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Dieselgate

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« Dieselgate » : le groupe PSA visé à son tour par la justice. Soupçonné de tromperie aggravée, le groupe français devient le quatrième constructeur à faire l’objet en France d’une enquête confié à des juges d’instruction. Il risque en théorie 5,4 milliards d’euros d’amende. Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Éric Béziat Les dossiers diesel commencent à s’empiler, rue des Italiens, dans les bureaux du pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris. Le ministère public a en effet confirmé lundi 24 avril qu’une information judiciaire contre X, mais visant le groupe PSA, est ouverte depuis le 7 avril pour tromperie aggravée par le fait que la fraude présumée « a eu pour conséquence de rendre les marchandises dangereuses pour la santé de l’homme ou de l’animal ». Et de quatre donc. . « Eviter tout amalgame » Lire aussi : Renault, Fiat Chrysler et les autres : 6 questions sur le nouveau « dieselgate » A ce jour, un seul constructeur échappe à d’éventuelles poursuites : Opel.

Bon élève Il y a en théorie de quoi s’alarmer. « Dieselgate » : Fiat Chrysler visé à son tour par une enquête de la justice française. Début février, la répression des fraudes avait transmis ses conclusions sur Fiat à la justice. Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Éric Béziat Et de trois. Après Volkswagen, puis Renault, le groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA) est à son tour soupçonné par la justice française de fraude sur les systèmes de dépollution de ses véhicules diesel, et plus précisément sur les mécanismes de limitation des émissions d’oxydes d’azote, les fameux NOx, des gaz toxiques rejetés en forte quantité par les moteurs roulant au gazole.

Le parquet de Paris a ouvert le 15 mars une information judiciaire pour « tromperie sur la qualité substantielle et les contrôles effectués », a confirmé au Monde Agnès Thibault-Lecuivre, porte-parole du parquet parisien. Le 23 février, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), rattachée au ministère de l’économie, avait transmis son rapport d’enquête sur Fiat à l’autorité judiciaire.

Dieselgate : Renault touché par le syndrome Volkswagen. Le groupe français est à son tour accusé de tricherie sur le niveau d’émission de ses diesels. A l’issue d’une année 2016 d’exception, la chute s’annonce plutôt rude. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Philippe Escande En industrie comme en politique, dieu qu’il est court le chemin qui sépare le Capitole et ses honneurs de la roche Tarpéienne, d’où les Romains précipitaient leurs condamnés. Un jour au zénith, le lendemain en enfer. Le 10 février, le PDG de Renault paradait, auréolé des plus beaux résultats de toute l’histoire de l’entreprise française. Lire aussi : En 2016, le groupe au losange sur un nuage Des ventes en hausse de 13 % en 2016 pour plus de 3,3 milliards d’euros de bénéfice.

Un réquisitoire argumenté L’enquête française suit son cours, comme elle le fait également en Allemagne, et promet d’être longue. Lire aussi : Ce que Bercy reproche à Carlos Ghosn, PDG de Renault Une question de crédibilité Lire aussi : « Dieselgate » : « Créer une agence européenne automobile » « Dieselgate » : l’ex-patron de Volkswagen mis examen pour soupçon de fraude. Le parquet de Brunswick (Basse-Saxe) estime que Martin Winterkorn aurait été informé que les moteurs du constructeur automobile allemand étaient truqués.

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) L’étau se resserre autour de Martin Winterkorn, ancien patron de Volkswagen (VW), forcé à la démission à la suite de la révélation du scandale des moteurs diesel truqués, en septembre 2015. L’ex-dirigeant a été mis en examen, vendredi 27 janvier, par le parquet de Brunswick (Basse-Saxe), chargé de l’affaire, pour soupçon de fraude. Les juges ont indiqué que, sur la base de documents et d’interrogatoires, ils disposaient « d’éléments suffisants » pour soupçonner Martin Winterkorn « d’avoir été informé du logiciel et de son effet plus tôt qu’il ne l’affirme ». La cour a également étendu son enquête à seize nouveaux suspects, ce qui porte à 37 le nombre de salariés du groupe mis en examen dans le cadre du « dieselgate ».

L’ancien patron clame son innocence. Depuis 1997, nos politiques connaissaient donc la nocivité du diesel sur notre santé, et ils ne nous auraient pas protégés ? Dès 1997, une expertise donnait l’alerte sur le lien entre les fumées émanant des moteurs diesel et le risque de cancer des voies respiratoires. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart C’est une histoire exemplaire, révélatrice de l’inertie des pouvoirs publics sur les questions sanitaires, du poids des lobbys et de l’isolement des scientifiques. Selon nos informations, dès l’automne 1997, une quarantaine de chercheurs français livraient une expertise du CNRS intitulée « Diesel et santé ». Pour la première fois, des scientifiques français donnaient clairement l’alerte sur la dangerosité de ce carburant, mettant en évidence le lien entre les fumées de ces moteurs et le risque de cancer. Seize ans avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les gaz d’échappement des moteurs diesel dans la catégorie des cancérogènes pour l’homme. « J’ai présenté les principales conclusions en comité de direction du CNRS et je me souviens de réactions assez négatives, poursuit M.

Diesel : une étude renforce la suspicion généralisée. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Éric Béziat Voilà une étude qui devrait animer la réunion de la commission indépendante sur les émissions des moteurs diesel, dite « commission Royal », jeudi 22 septembre au ministère de l’environnement. A l’ordre du jour, l’examen des résultats des derniers tests d’émissions polluantes sur des véhicules ayant présenté des anomalies lors des précédentes études. Selon Transport & Environment, une ONG basée à Bruxelles et spécialisée dans l’étude des émissions polluantes des voitures, Volkswagen serait – en conditions réelles de conduite et pour les véhicules diesel les plus récents – le moins polluant de tous les constructeurs roulant sur le Vieux Continent.

