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(1) «Un porc, tu nais ?»

(1) «Un porc, tu nais ?»
Marcher dans la rue. Prendre le métro le soir. Mettre une minijupe, un décolleté et de hauts talons. Danser seule au milieu de la piste. Me maquiller comme un camion volé. Prendre un taxi en étant un peu ivre. À lire aussiLiberté sexuelle : une tribune qui importune Je ne suis pas une petite chose fragile. Je ne suis pas une victime. J’espère qu’un jour ma fille marchera la nuit dans la rue, en minijupe et en décolleté, qu’elle fera seule le tour du monde, qu’elle prendra le métro à minuit sans avoir peur, sans même y penser. À lire aussiTribune sur la liberté sexuelle : réponses choisies pour des morceaux de choix Leïla Slimani Ecrivaine, prix Goncourt 2016 Related:  Féminisme, égalité des sexes, sexisme et ciegenre

"Frotteurs" : elles témoignent de cette agression qui n'a rien de normal et banal 267.000 personnes. C'est "au moins" le nombre de personnes - "essentiellement des femmes" - ayant été victimes d'atteintes sexuelles en 2014 et 2015 dans les transports en commun, selon une étude de l'Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Parmi ces atteintes sexuelles : des "gestes déplacés" (comme des "baisers forcés ou des caresses"), des "exhibitions", des "attouchements sexuels" ou encore des "rapports sexuels ou tentatives de rapports sexuels non désirés", indiquait l'Observatoire. Interpellées par cette affirmation, nous avons donc demandé à des femmes harcelées ou agressées sexuellement dans les transports en commun de nous raconter comment elles avaient vécu ce "non-événement", qualifié dans la loi française d'agression sexuelle, comme le rappelait Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes dans un message posté sur Twitter jeudi 11 janvier. Stéphanie (*), 26 ans "C'était en 2012. Aline, 26 ans

Mort d'Adama Traoré : «Si on se tait, c’est toute notre société qui se salit» Nous, artistes, sportifs-tives, comédien-nes, écrivain-es […] considérons que la mort d’Adama Traoré n’engage pas seulement ses proches mais l’ensemble de notre pays, de notre société. Cet été, à Beaumont-sur-Oise, un jeune Français est mort entre les mains des forces de l’ordre, le jour de ses 24 ans. Et, depuis six mois, ce qui aurait pu n’être qu’une énième «bavure» meurtrière illustre jour après jour l’impunité de certains gendarmes et policiers en France, telle qu’elle est depuis longtemps dénoncée par les organisations des quartiers populaires et les comités de soutien aux victimes, et par Amnesty International depuis 2009. À lire aussi La lettre d'un élu de la République à l'avenir, par Steevy Gustave, ex-maire adjoint de Brétigny-sur-Orge, cosigné par des dizaines de personnalités Ce 19 juillet 2016, Adama Traoré tente d’échapper à un contrôle d’identité parce qu’il n’avait pas ses papiers sur lui et qu’il connaissait la violence susceptible d’en découler. Autres signataires:

Catherine Deneuve, laissez-moi vous expliquer en quoi le mouvement #metoo n’a rien d’une chasse aux sorcières. – TRADFEM Par Van Badham, The Guardian Australia Catherine Deneuve, surtout connue pour son personnage de Belle de Jour, une femme incapable de distinguer les fantasmes sexuels de la réalité, s’en est prise cette semaine au mouvement #metoo. Cette semaine nous a une fois de plus rappelé – merci, chers États-Unis ! – que si les vedettes du cinéma et les icônes de la culture populaire sont sans égales pour enrichir nos divertissements collectifs, une politique responsable pour nos États-nations exige des compétences plus spécialisées. Catherine Deneuve est une actrice française légendaire, une interprète enchanteresse, une grande artiste et une beauté célèbre. Oui, dans le contexte des campagnes #metoo et #BalanceTonPorc, l’actrice, surtout connue pour son personnage de Belle de Jour, une femme incapable de distinguer les fantasmes sexuels de la réalité, a déclaré : « Je pense que ce n’est pas la bonne méthode pour changer les choses, c’est excessif. » Oh mon Dieu, mesdames, moi aussi ! WordPress:

Parcoursup: le fonctionnement de la nouvelle plateforme d’admission post-bac - LINFO.re - France, Société Les nouveautés Comment fonctionnera le nouveau système d’orientation post-bac Parcoursup qui remplacera dès le 15 janvier, l’ancien APB ? Réponse par Europe 1. Il n’y a plus que 10 vœux, contre 24 avec APB. Une autre nouveauté avec Parcoursup : les réponses des écoles ou des facultés vont arriver une par une, de chaque établissement sollicité. Autres changements Aussi, le temps de réponse est diminué : les candidats vont avoir 7 jours pour répondre en mai, puis 3 dès fin juin, et 24 heures pour les réponses qui tombent après le 21 août. Enfin, quelques ’oui’ seront des ’oui si’ : l’acceptation peut être soumise à des cours de soutien.

