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Théorie politique

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Utopie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More, du grec οὐ-τοπος « en aucun lieu ») est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. C'est un genre d'apologue qui se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal (qui gouvernerait parfaitement les hommes), une société parfaite (sans injustice par exemple, comme la Callipolis de Platon ou la découverte de l'Eldorado dans Candide) ou encore une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie (l'abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais en 1534), souvent écrites pour dénoncer les injustices et dérives de leurs temps.

Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d'utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Genre opposé, la dystopie — ou contre-utopie — présente non pas le meilleur des mondes mais le pire. Origine du terme « utopie »[modifier | modifier le code] Socialisme utopique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « socialisme utopique » désigne l'ensemble des doctrines des premiers socialistes européens du début du XIXe siècle (qui ont précédé Marx et Engels) tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France.

Ce courant est influencé par l'humanisme et souvent le christianisme social. Il s'inscrit à l'origine dans une perspective de progrès et de foi dans l'homme et la technique. Il connaît son apogée avant 1870, avant d'être éclipsé, au sein du mouvement socialiste, par le succès du marxisme. La notion de socialisme utopique a été conçue par Friedrich Engels et reprise par les marxistes (qui l'opposent à la notion de socialisme scientifique) ; le qualificatif d'utopique, accolé au socialisme, est donc né d'une intention polémique avant d'être ensuite consacré par l'usage.

Origine de l'expression[modifier | modifier le code] Historique synthétique[modifier | modifier le code] Pierre-Joseph Proudhon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre-Joseph Proudhon Philosophe français XIXe siècle Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques, publié en 1846, une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Proudhon est né à Besançon (dans une maison de la rue du Petit-Battant), d’un père garçon brasseur et d’une mère cuisinière.

Intérêt pour la politique[modifier | modifier le code] En 1839, il écrit L'Utilité de la célébration du dimanche, un traité qui contient les germes de ses idées révolutionnaires. Proudhon et la révolution de 1848[modifier | modifier le code] Proudhon à l'assemblée nationale en 1848. Socialisme scientifique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définitions et historique[modifier | modifier le code] Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx et Engels jugent sévèrement les formes de socialisme et de communisme « critico-utopiques » présente dans les œuvres d'auteurs comme Saint-Simon, Owen ou Fourier : à leurs yeux, ces idées se sont perdues dans la réalisation expérimentale de leurs utopies, en négligeant la lutte des classes[2].

L'ensemble des socialistes pré-marxistes tend par la suite à être qualifié de « socialisme utopique », par opposition au socialisme scientifique revendiqué par les marxistes[3]. Le premier auteur à utiliser l'expression « socialisme scientifique » - ainsi que celle de « socialisme utopique » - n'est cependant pas Marx, mais un adversaire politique de ce dernier, Pierre-Joseph Proudhon[4], qui forge le terme en 1840 dans Qu'est-ce que la propriété ?

Marx pense son œuvre à l'aune de la science : Le Capital se veut un traité scientifique. Friedrich Engels. Marxismo. Marxismo El marxismo es el conjunto de movimientos políticos, sociales, económicos y filosóficos derivados de la obra de Karl Marx, economista, filósofo y periodista revolucionario alemán de origen judío,[1] quien contribuyó en campos como la sociología, la economía, el derecho y la historia, y de su allegado Friedrich Engels, quien le ayudó en muchas de sus teorías. Engels acuñó el término socialismo científico para diferenciar el marxismo de las corrientes socialistas anteriores englobadas por él bajo el término socialismo utópico. También se emplea el término socialismo marxista para referirse a las ideas y propuestas específicas del marxismo dentro del marco del socialismo. Las raíces filosóficas del marxismo[editar] Primera edición del Manifiesto del Partido Comunista. Marx tuvo dos grandes influencias filosóficas: la de Feuerbach, que le aportó y afirmó su visión materialista de la historia, y la de Hegel, que inspiró a Marx acerca de la aplicación de la dialéctica al materialismo.

Cornelius Castoriadis. Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes.

Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code] Leszek Kołakowski. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leszek Kołakowski Philosophe occidental Époque contemporaine Leszek Kołakowski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007. Leszek Kołakowski, né le à Radom (Pologne) et mort le à Oxford[1], est un philosophe, historien des idées et essayiste polonais. Biographie[modifier | modifier le code] Kolakowski naquit à Radom, durant la Seconde République de Pologne. Après la Seconde Guerre mondiale, il étudie la philosophie à l'université de Lodz. Spécialiste du marxisme, Leszek Kołakowski est connu pour une étude en trois volumes intitulée Les Courants principaux du marxisme.

Ouvrages traduits en français[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Karl Marx. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Marx. Karl Marx Philosophe occidental Époque contemporaine Karl Marx en 1875 Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale à Trèves, devenue le musée Karl Marx. Études[modifier | modifier le code] Engagement[modifier | modifier le code] À Berlin, il appartient au cercle des « hégéliens de gauche », dénommés aussi « jeunes hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel.

Le journal d'opposition Rheinische Zeitung[modifier | modifier le code] Au début de 1842, certains bourgeois libéraux de Rhénanie, en contact avec les hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au clergé catholique, la Rheinische Zeitung (« Gazette rhénane »). Friedrich Engels. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Engels Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Barmen (une ancienne ville devenue aujourd'hui l'un des quartiers de la ville de Wuppertal) et mort le 5 août 1895 à Londres, est un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx. Après la mort de ce dernier, il assure, à partir des brouillons laissés par son auteur, la rédaction définitive et la publication des livres II et III du Capital. Engels a été militant de la Ligue des communistes et de l'Association internationale des travailleurs.

Biographie[modifier | modifier le code] Marx et Engels. D'une situation industrieuse à la situation de la classe laborieuse[modifier | modifier le code] Il est issu d'une famille d'industriels, son père ayant fait fortune dans l'industrie du textile. En 1842 il s'installe en Angleterre, à Manchester, et travaille dans une société industrielle où son père a des intérêts. Rencontre et révolution[modifier | modifier le code] Lénine. Trotskisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le trotskisme (l'orthographe trotskysme étant également utilisée) peut faire référence : aux idées de Léon Trotski (ou Trotsky), militant communiste révolutionnaire russe, dirigeant aux côtés de Lénine de la Révolution russe de 1917, exclu du Parti communiste de l'Union soviétique en 1927 et banni de l'URSS en 1929 après la victoire de Staline incarnant, selon lui, la bureaucratie russe parasitaire ;à une partie des courants se réclamant du communisme révolutionnaire et opposés au stalinisme, regroupés en 1938 au sein de la Quatrième Internationale.

Les trotskystes, critiquent la dérive bureaucratique stalinienne. Idées générales[modifier | modifier le code] Les trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire, et des idées de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Lénine, et bien sûr de Léon Trotski. Les organisations trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire et veulent mettre fin au capitalisme. Robert Owen. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Owen. Robert Owen Robert Owen, né le à Newtown (comté de Montgomeryshire) et mort le dans la même ville, était un socialiste réformateur gallois. Il est considéré comme le « père fondateur » du mouvement coopératif. Biographie[modifier | modifier le code] L'industriel[modifier | modifier le code] Owen naquit à Newtown, dans le Montgomeryshire, au Pays de Galles, où son père était forgeron. En 1794 ou 1795, il devint le directeur et l'un des associés de la Chorlton Twist Company à Manchester.

Débuts d'œuvre sociale[modifier | modifier le code] Principes[modifier | modifier le code] Les années suivantes, les travaux d'Owen à New Lanark connurent une portée nationale et même européenne. Owen fut en revanche très déçu par le Factory Act (1819), issu d'un projet de législation industrielle dont il fut l'un des artisans. L'utopie coopérative d'Owen[modifier | modifier le code] Ses enfants[modifier | modifier le code] Charles Fourier. Signature sur un exemplaire de ses ouvrages. Vue de la sépulture. Il était considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique », dont un autre représentant fut Robert Owen. Plusieurs communautés utopiques, indirectement inspirées de ses écrits, ont été créées depuis les années 1830.

