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Adèle Haenel, une parole qui change la donne. C’est trop tôt pour le dire.

Adèle Haenel, une parole qui change la donne

Quand un événement a lieu, une chose grave, un drame, une catastrophe, une révolution des esprits, on dit ça. Dans la soirée de dimanche, Mediapart publie deux articles consacrés à l’après #MeToo, résultant d’une enquête menée pendant sept mois par Marine Turchi après qu’en avril Adèle Haenel a décidé de confier à la journaliste son récit de sa jeunesse d’actrice qu’elle faillit bousiller, à cause d’une relation avec le cinéaste Christophe Ruggia lors de sa première apparition au cinéma, alors qu’elle avait 12 ans. Des témoins et l’enquête menée par la journaliste confirment sa version des faits : Adèle Haenel accuse le cinéaste de l’avoir tenue sous son emprise, de l’avoir harcelée et agressée sexuellement.

Flâner, un privilège masculin. Harcèlement, injonctions sociales genrées : partout dans le monde, jouir de l’espace public de façon désintéressée et sans être dérangé(e) est un privilège masculin.

Flâner, un privilège masculin

Décryptage et plaidoyer pour une flânerie au féminin. Ils sont nombreux à lancer des « jeegaret bokhoram » (littéralement : « je mange ton foie »), sur le boulevard Keshavarz de Téhéran. #MeToo: à force de «mais», on n'avance pas. The female price of male pleasure. Sign Up for Our free email newsletters The world is disturbingly comfortable with the fact that women sometimes leave a sexual encounter in tears.

The female price of male pleasure

When Babe.net published a pseudonymous woman's account of a difficult encounter with Aziz Ansari that made her cry, the internet exploded with "takes" arguing that the #MeToo movement had finally gone too far. "Grace," the 23-year-old woman, was not an employee of Ansari's, meaning there were no workplace dynamics. Her repeated objections and pleas that they "slow down" were all well and good, but they did not square with the fact that she eventually gave Ansari oral sex. Why didn't she just get out of there as soon as she felt uncomfortable?

It's a rich question, and there are plenty of possible answers. This is so baked into our society I feel like we forget it's there. This is what Andrew Sullivan basically proposed in his latest, startlingly unscientific column. This is beyond vapid. Ecouter la parole des femmes, avec ou sans images. Causeur, novembre 2017.

Ecouter la parole des femmes, avec ou sans images

Libération, 11/01/2018. Trois mois après le lancement des hashtags #BalanceTonPorc et #MeToo, il n’y a qu’en France qu’une pétition publique a réuni la signature de 100 femmes éduquées, sous le patronage de Sarah Chiche, Catherine Millet, Peggy Sastre ou Catherine Deneuve, revendiquant hautement l’absence de consentement, la division des rôles de genre (galanterie) et la négation de la culture du viol. Pourtant, après une salve de répliques virulentes, l’agitation suscitée par la tribune du Monde est retombée.

Preuve du succès de la plus importante affirmation participative de l’histoire des médias sociaux, la réception de ce dernier épisode tristement franchouillard a montré la ringardisation accélérée de l’opinion antiféministe. Dans la tête des anti-féministes. «Un porc, tu nais ?» Marcher dans la rue.

«Un porc, tu nais ?»

Prendre le métro le soir. Mettre une minijupe, un décolleté et de hauts talons. Danser seule au milieu de la piste. Me maquiller comme un camion volé. Prendre un taxi en étant un peu ivre. À lire aussiLiberté sexuelle : une tribune qui importune Je ne suis pas une petite chose fragile. Je ne suis pas une victime.

J’espère qu’un jour ma fille marchera la nuit dans la rue, en minijupe et en décolleté, qu’elle fera seule le tour du monde, qu’elle prendra le métro à minuit sans avoir peur, sans même y penser. À lire aussiTribune sur la liberté sexuelle : réponses choisies pour des morceaux de choix. Catherine Deneuve, laissez-moi vous expliquer en quoi le mouvement #metoo n’a rien d’une chasse aux sorcières. – TRADFEM. Catherine Deneuve, let me explain why #metoo is nothing like a witch-hunt. This week has brought yet another reminder – O, America – that while film stars and pop icons have matchless gifts to bestow on our collective entertainment, responsible policymaking for our nation-states demands more specialised qualifications.

Catherine Deneuve is a legendary French actor, an enchanting performer, a great artist and a famous beauty. She’s also in the news on Wednesday deploring “the wave of denunciations that has followed claims that the Hollywood producer Harvey Weinstein raped and sexually assaulted women”. Yes, in the context of #metoo, and its French equivalent #BalanceTonPorc (Call out your pig), the actor – most famous for her Belle de Jour role as a woman who cannot distinguish sexual fantasy from reality – has stated: “I don’t think it is the right method to change things, it is excessive.” Pierre Boyer - Je lis ce matin sur ma TL, majoritairement... Isabelle Adjani sur l'affaire Weinstein: "En France, il y a les trois G : galanterie, grivoiserie, goujaterie" CINÉMA - C'est au tour de d'Isabelle Adjani de partager son expérience.

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Les féministes peuvent-elles parler? Le 9 janvier 2018, à l’heure où Oprah Winfrey affirme aux États-Unis, lors des Golden Globes, « Nous avons tou•te•s vécu dans un monde brisé par des hommes puissants et brutaux… [...]

Les féministes peuvent-elles parler?

Mais leur temps est révolu. Leur temps est révolu ! », au même moment, en France, une tribune publiée dans Le Monde par des femmes majoritairement blanches et bourgeoises (qui n’emploient pas l’écriture inclusive) vient au secours de ces hommes puissants, revendiquant leur “droit à importuner” les femmes. Elles nous informent que de toute façon « les accidents qui peuvent toucher le corps d’une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité ». Et que « le viol est un crime.