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Incertitude

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Comment vivre dans un monde incertain ? Quête du certain et incertitude, deux "passions" qui animent l'humanité.

Comment vivre dans un monde incertain ?

Janus à deux visages, l'une comme l'autre peuvent le servir, ou l'asservir. De la passion de comprendre à la quête du risque zéro il n'y a qu'un pas, qu'explore le philosophe nietzschéen Dorian Astor dans son dernier ouvrage " La passion de l'incertitude " (Ed. de l'Observatoire, 2020). Dorian Astor inscrit l'incertitude dans la pensée moraliste du grand siècle : un traité des vertus, que la philosophie tente de saisir depuis vingt siècles, de la maîtrise du logos socratique à l'angoisse existentielle en passant par l'ambition cartésienne. De son écriture par fragments s'ouvre un questionnement éminemment actuel : avons-nous basculé collectivement et individuellement dans une folie de contrôle, aseptisant nos existences sur l'autel de constructions rassurantes ? La stupéfaction engendrée par le Covid confronte-elle cette Humanité à un incertain qu'on a fait taire ? S’orienter dans l’incertitude. Aux divers traits qui caractérisaient déjà un « présent » si déstabilisant, la pandémie en a ajouté un nouveau : l’incertitude, qu’elle a introduit jusque dans la science, la société, la politique, nos vies intimes (« as tu eu le virus?

S’orienter dans l’incertitude

Je ne sais pas… ») et bien sûr les médias. Est-ce le sommet de la confusion, cette incertitude y compris médicale, vitale, qui nous soumet aux fluctuations du présent ? Ou bien est-ce que cela accentue des traits déjà là, que cela nous oblige à assumer, mais qui permettent de nous orienter? En tout cas l’incertitude fait partie de l’époque. Pour en parler, il fallait l’historien selon qui le « présentisme » caractérise depuis longtemps notre temps, François Hartog, et la philosophe des « nouveaux blessés » pour qui la biologie nous définit désormais, Catherine Malabou. Le concept de Présent en philosophie date à peu près du 18è siècle.

Une société de plus en plus incertaine. Accélération des rythmes de vie, sentiment d’obsolescence, diktat de la technologie… Nos sociétés font face à des inquiétudes d’un genre inédit.

Une société de plus en plus incertaine

Analyse avec l’anthropologue Isabelle Rivoal. (La version intégrale de cet article a été publiée dans CNRS Le journal, n° 267, juillet-août 2012, à l’occasion de la 12e Biennale de l’Association européenne des anthropologues sociaux qui avait choisi pour thème : « Incertitude et inquiétude ».) « L’incertitude est le pire de tous les maux, jusqu’au ­moment où la réalité vient nous faire regretter l’incertitude », écrivait, pessimiste, le romancier Alphonse Karr1.

L’incertitude entre en scène dès que l’on envisage l’avenir. Vais-je perdre mon travail ? Le temps s’est accéléré et nous ­dévore « La relation au temps est justement en pleine mutation dans nos sociétés : elle est aujourd’hui source d’une incertitude dite du temps présent », commente Isabelle Rivoal, du Laboratoire d’ethnologie et de socio­logie comparative, à Nanterre. A pieds joints dans l'inconnu - L'invitation du philosophe Krishnamurti. Tout va bien pour vous ?

A pieds joints dans l'inconnu - L'invitation du philosophe Krishnamurti

La vie suit gentiment son cours, vous vous sentez relax à longueur de journées ? Bravo. Stratégie et incertitude (2) : « Ce qui ne peut être évité, il faut l’embrasser » Ce texte est issu des travaux de la conférence organisée par la FNEGE, le groupe Xerfi et L’Encyclopédie de la Stratégie le 25 novembre 2015 sur le thème « Mener une stratégie et prendre des décisions dans l’incertitude ».

Stratégie et incertitude (2) : « Ce qui ne peut être évité, il faut l’embrasser »

La fulgurance shakespearienne invite à l’essentiel. Il ne s’agit pas de « faire face » ou « d’affronter » une incertitude générale, toile de fond angoissante qui serait tendue devant les hommes d’action, mais bien d’embrasser les incertitudes que chacun perçoit à sa façon, et qui offrent autant d’espaces de liberté que de menaces. Se les colleter plutôt que de les invoquer pour excuser par avance les ratés du business as usual. Voici le nouveau mode d’emploi de votre cerveau pour gérer l’incertitude.

Quand nous ne savons pas ce qui va se passer, nous nous racontons des histoires sur ce qui pourrait arriver.

Voici le nouveau mode d’emploi de votre cerveau pour gérer l’incertitude

Et elles nous font souvent plus de mal que de bien. Même si vous n’avez gardé qu’un œil sur les manchettes de journaux ces derniers temps, vous savez probablement que ce sont, disons, des moments plutôt incertains. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que les êtres humains, bien avant dans notre histoire évolutionniste, ne sont pas conçus pour faire face à l’incertitude aussi longtemps.

Imaginez-vous dans un désert semi-boisé. Il y a peut-être des prédateurs ou peut-être pas. Cette anxiété nous met dans un état de stress accru. Mais aujourd’hui, revenir à notre camp de base mental n’est pas aussi facile que de déterminer s’il y a un lion ou juste une mésange nichée derrière cet arbuste. Fatigués, nos cerveaux essaient de créer une forme de certitude de l’une des trois façons suivantes: Nous prenons des décisions prématurées.

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