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Neurosciences

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La persévérance scolaire : ce que la neuroscience peut nous enseigner. Les 4 et 5 novembre 2015 aura lieu à Québec un symposium international permettant de redéfinir les paradigmes de longue date sur la prévention du décrochage scolaire. L’Association canadienne d’éducation (ACE) veut remettre en question lors de cet événement les approches traditionnelles sur la persévérance scolaire, en présentant la contribution possible de la neuroscience pour résoudre les questions ci-après.

Quels éléments de l’application de la neuroscience en éducation seraient prometteurs pour augmenter les taux de persévérance scolaire au Canada? À la lumière des récentes découvertes de la neuroscience, les éducateurs doivent-ils adapter leur approche pour mieux répondre aux besoins d’un segment de notre population qui décroche? L’ACE croit en effet que « plus nous sommes en mesure de comprendre la nouvelle recherche sur la façon dont le cerveau des enfants apprend, mieux nos élèves s’en porteront.

Pourquoi les leaders de l’éducation devraient-ils se préoccuper de la neuroscience? Vers la fin des mythes sur le fonctionnement du cerveau en éducation. Tenir compte de la science dans les approches éducatives, oui, mais d’abord s’assurer que cette science est véritable! Le Dr Steve Masson défait 6 mythes répandus en éducation, parfois très tenaces, dont celui qui propose d’adapter l’enseignement aux styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves.

L’École branchée assistait, le 5 novembre dernier, au Symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE). Chose certaine, la présentation qui a le plus fait jaser a été celle du Dr Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQÀM, qui a défait devant la centaine de participants les six « neuromythes » les plus répandus en éducation, dont certains sont très tenaces! Six mythes sur le cerveau en éducation Quand à la prédominance d’un hémisphère du cerveau chez les individus, 80 % des enseignants y croiraient. Répandre la bonne nouvelle avec prudence. Un jeu vidéo pour traiter le TDAH? Peut-être bientôt possible! Des chercheurs ont mis au point un jeu vidéo qui vise spécifiquement à développer et entrainer l’habileté de concentration et la capacité de traiter plusieurs tâches simultanément. Les premiers essais cliniques montrent des résultats fort prometteurs! Il est déjà connu que les jeux vidéo peuvent avoir des impacts positifs sur l’apprentissage.

Ils peuvent même avoir des impacts neurologiques importants, par exemple en aidant à améliorer l’apprentissage visuel. Voilà maintenant qu’on s’intéresse à leur potentiel pour le traitement du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Trouble d’origine neurologique qui se traduit par une difficulté, voire une incapacité, à contrôler son comportement et à maintenir un niveau de concentration, le déficit d’attention avec hyperactivité toucherait environ 5 % des enfants. La pharmacologie, la psychoéducation et l’encadrement scolaire font parmi des traitements actuels les plus répandus. Cerveau et pédagogie : Des principes réellement soutenus par la science. En seconde partie de sa présentation lors du symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE) », le Dr Steve Masson a énoncé des principes neurologiques aux réelles retombées positives en éducation.

Après avoir secoué les conceptions et défait les neuromythes en éducation (voir notre article d’hier), Steve Masson a énuméré des principes pédagogiques en lien avec le fonctionnement du cerveau qui, pour leur part, sont effectivement soutenus par la science. Activer ses neurones de façon régulière Le premier se nomme « l’activation neuronale répétée ». « Lorsqu’on apprend, le cerveau change », résume le chercheur, en faisant référence à la plasticité du cerveau. Il illustre le tout avec l’analogie de la forêt. « Si on emprunte souvent le même sentier dans la forêt, un chemin se développe et on y circule plus facilement. Étudier plus souvent, moins longtemps D’autres principes validés. Comment compenser des faiblesses au niveau de la mémoire de travail d’un élève ayant des troubles d’apprentissage ? - TA@l’école.

Ajouter aux Favoris Répondue Nathalie Paquet-Bélanger Les récentes recherches scientifiques précisent l’importance du rôle joué par la mémoire de travail dans l’exécution des tâches scolaires et, par conséquent, de l’apprentissage. Toutefois, peu de résultats permettent de conclure à l’efficacité de la rééducation. Par conséquent, voici cinq conseils destinés aux professionnels de l’enseignement dont le but consiste à compenser les difficultés au niveau de la mémoire de travail et de permettre aux élèves d’accomplir les tâches demandées selon les exigences. Conseil numéro 1 : Comprendre le fonctionnement de la mémoire Une bonne compréhension de l’interaction entre les différentes mémoires et des composantes de la mémoire de travail facilitent le travail des professionnels de l’enseignement. De plus, plusieurs sites internet regroupent différentes ressources et des animations, dont celui de l’Université McGill, « Le cerveau à tous les niveaux ».

