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#Co-construction

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EOLIEN CITOYEN - Eoliennes en Pays de Vilaine - home. On passe à l'acte | Initiatives positives. EuropaCity : non à « la logique financière » Le projet, qui propose d’urbaniser plusieurs centaines d’hectares du Triangle de Gonesse, est pensé comme une bulle consumériste, sans lien avec le tissu urbain et social, explique un collectif d’architectes-urbanistes. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Collectif Par Frédéric Bonnet, Antoine Brès, Christian Devillers, Antoine Grumbach, David Mangin, Béatrice Mariolle, Christian de Portzamparc, architectes-urbanistes Aux portes du Grand Paris, un grand projet concernant un site stratégique de 800 hectares est en ce moment l’objet d’un débat public. Ce débat est fondamental parce qu’il interroge les conceptions que l’on peut avoir des modes de vivre et de fabriquer la mégapole parisienne. Nous, architectes urbanistes, ne pouvons y être indifférents.

De quoi s’agit-il ? Inopportun 11 800 emplois sont promis. La commission du débat public va rendre compte des discussions et rassembler les avis émis ces dernières semaines. Une mobilisation contre le megaprojet Europacity dans le Val d’Oise. Porté par Auchan et un investisseur chinois, soutenu par la région Ile-de-France et l’Etat, ce projet consommerait quelque 700 hectares de terres agricoles.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux (Gonesse (Val d’Oise), envoyé spécial) Aux cris de « des radis, pas des caddies » ou « des patates et des radis, non à Europa City », des centaines de personnes ont manifesté, dimanche 21 mai, jusque dans le centre-ville de Gonesse (Val d’Oise) pour clamer leur refus d’un projet d’hypercentre commercial promu par le groupe de grande distribution Auchan.

Organisée par le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG), la manifestation, qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant et sous un soleil de plomb, était soutenue par de nombreuses organisations, dont France nature environnement (FNE), Les Amis de la terre, la Confédération paysanne, Solidaires, la CGT d’Ile-de-France ou encore Attac, Biocoop et le réseau d’Amap. 3 décharges, 2 aéroports et 2 autoroutes 12 500 emplois promis. Pour ne jamais aller en maison de retraite, ces seniors ont bâti leur coopérative d'habitants.

Vue d'architecte du futur immeuble Chamarel-Les Barges. (Crédit : Chamarel) Dans la même rubrique "Le troisième âge est devenu un véritable business où l’on propose à des investisseurs de placer leur argent à 6 % pour construire des parcs à vieux", s’insurge Patrick Chrétien, un instituteur à la retraite. Plutôt que de payer "2 000 euros par mois pour se faire animer", lui et une vingtaine d’amis jeunes retraités ont opté en 2009 pour une solution originale : construire un habitat collectif, adapté au grand âge, convivial et écologique. Un défi pour ces sexagénaires, notamment auprès des banques et des collectivités qu’ils ont réussi à convaincre afin d’obtenir trois prêts à hauteur d’1,9 million d’euros et négociés… sur cinquante ans. Immeuble en paille Après quatre ans de conception et deux ans de travaux, le bâtiment baptisé Chamarel - Les Barges – du nom de leur coopérative d’habitants – est enfin sorti de terre dans la commune de Vaulx-en-Velin, en banlieue de Lyon.

Moins cher, plus écolo et convivial... Ils ont bâti leur maison en mode participatif. Expertise, motivation et entraide , les trois mots-clés sur le chantier participatif de Caroline Guilhot-Gaudeffroy. (Crédit : DR) "Sur le chantier, il y a une authentique atmosphère d’entraide, entre des personnes venues d’horizons différents, qui ne se connaissaient pas la veille. " Cofondatrice du cabinet Rond comme un carré, à Beaulieu-lès-Loches, en Indre-et-Loire, l’architecte Caroline Guilhot-Gaudeffroy se consacre à la conception d’habitations bioclimatiques. Fidèle jusqu’au bout à son "engagement", elle a décidé, l’été dernier, de mettre en place un chantier participatif pour construire sa propre habitation bioclimatique – 110 mètres carrés, sur deux étages. Et depuis octobre, elle et sa famille – la jeune femme est maman de deux garçons – résident dans une maison qui respire le bien-être, même si les travaux ne sont pas terminés.

"Il y a encore beaucoup à faire, notamment les finitions, raconte Caroline. La maison bioclimatique en Indre-et-Loire. Habitat participatif : Comment à Bègles, 11 familles ont conçu elles-mêmes leur appartement. Vue sur le second bâtimentd de La Ruche (Crédit : Aquitanis) C’est une première en Gironde. La petite commune de Bègles, au sud de Bordeaux, va inaugurer d’ici quelques jours une résidence participative. Nommée à juste titre La Ruche – bien que contrairement à une vraie ruche, ici, il n’y ait ici pas de reine -, cette habitation d’un nouveau genre accueille onze familles, installées depuis un mois et demi, dans des appartements allant du T3 au T6. Une première expérimentation qui a demandé quatre années de travail collectif avant de voir le jour début août.

Habiter ensemble, chacun chez soi Le slogan de la résidence ? "Habiter ensemble, chacun chez soi" . Concevoir soi-même son appartement Un confort auquel a notamment aidé Hugues Joinau, cogérant du cabinet d'architectes en charge du projet. "Lors d'un projet immobilier classique, on trouve d’abord le terrain, ensuite les architectes. Les murs sont isolés grâce à un mélange de paille et d'argile (Crédit : Dauphins Architecture) Patrick Dubé - Crowdsourcing, coproduction des savoirs, coconstruction, cocréation, codécision. La démocratie participative à Grenoble. "On mange 100 % bio... au prix du non-bio" : comment 20 familles ont créé leur groupement d'achat.

Chaque membre du groupement d’achat est responsable d’un ou plusieurs produits, gère les commandes et l’approvisionnement. (Crédits : Claire Marquis) Comme chaque troisième vendredi du mois depuis sept ans, les membres du groupement d’achat de Champagné Saint-Hilaire se sont réunis à 20h30 pour partager les denrées qu’ils ont récupérées chez leurs producteurs. Cette fois-ci ça se passe chez Gisèle, au lieu-dit Le Courtioux. Elle accueille tout le monde dans son salon. "Quand il y a du fromage à découper, on vient un peu avant ! Découper, peser, ça prend plus de temps". Les agriculteurs chez lesquels ils se fournissent sont installés essentiellement dans les communes environnantes. Intérêt économique sans conteste "Au départ, en 2009 on était cinq ou six familles du coin à se dire qu’à plusieurs on pouvait acheter directement aux producteurs, des produits si possible locaux et biologiques, tout en ayant des réductions comme on achetait en gros" , explique Étienne.

Un joyeux souk organisé. Michel Leclercq a créé un parc éolien citoyen (version courte)