Transport & Environment a compilé des données portant sur 230 modèles diesel ayant obtenu une homologation Euro-5 (2009-2013) ou Euro-6 (à partir de 2014). Et, surprise ! Test C02 : la majorité des voitures diesel dépassent les normes, certaines jusque 10 fois. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Rapport retardé, investigations incomplètes : les travaux de la commission sur la réalité des émissions polluantes des véhicules diesel circulant en France, mise en place par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, sont vivement critiqués par des ONG.

Alors que les instances similaires britannique et allemande, créées à la suite du scandale Volkswagen – qui a reconnu avoir sciemment triché sur la réalité des émissions polluantes de ses véhicules –, ont déjà publié leur compte rendu, en avril, la présentation des conclusions de la commission Royal, initialement prévue en juin, remise une première fois au 22 juillet, a de nouveau été reportée. Ce sera pour le lundi 1er août, assure-t-on au ministère de l’environnement.

Dévoilées en avril, les analyses effectuées sur 52 premiers véhicules – 100 véhicules devaient être testés – ont montré que la majorité des modèles dépassaient les normes pour le CO2 et les oxydes d’azote. Diesel : aucun constructeur ne respecte les normes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Une deuxième vague de tests automobiles a été présentée, jeudi 7 avril, à la commission indépendante chargée, à la suite du scandale Volkswagen, d’évaluer les émissions polluantes de cent véhicules diesel commercialisés en France.

Mise en place par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, celle-ci a désormais en main les résultats des tests menés sur les 52 premières voitures par l’organisme UTAC-Ceram. L’analyse de ces résultats fait apparaître qu’en condition réelle de conduite, toutes les voitures dépassent les normes d’émissions autorisées – une situation similaire à la première série de tests sur 22 véhicules en février. Il existe cependant des différences marquées entre constructeurs selon le système de dépollution utilisé. Lire aussi : Commission Royal sur le diesel : « premiers résultats très alarmants » selon les ONG Seuils dépassés de deux ou sept fois Lacunes. Volkswagen bafoue la législation sur l’environnement. LE MONDE ECONOMIE | | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) Il y a quelques mois, la campagne publicitaire avait fait rire toute l’Amérique.

Dans une saga, Volkswagen (VW) met en scène trois grands-mères à bord d’une voiture de la marque qui se disputent sur les inconvénients du diesel. Celle assise sur la banquette arrière essaye de convaincre ses congénères que « diesel en latin signifie “sale” ». Piquée au vif, la conductrice descend du véhicule, son écharpe blanche à la main pour la placer devant le pot d’échappement. Aujourd’hui, le spot n’amuse plus personne. Opel et Daimler à leur tour impliqués dans le « dieselgate » LE MONDE ECONOMIE | | Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) L’avenir s’assombrit un peu plus pour le diesel allemand.

Le week-end de la Pentecôte a donné lieu à une nouvelle salve d’attaques contre cette technologie dont la crédibilité est aujourd’hui à terre. Déjà poursuivi en justice dans différents pays, Volkswagen (VW) a reçu de nouvelles menaces de plaintes. Jusqu’ici épargné, Daimler fait également l’objet de poursuites aux Etats-Unis. Et la marque Opel, filiale de General Motors, est depuis vendredi 13 mai au soir sous le feu des critiques, soupçonnée d’avoir installé sur ses modèles diesel un logiciel d’interruption du système antipollution inconnu jusqu’ici. En pleine tourmente, VW a reçu dimanche soir une nouvelle plainte d’un acteur de taille : le fonds souverain norvégien, actionnaire du groupe, qui a perdu plusieurs centaines de millions d’euros à la suite du « dieselgate ».

Cette nouvelle plainte n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour VW. Fiat Chrysler rattrapé à son tour par le « dieselgate » LE MONDE ECONOMIE | | Par Philippe Jacqué et Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) Un de plus ! Après Volkswagen (VW), qui a ­admis en septembre 2015 avoir manipulé un de ses moteurs pour qu’il respecte les normes d’émissions polluantes, un nouveau constructeur automobile est mis sur la sellette : Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Il fait suite à une longue liste déjà constituée de Renault, Nissan, Opel, voire Mercedes. Ces entreprises ont toutes été montrées du doigt ces derniers mois par diverses instances de tests en Europe et en Asie pour la qualité de leur système de dépollution de leur véhicule diesel.

Selon le ministère allemand des transports, le constructeur italo-américain ne respecterait pas les normes d’émission de gaz d’échappement, notamment les normes d’oxyde d’azote (NOx). Ces irrégularités sont apparues au cours de l’enquête menée par le KBA suite à l’affaire Volkswagen, et dont les conclusions ont été rendues fin avril.

Mitsubishi pris dans le « dieselgate » LE MONDE ECONOMIE | | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) Les affaires liées aux manipulations de la consommation de carburant connaissent de nouveaux rebondissements au Japon. Le 18 mai, le président de Mitsubishi Motors, Tetsuro Aikawa, et son vice-président, Ryugo Nakao, ont annoncé leur démission. Le sixième constructeur nippon est dans la tourmente depuis les révélations, le 20 avril, selon lesquelles il aurait falsifié les données de consommation de quatre modèles vendus dans l’Archipel, dont deux assemblés pour Nissan, soit 625 000 véhicules. L’écart avec les chiffres réels atteindrait 15 %.

Mitsubishi aurait utilisé depuis 1991 une méthode de mesure de consommation non conforme aux règles fixées par le gouvernement. L’affaire, dont les conséquences financières restent à déterminer, a incité Nissan à annoncer, le 12 mai, une prise de participation de 34 % dans Mitsubishi. M. Suzuki : émissions toxiques.