Biographie[modifier | modifier le code] En 1808, il pose, dans son ouvrage Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, qu’il poursuivit sous forme d’un grand traité dit de l’Association domestique et agricole[2]:73, les bases d’une réflexion sur une société communautaire. Bien qu’inachevé, cet ouvrage monumental, auquel il avait consacré les six derniers mois de 1821 et les huit ou neuf premiers de 1822[2]:80, est publié en 1822[2]:68. Dans les dernières années de sa vie, Fourier connaît un début de notoriété, mais il reste un homme solitaire. Charles Fourier meurt célibataire à Paris le 10 octobre 1837 et est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris. Totalitarisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le totalitarisme est l'un des trois grands types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme.

C'est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. C'est un concept forgé au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres, avec une apparition concomitante en Allemagne et en URSS. Le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité[1]. » L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Les origines du concept[modifier | modifier le code] L' adjectif « totalitaire » (« totalitario ») apparut en Italie dès le mois de mai 1923 (on prête parfois son invention à Giovanni Amendola[4],[5], opposant et victime du fascisme).

Des définitions diverses[modifier | modifier le code] Définition selon Hannah Arendt[modifier | modifier le code] Claude Lefort. Claude Lefort (1924 - 3 de octubre de 2010[1] ) fue un filósofo francés conocido por su reflexión sobre la noción de totalitarismo, a partir de la cual construyó entre los años 1960 y 1970 una filosofía de la democracia como el régimen político donde el poder es un lugar vacío, inacabado, siempre construyéndose donde se alternan las opiniones y los intereses divergentes.

Antiguo director de estudios en la École des hautes études en sciences sociales, era miembro del Centro de Investigaciones Políticas Raymond-Aron perteneciente a esta escuela. Trabajó particularmente sobre Maquiavelo, Merleau-Ponty y sobre los regímenes del bloque del Este. Carrera[editar] Ingresa en la asociación francesa de filosofía en 1949 y obtiene un doctorado en letras y humanidades. Enseña sucesivamente en la Sorbonne, en la Université de Caen y en la EHESS. En el seno del grupo Socialisme ou barbarie, participa en un movimiento de desmitificación del Marxismo.

Concepción del totalitarismo[editar] Atlantide. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Carte fantaisiste de l'Atlantide (1665) de : Athanasius Kircher, Mundus Subterraneus (le nord est en bas). Récit du Timée[modifier | modifier le code] Selon Critias, son arrière-grand-père Dropidès[1] s'est vu confier par le législateur Solon (VIe siècle av. J. -C.) une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs au cours d'un voyage d'études qu'il entreprit en Égypte en -570[2] sous domination Perse à cette époque.

Aux dires du prêtre, « En ce temps-là, on pouvait traverser cette mer Atlantique. . — trad. Le prêtre entreprend ensuite de narrer la lutte des Hellènes menés par Athènes, puis d'Athènes seule, contre les soldats atlantes venus des îles « du fond de la mer Atlantique », événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. . « Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d'un seul coup sous la terre et, de même, l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. C. Thomas More. Exposés. Altermondialisme. Autogestion. Vers une société sans État. Pierre Clastres. Distopía. Les Oiseaux (Aristophane) 1984 (roman) Le Meilleur des mondes. Fahrenheit 451. Iran. Guerre. Mao Zedong. Petit Livre rouge. Georg Wilhelm Friedrich Hegel. Dialectique. Emmanuel Kant. Carl von Clausewitz. Sun Tzu. Science politique. Giovanni Sartori. Sociologie.

Michel Foucault. Max Weber. Gustave Le Bon. Historia. Mircea Eliade. Hannah Arendt. Quentin Skinner. Pensée critique. Emil Cioran. Raymond Aron. Jacques Ellul. Libéralisme. John Milton. Libertarianisme. Friedrich Hayek. Anarcho-capitalisme. Robert Nozick. Karl Popper. John Rawls. Benjamin Constant.