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REGIONALES 2015

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Wauquiez, Rousset, Delga, Retailleau… ces présidents de région cumulards. Renouvellement de la classe politique : "Quand t'es jeune, on te remet rapidement à ta place" Régionales : qui a voté quoi au second tour ? Les surprises des reports de voix. Accueil La droite bénéficie largement des voix de gauche et des abstentionnistes du premier tour.

Régionales : qui a voté quoi au second tour ? Les surprises des reports de voix

Le Front national n'a pu compter pour sa part que sur les voix Debout la France ainsi que le vote ouvriers.(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos. « Il n’y a pas de vague Bleu Marine » Depuis dimanche, éditorialistes et élus se livrent à toutes les analyses sur la progression du Front national (FN), multiplient les interviews d’électeurs frontistes et cherchent ce qui, de la crise des migrants aux attentats, a pu précipiter la France dans les bras du nationalisme réactionnaire.

« Il n’y a pas de vague Bleu Marine »

Ce pays que tout le monde considérait comme le phare des libertés il y a à peine un mois, le voilà devenu quasi fachiste : rendez-vous compte, plus d’un Français sur quatre ! Sauf que cette analyse est grossièrement inexacte. Faute de prendre son temps pour lire les résultats autrement qu’au travers de la loupe rapide des trois listes annoncées en tête entre 20 heures et 20 h 30 à la télévision, on multiplie les erreurs d’analyse et on alimente les fantasmes. Je ne vais pas ici dire que le Front national ne progresse pas, ni qu’il ne gagne pas de nouveaux électeurs, surtout parmi les jeunes et les ouvriers. Elections régionales : dans ses mairies, la progression en trompe-l’œil du FN. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Les responsables du Front national n’ont pas manqué de se féliciter après le score historique réalisé par leur parti lors du premier tour des élections régionales, le 6 décembre.

Elections régionales : dans ses mairies, la progression en trompe-l’œil du FN

Le vrai barrage au Front national. Elections régionales 2015 : tous les résultats sur BFMTV. Département par département, qui est arrivé en tête ? Pécresse, Bertrand, Wauquiez : trois vainqueurs qui vont compter. Valérie Pécresse, la tombeuse de l'Ile-de-France Dimanche soir, elle est parvenue à faire basculer à droite une région que tous disaient sociologiquement de gauche et que le Parti socialiste dirigeait depuis 17 ans.

Pécresse, Bertrand, Wauquiez : trois vainqueurs qui vont compter

Pour cela, l'ancienne ministre de François Fillon, artisane au gouvernement de la réforme des universités, a dû s'y prendre à deux fois. En 2010, elle s'y était cassée les dents, face à un Jean-Paul Huchon qu'elle avait sans doute sous-estimé. Devenue cheffe de file de l'opposition au Conseil régional, elle s'est donnée depuis pour seul objectif de conquérir la région, qu'elle a consciencieusement sillonnée pendant cinq ans. "Valérie, elle lâche rien. Un solide réseaux de jeunes élus Valerie Pécresse a aussi pris soin de se constituer un solide réseau de jeunes élus locaux dont beaucoup lui doivent leur ascension. Entre triomphe modeste et nécessité de changement, les ténors réagissent. Les candidats et responsables politiques de tous les bords ont pris la parole ce dimanche soir.

Entre triomphe modeste et nécessité de changement, les ténors réagissent

En Ile-de-France, ce n'est "pas un chèque en blanc" Valérie Pécresse, la tête de liste Les Républicains, remporte de justesse la région Ile-de-France. Dans son discours, elle assure qu'elle sera "la présidente de tous les Franciliens". Elle a immédiatement rappelé ses priorités "sécurité et emploi". Valérie Pécresse dit avoir "conscience d'avoir rassemblé des voix de tous les horizons" et que son élection n'était pas "un chèque en blanc". Son opposant socialiste Claude Bartolone a confirmé qu'il remettrait en jeu son mandat de président de l'Assemblée nationale, comme il s'y était engagé. A gauche comme à droite, le danger de l’amnésie.

Et maintenant ?

A gauche comme à droite, le danger de l’amnésie

La classe politique, celle qui court des Républicains au Front de gauche, peut pousser un ouf de soulagement. Le pire a été évité. Le surcroît de mobilisation a été finalement celui d’un sursaut. Une sorte de réflexe républicain qui saisit le corps électoral quand la catastrophe est à portée de bulletin. Quelles sont les 111 communes qui n'ont accordé aucune voix au FN au second tour ? Elections régionales : la carte des résultats du 2nd tour ville par ville. Côté Républicains, un camouflet pour Sarkozy. Une victoire, quelle victoire ?

Côté Républicains, un camouflet pour Sarkozy

Certes, Nicolas Sarkozy échappe au pire des scénarios : un succès du FN dans l’une des six régions où il était arrivé en tête au premier tour. Cela aurait confirmé de manière irréfutable ce que le premier tour avait déjà fortement suggéré : l’ex-président de la République n’a rien d’un rempart contre l’extrême droite. Qui sont les 13 vainqueurs des régionales? (Cliquez sur la carte pour l'agrandir) Philippe Richert (LR) en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine Philippe Richert, 62 ans, vainqueur dans le Grand-Est avec le soutien d'une grande partie des électeurs de gauche, est un centriste rallié à l'UMP, ancien ministre chargé des Collectivités territoriales (novembre 2010 - mai 2012) et président sortant de la région Alsace qu'il a dirigé durant cinq ans.

Qui sont les 13 vainqueurs des régionales?

Cet ancien professeur de sciences naturelles, devenu principal adjoint de collège, était jusqu'alors le seul président sortant de droite. Il avait tenté d'innover en proposant de regrouper les deux départements et le conseil régional d'Alsace en une collectivité unique, mais ce projet avait été rejeté par un référendum local en avril 2013. Philippe Richert a commencé sa carrière politique dans les pas d'Adrien Zeller, un régionaliste fervent qui a présidé l'Alsace de 1986 à 2009.