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Situation au Venezuela

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Un cas flagrant de mono-vue. Et une vue pro-étasunienne...

8 déc. 2020 Rafael Correa sur les élections au Venezuela. Au Venezuela la droite vient de perdre l’Assemblée Nationale lors des élections du 6 décembre.

8 déc. 2020 Rafael Correa sur les élections au Venezuela

Les électeurs ont choisi une majorité de députés chavistes (68 %). Les petits partis de droite/gauche se partagent le reste des sièges. Malgré des années de blocus, sanctions, guerre économique menés par les USA et l’UE dans l’objectif de créer de grandes difficultés quotidiennes, mécontenter et détruire la base sociale de la révolution, 32% des électeurs.trices se sont rendue.s aux urnes. L’ex-président d’Equateur, Rafael Correa, faisait partie avec la sénatrice colombienne et militante des Droits Humains Piedad Cordoba, ou Evo Morales, des 3000 observateurs internationaux du scrutin (ainsi que l’ex-président espagnol Zapatero qui a souligné le caractère pluraliste des élections et l’absurdité du soutien de l’UE à l’extrême droite du président fantoche Juan Guaido). Entretien avec l’ancien président de l’Équateur Rafael Correa est au Venezuela depuis jeudi dernier.

Les obsessions médiatiques contre la gauche latino-américaine. Bravo nos héros, show-biz et trémolos, merci, merci, bravo, bravo.

Les obsessions médiatiques contre la gauche latino-américaine

Et après ? Et maintenant ? Le Venezuela et le journal « Le Monde » : la nausée, par Maurice Lemoine (Mémoire des Luttes) Dans son édition du 12 juin, se substituant aux présidents Donald Trump (Etats-Unis), Jair Bolsonaro (Brésil) et Iván Duque (Colombie), trop discrédités pour être audibles, le quotidien français Le Monde a offert une tribune à leur « protégé », le « président autoproclamé » du Venezuela, Juan Guaido.

Le Venezuela et le journal « Le Monde » : la nausée, par Maurice Lemoine (Mémoire des Luttes)

Décryptage pour Mémoire des Luttes par l’ex-rédacteur en chef du Monde Diplomatique, auteur de nombreux ouvrages et spécialiste de l’Amérique Latine, Maurice Lemoine. Qui oserait, aujourd’hui, se réclamer de Donald Trump (nous parlons là de tout humain doté de raison) ? Sans aller jusqu’à faire le bilan de trois années de mandat, sa gestion de la pandémie du coronavirus et de la crise raciale qui a suivi la mort de l’Afro-Américain George Floyd en disent long sur le président des Etats-Unis. Pour les médias occidentaux les seuls coups d’Etat sont contre… Guaido (FAIR) « J’ai pour norme de vie de ne pas rire du malheur d’autrui mais aujourd’hui le terme « ridicule » a un synonyme en Amérique Latine: Juan Guaido » Rafael Correa, 6 janvier 2019.

Pour les médias occidentaux les seuls coups d’Etat sont contre… Guaido (FAIR)

Photo: à Caracas, se sachant abandonné par la majorité de ses ex-partisans de droite fatigués de sa corruption, Juan Guaido pose pour les caméras du monde entier sur une grille puis sur le trottoir du parlement sur le mode « on ne me laisse pas entrer« . Les médias européens ne faisant plus que remixer en langues diverses la Weltanschauung des médias états-uniens, on gagne un temps précieux à analyser l’original plutôt que la copie. Propositions sur comment sortir de l’écrasement médiatique. « Droits-de-l’homme-au-Venezuela  : aux « sources » de la désinformation, par Maurice Lemoine. Copie à (entre autres) : médiateur du Monde mediateur@lemonde.fr médiatrice de Radio France Quelle discrétion d’un seul coup… A croire que le Venezuela avait disparu !

« Droits-de-l’homme-au-Venezuela  : aux « sources » de la désinformation, par Maurice Lemoine

Une victoire. 30 avril 2019, Caracas.