Question n°75474 Texte de la question M. Pascal Popelin attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les stages de découverte pour les collégiens. Texte de la réponse La ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche porte une attention particulière à la découverte du monde économique et professionnel pour les élèves scolarisés en classe de 3ème.

Joan Scott : «La séduction comme trait d’identité nationale française est un mythe» Joan Scott : «La séduction comme trait d’identité nationale française est un mythe» Smms-ns n trn d prdr c dx cmmrc ntr ls sxs, ctt glntr l frnçs q l mvmnt #Blnctnprc nntrt ? Smms-ns n trn d vvr n mvmnt hstrq, dps l’ffr Wnstn jsq’ l trbn csgn pr Cthrn Dnv ? Pr trr ls prmèrs cnclsns d’n mvmnt ndt q trvrs l’tlntq, Jn Sctt n qdrpl cmptnc : ll st hstrnn, mrcn, spclst d l Frnc, t d gnr. C’st mêm n pnnèr dns l dmn. C’st ll q, dès 1988, thrs l gnr cmm tl d’nlys dns ls rchrchs hstrqs. Gitan, je me sentais différent à l'école Ferrailleur, voleur, consanguin, ces insultes ont bercé mon enfance : j’ai vécu en caravane avec mes parents, de mes 5 à mes 10 ans. Dans le nord de la France, on avait posé notre caravane sur un petit terrain vague. Le reste de la famille était restée en Espagne, vers Grenade. On était isolés, au milieu des champs, on n’avait pas de voisins. Dans notre caravane, il y avait mes parents et mon petit frère d’1 an. Je dormais dans un grand lit avec mon petit frère. Mes parents avaient une voiture. Quand j’avais 10 ans, la caravane a commencé à être trop délabrée : elle n’était plus imperméable, il y avait de l’eau qui coulait du plafond. Mes parents m’ont inscrit à l’école Paul Bert, à Stains. Tout le monde sait que les Gitans et les Roms ne s’aiment pas du tout. À l’âge de 12 ans, je suis entré en Sixième dans un collège privé catholique. Pour l’année de Troisième, je me suis inscrit à Saint-Nicolas, à Paris. Nils, 17 ans, lycéen Montreuil

Catherine Deneuve, let me explain why #metoo is nothing like a witch-hunt | Van Badham This week has brought yet another reminder – O, America – that while film stars and pop icons have matchless gifts to bestow on our collective entertainment, responsible policymaking for our nation-states demands more specialised qualifications. Catherine Deneuve is a legendary French actor, an enchanting performer, a great artist and a famous beauty. She’s also in the news on Wednesday deploring “the wave of denunciations that has followed claims that the Hollywood producer Harvey Weinstein raped and sexually assaulted women”. Yes, in the context of #metoo, and its French equivalent #BalanceTonPorc (Call out your pig), the actor – most famous for her Belle de Jour role as a woman who cannot distinguish sexual fantasy from reality – has stated: “I don’t think it is the right method to change things, it is excessive.” OMG, ladies: me, too! “Sexual liberty” is the right to determine your own sexual behaviour, without coercion. Van Badham is a Guardian Australia columnist

Réforme du lycée et du bac : les pistes de la mission Mathiot se précisent Après une centaine d'auditions et trois déplacements (à Marseille, Lille et dans l'académie de Besançon), la mission Mathiot touche au but. Lancée officiellement le 13 novembre 2017, elle remettra son rapport début février 2018 au plus tard. Les pistes qu'elle entend proposer sont de plus en plus détaillées. En effet, si des évolutions ne sont pas à exclure d'ici à la remise du rapport et si Jean-Michel Blanquer entend bien garder la main sur la décision finale, certaines propositions sont d'ores et déjà quasi certaines d'y figurer, comme la suppression des séries du baccalauréat. En fin de seconde, l'élève ne choisirait plus une série (S, ES, L…), mais des "majeures" et des "mineures", qui s'ajouteraient à des enseignements de tronc commun. L'élève choisira une association de deux majeures, au nombre de huit, neuf ou dix, qui seraient fixées au niveau national, selon l'hypothèse retenue. Ce système de majeure-mineure s'appliquerait également aux enseignements technologiques.

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