Conseil numéro 3 : Privilégier les routines. Les 4 mécanismes psychologiques de l'apprentissage. Les grands principes de l'apprentissage (Stanislas Dehaene) Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler.

L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Cette plasticité, on doit la comprendre comme une remarquable capacité à recycler des circuits présents dès l’origine. Elle est, et c’est un point très important, mobilisable tout au long de la vie. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés.

Différentes zones du cerveau 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene. Neuriosciences cognitives et transformation numérique. Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences. D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit.

Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective.

Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4. Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école. Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences. Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est.

Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. 2. l’enseignement portant sur l’anatomie et les fonctionnalités du cerveau ne commence qu’au collège. 3. les enfants ne peuvent pas observer leur propre cerveau et sont forcés d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur de leur tête.

Marshall et Comalli ont alors élaboré une leçon d’une vingtaine de minutes à destination d’élèves de primaire. 1. 2. 1. 2. 3. 4. Répéter pour apprendre plus vite : comment s’y prendre ? - Blogue - Math et Mots Monde. Une étude sur les méthodes de mémorisation Le professeur Victor Boucher, ainsi que l’étudiant Alexis Lafleur, a effectué une étude au sein du département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal : ils ont analysé les effets de la stimulation sensori-motrice propre à la prononciation sur la capacité de mémorisation.

Pour cela, les étudiants qui participaient à l’étude devaient utiliser plusieurs méthodes pour apprendre une liste de mots dissyllabiques français : En lisant la liste dans leur tête.En articulant silencieusement la liste.En prononçant la liste à haute voix.En répétant la liste face à quelqu’un. Des conclusions qui valorisent la parole et le contexte de communication Les résultats obtenus par les chercheurs prouvent que plus on utilise le sens de l’ouïe et l’appareil moteur (le mouvement des lèvres, les organes de la parole), plus on augmente ses capacités de mémorisation. Source : Stratégies pour soutenir le développement de la mémoire de travail - TA@l’école. Ajouter aux FavorisJeffrey MacCormack et Ian Matheson Bien que nous sachions depuis longtemps qu’il existe une relation entre la mémoire de travail et les troubles d’apprentissage (TA), nous n’arrivons pas encore à cerner précisément en quoi cette relation consiste.

Grâce à la mémoire de travail, nous pouvons conserver temporairement de l’information pendant que notre cerveau est occupé à une autre tâche. Nous utilisons notre mémoire de travail pour apprendre une langue, résoudre des problèmes et exécuter d’innombrables autres tâches. La capacité de notre mémoire de travail est limitée, et si nous dispersons notre attention ou surchargeons le système mnémonique, nous pouvons perdre une partie de l’information emmagasinée.

Qu’est-ce que la mémoire de travail? La mémoire de travail est similaire à ce que l’on appelle la mémoire à court terme, mais elle en diffère par des aspects importants. Boucle phonologique. Calepin visuospatial. Tampon épisodique. Administrateur central. Bibliographie. Les fonctions cognitives - Association québécoise des neuropsychologues | Association québécoise des neuropsychologues. L’attention L’attention est une fonction cognitive complexe qui fait référence à 3 capacités : Être alerte face à son environnement.Maintenir son attention sur une durée de temps appropriée pour son âge.Se concentrer sur une tâche malgré ce qui se passe autour ou partager son attention entre plusieurs tâches simultanément. Certaines fonctions cognitives sont interreliées. L’attention est nécessaire, mais non suffisante, à un fonctionnement optimal de la mémoire ou des fonctions exécutives, par exemple. Les fonctions exécutives Les fonctions exécutives entrent en jeu dans chaque action orientée vers un but.

La mémoire de travail : capacité à maintenir et à traiter l’information mentalement dans le moment présent. Les fonctions intellectuelles Cet ensemble d’habiletés intellectuelles comprend des compétences verbales et visuelles, du raisonnement, ainsi que des mesures de la mémoire de travail, de la vitesse d’exécution et de traitement de l’information. Les fonctions visuo-spatiales.