Une victoire

Le peuple appuie massivement le Président Nicolás Maduro face à la tentative de coup d’état dirigé par les Etats-Unis et appuyé par les médias privés du Venezuela et internationaux. L’extrême droite du milliardaire Leopoldo Lopez, un temps relookée en « Obama » (Guaido), n’a pas réussi à briser l’union civico-militaire construite par Hugo Chavez. L’image mise aussitôt en boucle planétaire d’un « blindé de l’armée vénézuélienne fonçant sur la foule », alors qu’il s’agit de véhicules utilisés par des putschistes, montre que lorsqu’un « sens commun » est sédimenté par une hégémonie médiatique, chaque « journaliste » peut grimper sur une branche de plus en plus haute de la désinformation. T.D., Caracas, 30 avril 2019. « Venezuela, chronique d’une déstabilisation . Interview de Maurice Lemoine par Thierry Deronne. Michel Midi - Venezuela : la prochaine guerre ?

Venezuela: Les 5 gros mensonges de Macron, médias et Cie. De Trump à Macron, les grands cimetières sous la « une » Lorsqu’il remonte ce 13 février les couloirs feutrés du Congrès jusqu’aux aux lambris du House Committee on Foreign Relations, Elliot Abrams, l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Venezuela, a de quoi se réjouir.

De Trump à Macron, les grands cimetières sous la « une »

Le leurre des caisses à moitié vides a fonctionné. L’opinion publique occidentale s’est aussitôt étranglée: “pourquoi Maduro refuse-t-il l’aide humanitaire alors que son peuple meurt de faim ?”. Convoyées par l’USAID, l’ONG de la CIA, jusqu’à une région de Colombie en proie à une pauvreté extrême, ces caisses que ni la Croix Rouge ni Caritas ne veulent distribuer car elles n’y voient pas d’“aide humanitaire” (1), ne concerneraient en fait que 20 mille vénézuéliens pour quelques jours, selon l’autoproclamé “président” Juan Guaido. Ce cheval de Troie, entouré d’une nuée de médias, a une fonction plus plausible : servir de décor à un incident militaire, voire à une invasion.

Tout cela a été occulté par les médias occidentaux. Version française : TERRA TV, une télévision pour construire la souveraineté populaire dans l’information. Pour tout comprendre à la nouvelle offensive contre le Venezuela. Ne m’appelez plus Radio France… Journaliste et ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, Maurice Lemoine (ici au Paraguay) couvre l’Amérique Latine depuis plus de quarante ans.

Ne m’appelez plus Radio France…

Derniers ouvrages parus (entre autres): “Chávez Presidente”, « Sur les eaux noires du fleuve », “Cinq cubains á Miami” et “Les enfatns cachés du général Pinochet” La classe dominante n’aime pas le socialisme. Bien évidemment, les Occidentaux et leurs transnationales ont en horreur les gouvernements socialistes qui donnent préséance au bien commun.

La classe dominante n’aime pas le socialisme

C’est pourquoi leurs agences de presse (Agence France Presse, Associated Press, Reuters, etc.) détenues par des gros intérêts privés se concentrent sur des pays socialistes et versent dans la propagande afin de les dénigrer. Combien d’articles et de reportages a-t-on consacrés ici même au Québec afin de diaboliser Cuba, le Venezuela et d’autres? Une fixation aveugle quoi! Léo Paul Lozon (Québec) Maurice Lemoine, journaliste et globe-trotter: «Je suis en colère contre ma profession» «On me prend parfois pour un gauchiste.»

Maurice Lemoine, journaliste et globe-trotter: «Je suis en colère contre ma profession»

Difficile de contredire cette réputation en France lorsque l’on a défendu les FARC et que l’on défend maintenant le pouvoir au Venezuela. Souvent caricaturé comme un suppôt de Chavez en France, Maurice Lemoine a pourtant accepté de se confier à Sputnik. Le Venezuela en vrai. Élections régionales au Venezuela : la soudaine discrétion et l’embarras de la presse française. « Tant d’élections… ce n’est pas de la liberté, c’est un excès de liberté » avait lancé il y a quelques années le président Lula à propos du Venezuela. Ce pays continue à battre le record mondial en quantité de scrutins puisqu’après l’élection de la Constituante de juillet 2017, et celle des gouverneurs le 15 octobre, viennent les municipales de décembre qui seront suivies en 2018, des présidentielles. Mais alors que l’élection de l’Assemblée nationale constituante en juillet dernier avait fait l’objet d’une intense couverture médiatique pendant plusieurs jours en France, les élections régionales qui se sont tenues la semaine dernière n’ont pas fait les gros titres de la presse hexagonale.

