées.

Les "iTunes de la presse" vont-ils déferler en France cet été ? - JDN

Alors que la start-up hollandaise discute avec des éditeurs français pour qu'ils intègrent sa plateforme, Milibris annonce lui aussi le lancement de sa plateforme dans l'Hexagone dès cet été. "Groupe de presse cherche modèle économique". Telle pourrait être l'annonce placardée sur la porte d'entrée de nombreux titres issus du papier, incapables ces dernières années de réussir leur transition vers le Web. Difficile en effet de combler sur le Web les pertes causées par le papier.

Il suffit pour s'en convaincre de regarder les performances des quotidiens français en 2013. Vendre un article à l'unité quelques centimes d'euros : une piste viable ? Si le constat de départ est le même, les offres portées par les deux concurrents différent légèrement. Le modèle laisse sceptique un Guillaume Monteux pour qui "la vente d'articles à l'unité, sans autre valeur ajoutée, est une business très compliqué". Babgi : Les revenus de la presse écrite... Recettes publicitaires : la presse papier s’effondre face à l'Internet fixe et mobile. 01net le 12/03/14 à 12h44 Quels que soient les formats, la périodicité et le modèle économique (payant ou gratuit), les annonceurs fuient la presse papier.

Recettes publicitaires : la presse papier s’effondre face à l'Internet fixe et mobile

Selon les chiffres recueillis par l’Irep (Institut de recherches et d'études publicitaires) et France Pub, l’année 2013 a été catastrophique pour ce secteur. En 2013, les recettes publicitaires ont reculé de 8,4% à 2,94 milliards d'euros. Aucun segment n’a été épargné (voir encadré ci-dessous). Le marché publicitaire de la presse papier en chiffres La presse quotidienne nationale (PQN) a reculé de -10,2% pour un montant de 209 millions d'euros. Le papier n’est pas la seule victime de cette mutation. Au final, les recettes publicitaires des médias français ont baissé de 3,6% en 2013. Pour Irep et France Pub, ces reculs d’abord sont le fruit « de profonds changements dans le secteur ». Les grandes manoeuvres de la presse sur la toile Cette situation a évidemment des répercussions sur l’avenir des journaux et magazines.

A lire aussi : Une étude très complète sur le marché du livre numérique. KPMG a publié une étude très complète sur l’offre d’ebooks en France.

Une étude très complète sur le marché du livre numérique

Parmi les données intéressantes on note que 6 maisons d’édition sur dix ont pris le virage numérique (62,5 %).Autre information qui mérite d’être mentionnée suite aux débats houleux d’il y a quelques années, 97,1 % des éditeurs disposant d’une offre numérique, estiment que les ebooks ne cannibalisent pas les ventes papier.Les éditeurs sont désormais convaincus du numérique : 65,2 % des maisons d’édition disposant déjà d’une offre dans ce domaine prévoient que le livre numérique représentera plus de 15 % du marché du livre en France à l’horizon 2020. 56,3 % des éditeurs papier partagent cette opinion.

Dans la suite logique, 57,2 % des éditeurs qui ne proposent pas d’ebooks à leurs lecteurs prévoient de passer le cap prochainement. 2013, année noire pour la presse papier en France - 29 décembre 2013. PARIS (AFP) - 2013 aura été une année noire pour la presse française, nationale, régionale ou magazine: chute des ventes et des recettes publicitaires, déficits généralisés, plans de départs, cessions en rafales, un déclin que les développements numériques ne compensent pas.

2013, année noire pour la presse papier en France - 29 décembre 2013

Partout, les ventes reculent: sept des huit grands quotidiens nationaux français (sauf La Croix) ont vu leur diffusion baisser sur les 10 premiers mois de l'année, selon l'OJD. Les Echos résistent, Le Figaro et Le Monde s'en sortent avec des baisses de 3 à 5%, mais la chute est alarmante pour Le Parisien, Aujourd'hui en France et l'Equipe, qui reculent d'environ 10%, et plus encore pour Libération (-16,06%). Dans la presse magazine, sur 360 titres existants, 90% voient leurs ventes baisser, sauf quelques nouveaux comme Causette ou Jour de France. Idem pour les 66 quotidiens régionaux et pour les trois-quarts des 200 hebdomadaires régionaux. Résultat: des déficits généralisés. Moins de journalistes.