YouTube, Snapchat, TikTok, les applications préférées des préadolescents. Entre l’omniprésence du jeu vidéo, les nouveaux usages de TikTok et les jeunes influenceurs qui se croient dans une téléréalité, que se passe-t-il dans le smartphone des moins de 11 ans ?
Le temps d’écran, nouvel enjeu familial Comme chaque année, l’agence heaven fait le tour des usages des moins de 13 ans sur les réseaux sociaux. Dans cette nouvelle édition de sa conférence Born Social, le directeur des études Emmanuel Berne a mis l’accent sur le temps d’écran comme l’enjeu principal qui s’annonce. « Le débat n’est aujourd’hui plus vraiment sur l’équipement en smartphone des plus jeunes, qui s’élève à 87% en 2020, explique-t-il.
Le temps passé sur les écrans, aussi bien par les enfants que les parents, est une question qui devient de plus en plus centrale dans les familles. » En effet, 20% des adolescents interrogés ont connaissance d’applications permettant de mesurer le temps passé sur le smartphone. Classement des applications. Protection et émancipation : les deux faces des droits de l’enfant. La période du confinement et de déconfinement que nous vivons a mis en lumière – une nouvelle fois – l’impérieuse nécessité de protéger les enfants contre les maltraitances familiales ou institutionnelles dont ils peuvent être victimes.
Quand il s’est agi de rouvrir les écoles, la notion d’intérêt de l’enfant a été mobilisée, parfois avec des enjeux d’adultes et une certaine concurrence entre les professionnels de l’enfance : pédiatres, pédopsychiatres, enseignants… sans oublier l’intérêt des parents ou de la société tout entière, aux niveaux familiaux et économiques notamment. Mais les enfants ont-ils été entendus ? A-t-on recueilli leur parole ? En a-t-on tenu compte ? Les enfants ont-ils été de vrais acteurs de ces choix ? Cet épisode met parfaitement en lumière la tension à l’œuvre dans les droits de l’enfant entre deux affirmations qui apparaissent souvent contradictoires : Puissance paternelle versus droits de l’enfant Textes fondateurs Dimension citoyenne.
Histoire de l'enfance. Enfants et marketing canada. La publicité, quelles répercussions pour les enfants ? Faut-il interdire la publicité à la télé pour nos enfants ?
Le Sénat a voté le mercredi 21 octobre une proposition de loi prévoyant la suppression de la publicité dans les programmes de France Télévisions pour les enfants. Il doit maintenant passer à l'Assemblée nationale. Ce vendredi 23 octobre, le psychiatre Serge Tisseron et le publicitaire Frank Tapiro ont débattu de cette question et des possibles répercussions de la publicité sur les enfants. "Tous les pédopsychiatres, psychiatres, médecins, pédiatres et orthophonistes condamnent aujourd'hui la publicité pour les enfants de moins de 12 ans et même un peu plus, dans les programmes qui leur sont spécifiquement destinés, commence le psychiatre Serge Tisseron.
D'abord, dans une démocratie, toutes les personnes recevant un message doivent connaître la nature de ce message. "Un conflit de loyauté" chez l'enfant Pour Frank Tapiro, qui comprend l'idée mais pas la répression, explique que "l'interdiction n'est jamais une bonne solution. Les enfants, cibles des publicités sur Internet.
Les enfants, cibles privilégiées des publicitaires - CLEMI. En langage publicitaire, nos chers enfants s’appellent des « prescripteurs ».
Autrement dit, une force de la nature qui nous encourage à dépenser plus, mais pas forcément mieux. Tout parent dans un supermarché a en mémoire le « caprice de la caisse » ou le « scandale du rayon jouets ». Des cris, des pleurs et des larmes qui sèchent grâce à notre carte de crédit dégainée avant l’épuisement. Si nos bambins s’acharnent autant à vouloir nous faire dépenser, c’est qu’ils sont quotidiennement bombardés de ce qui se fait de mieux au royaume de la consommation grâce à la… publicité. Mais encore faut-il qu’ils la considèrent comme telle ! Pour le pédopsychiatre Serge Tisseron, avant 6-7 ans, un enfant ne ferait pas de différence entre des messages de fictions, d’informations ou publicitaires. Références : Selon une étude menée par l’Insee, les enfants issus de familles monoparentales passent 35 % de leur temps devant la télévision, seuls face à l’écran.
Publicité pour enfants: comprendre ses dangers. La publicité occupe une place centrale dans notre société.
Mais quel impact a-t-elle sur le développement psychologique, affectif et social des enfants? Si les liens entre la publicité et l’obésité chez l’enfant commencent à être assez bien connus, ses conséquences sur son développement psychologique et affectif sont encore sous estimés. Pourtant, comme nous allons le voir dans cet article, les effets psychologiques de la publicité pour enfant constitue un véritable enjeu de santé publique.
La publicité, un immense marché économique La place de la publicité, est essentielle dans les médias et en particulier à la télévision. Ainsi, pour l’année 2017, le Baromètre unifié du marché publicitaire (bump) évaluait à plus de 13,2 milliards d’euros les recettes publicitaires nettes des médias, en hausse de 1,2% par rapport à 2016. YouTube cesse la publicité ciblée sur le contenu pour enfants.