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Antiracisme

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Ce que le mot « racisé-e » exprime et ce qu’il masque. Dans un article paru en octobre 2014 à l’occasion de la sortie en salles aux Etats-Unis de Dear White People (texte traduit et publié sur ce site au moment de la sortie du film en France), Stephen Kearse pose d’emblée que « la plus grande puissance du racisme est sa capacité à simplifier radicalement le monde », à rendre celui-ci « univoque ».

Ce que le mot « racisé-e » exprime et ce qu’il masque

La tâche fondamentale de tout travail antiraciste consiste alors selon lui à « contester et [à] saper cette simplicité artificielle, en exposant la complexité implacable du monde ». L’étude du terme « racisé.e » et de ses usages permet justement de mettre à jour à la fois la manière dont les simplifications et réductions du racisme imprègnent l’antiracisme même, mais aussi comment le vocabulaire antiraciste – et plus particulièrement ce terme – peut être porteur de complexifications et de clarifications politiques salutaires.

C’est toute l’ambigüité des usages du mot « racisé.e » dont nous aimerions ici discuter. Centralité de la race. Vous avez dit « race sociale » J’écris cet article pour enfoncer le clou.

Vous avez dit « race sociale »

Je suis blanc et communiste libertaire comme l’écrasante majorité des personnes qui ont attaqué ma camarade. Dire ceci est central pour ce qui va suivre. Je précise aussi que j’ai l’appui de ma camarade pour écrire ce texte : elle a jugé qu’il était bon de donner mon avis d’anar blanc sur le sujet, elle a relu ce texte et je le publie parce qu’il lui convient. L’anarchisme et l’extrême gauche en général ont un problème avec le concept de race. Et comment peut-il en être autrement puisque de prime abord ce terme peut résumer à lui seul deux périodes les plus honteuses de l’Histoire de l’Occident : la Colonisation et l’Holocauste où des millions de personnes sont mortes, les premiers Noir.e.s et Arabes, les seconds Juif.ve.s et Tziganes pour la plupart, seulement parce qu’ils étaient considérés racialement comme inférieur à l’Homme blanc et chrétien.

Eh bien pas du tout. Alors elle est « une ennemie de classe » ? Le privilège blanc.

Racisme systémique

Postcolonialisme. Négrophobie. Islamophobie. Privilège blanc. Colorisme. Culture et antiracisme. Appropriation culturelle. Petit guide de conversation sur le racisme anti-asiatique. La nouvelle année s’annonce bien.

petit guide de conversation sur le racisme anti-asiatique

J’ai un bon feeling. En 2016, on a connu une grosse manif des Asiatiques de France pour dénoncer le racisme anti-asiatique et une polémique médiatique autour d’un sketch à l’esprit colonial. Je suis confiante. On va y arriver. En attendant, pour alimenter vos diners mondains et aiguiser vos armes contre les pourfendeurs du non-défendable, voici quelques pichenettes à balancer à la gueule de nos détracteurs et faire avancer le schmilblick. A celui ou celle qui dit qu’on ne peut plus rire de rien aujourd’hui, c’était mieux avant, y’avait Michel Leeb qui faisait le Chinois et personne ne mouftait.

Tu peux lui répondre que dans les années 80, t’étais encore un ovule non-fécondé ou t’avais une tétine dans la bouche alors c’était compliqué d’articuler tes punchlines. A celui ou celle qui te dit que « chinetoque » c’est gentillet, « ching chang chong » c’est pour rire, et puis c’est vrai que les Chinois ont des petits yeux, c’est la vérité Love to all, What White Parents Should Know About Adopting Black Children - Everyday Feminism.