Venezuela : la droite rompt le dialogue avec le gouvernement bolivarien. Imaginons la tête des « dircom » du président Macron si celui-ci leur proposait de se faire prendre en photo à l’Elysée avec une brochette de suprématistes blancs de Charlottesville. C’est pourtant ce qu’il a fait en adoubant les éléments les plus violents de l’extrême droite vénézuélienne, dont les troupes ont lynché des êtres humains au motif qu’ils étaient noirs, pauvres et chavistes. La photo de la réception du Ku Klux Klan tropical sous les ors élyséens aurait été impossible si les médias n’avaient préalablement bombardé l’opinion française pour la convaincre que la résistance du gouvernement vénézuélien à l’insurrection armée de la droite était la « répression d’un peuple luttant pour la démocratie » et que ces croisés du seizième siècle colonial étaient des « combattants de la liberté ».

Au Venezuela, le peuple constituant fait des propositions pour le chapitre « Droits de la Femme ». Le 30 juillet 2017 une mobilisation populaire, assez inattendue dans le contexte difficile de la guerre économique, a élu une Assemblée Constituante au Venezuela. Un moment démocratique qui rappelle le référendum en Catalogne: la droite, appuyée par la plupart des médias, a usé de la violence pour tenter d’empêcher ce scrutin, menaçants les électeurs, saccageant des bureaux de vote, sans autre résultat que galvaniser la volonté de la population (1). Depuis que les urnes ont parlé, la droite a mis fin (pour l’heure) à l’insurrection armée, déplaçant l’offensive sur le plan économique avec l’aide du secteur privé.

Dans ce contexte marqué par des hausses de prix constantes des produits de base et les réponses du gouvernement bolivarien pour renforcer l’accès de la population à l’alimentation subventionnée, s’est ouvert le chantier constitutionnel. Une décision récente de l’Assemblée Nationale Constituante a été de désigner le 25 octobre comme journée du « féminisme socialiste ». Notes. Mensonges médiatiques contre France Insoumise (partie III) : « dictature et crise humanitaire au Venezuela  Ces derniers mois en France, on observe au hasard des plateaux de télévision et de radio une situation plutôt comique : tout militant insoumis est sommé de rendre des comptes sur le Venezuela. Or s’il y a quelqu’un qui doit rendre des comptes, c’est bien le journaliste. D’abord, pour avoir occulté les 90 % de la population qui n’ont pas participé aux violences et les ont rejetées, faisant passer la minorité insurgée pour « la population »; Ensuite, pour avoir inversé l’ordre du montage.

L’agression des commandos de la droite et la réponse des forces de l’ordre, montées à l’envers, ont créé l’image d’un « régime » réprimant des manifestants. Mensonges médiatiques contre France Insoumise (partie II) : le digne chavisme de Mr. Bourdin. Mensonges médiatiques contre France insoumise, partie I : « Maduro a fermé 49 médias ». Nicolas Maduro, un « hors-série  Par Angel Guerra Cabrera, La Jornada (Mexique), 24 août 2017 Le président Maduro réuni avec le Conseil des Paysans et des Pêcheurs Le président Nicolas Maduro lance le Mouvement national de formation théâtrale César Rengifo, le 21 octobre 2013. TV5Monde 17 août 2017 : Nicolas Maduro, dictateur ou victime d’un complot ? Journaliste et ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, Maurice Lemoine couvre l’Amérique Latine depuis plus de quarante ans.

Derniers ouvrages parus : “Chávez Presidente !” , « Sur les eaux noires du fleuve », “Cinq cubains à Miami” et “Les enfants cachés du général Pinochet” Venezuela : comment NE PAS donner une information. Venezuela : l’indulgence de la presse française (et d’une partie de la gauche) pour la violence d’extrême droite. Manifestation des partis de droite à Caracas en dehors des plans serrés des télévisions internationales.

Manifestation des partis de droite à Caracas en dehors des plans serrés des télévisions internationales. A cette heure, la droite vénézuélienne devrait, selon ses calculs, se trouver dans un tout autre rapport de forces : elle devrait soit être installée au palais présidentiel de Miraflores, soit en pleine installation d’un gouvernement parallèle accompagné de manifestations de masse et d’une violence civile, voire militaire, accrues. Cachez cette Assemblée Constituante que je ne saurais voir : pourquoi les médias censurent une élection au Venezuela.