Le Green IT : faire coïncider technologie et développement durable. Comment caractériser le Green IT ?
Quand ce terme et cette démarche ont-ils émergé ? Frédéric Bordage : En 2007, le Gartner Group, grande entreprise de conseil américaine, a employé précisément le terme de « Green information technology ». On peut dire que la désignation d'informatique éco-responsable apparaît à ce moment, qui est aussi celui où Al Gore et le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) reçoivent le prix Nobel de la paix pour avoir éveillé les consciences sur les risques du changement climatique.
Mais, en fait, le concept était déjà mature dès les années 2000, en résonance avec une préoccupation environnementale émergente. L'idée directrice du Green IT est de prendre conscience que le numérique a un impact environnemental et social qu'il est nécessaire de réduire. Les DEEE : définition, enjeux et contexte réglementaire. Directive, loi, décret..
DEEE En 2003, la directive européenne DEEE (2002/96/CE) a pour objectif prioritaire la prévention en ce qui concerne les Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) et, en outre, leur collecte sélective, leur réutilisation, leur recyclage et les autres formes de valorisation de ces déchets. Informatique écologique : qu'est-ce que le green IT ? Grand enjeu du moment avec l’arrivée de technologies toujours plus puissantes, l’informatique écologique a une place majeure dans la société de codage de demain.
On l’appelle également informatique durable ou green IT. Mais alors qu’est-ce que la green IT ? Comment réduire l’impact écologique de l’informatique ? Comment les développeurs informatiques peuvent-ils concilier informatique et écologie ? Informatique durable. L'informatique durable[1],[2], l'informatique verte[3],[4], le numérique responsable[5], ou encore le green IT[6] (appellation officielle en français : éco-TIC[7]) est un ensemble de techniques visant à réduire l’empreinte sociale, économique et environnementale du numérique. Dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), elle conçoit ou recourt à des écotechniques afin de diminuer les impacts que les TIC font subir à l'environnement au cours de leur cycle de vie.
L'informatique durable participe au développement durable par l'écoconception de produits et services numériques, la conception de systèmes d’information durables ou l'optimisation et le changement de modèles d'un TIC[8],[9]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le Journal officiel français du 12 juillet 2009 donne « éco-TIC » comme abréviation de « écotechniques de l'information et de la communication ». Des serveurs informatiques pour chauffer l'eau des piscines municipales. Image d'illustration (Crédit : Defab) Et si demain, l’eau de votre piscine municipale était chauffée par un serveur informatique ?
L'idée n'est pas si farfelue à en croire Benjamin Laplane, cofondateur, avec Thomas Garnier, de la start-up Defab. Près du bassin de la Villette, à Paris, où est exposé son prototype d’unité de récupération de la chaleur au grand public, en marge de la COP21, le trentenaire explique : "Nous avons voulu monter un modèle en rupture avec celui des data center traditionnels, qui nécessitent d’énormes frais de construction et de refroidissement. " Le modèle de Defab mélange efficacité énergétique et informatique, deux secteurs qui s’opposent traditionnellement. L’informatique éco-responsable. L’informatique éco-responsable est une initiative industrielle qui rassemble des idées sur les techniques de l’information et de la communication avec de nombreuses recherches et des points de réflexions effectuées.
La préoccupation sensible, ayant pour base de départ les centres d’exploitations informatiques, s’intéresse aux factures énergétiques qui augmentent à la puissance exponentielle chaque année. L’enjeu économique intégré au sein du système est un indicateur de croissance par rapport aux utilisations des énergies électriques par les ordinateurs et permet de statuer sur les formes d’interventions qui doivent être organisées et mises en place. La consommation énergétique. Impact environnemental du numérique : il est temps de renouveler Internet - Greenpeace France. La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Le gros de cette pollution a lieu au moment de la fabrication du matériel (et non lorsqu'on les utilise). Lutter contre la pollution numérique c’est donc d’abord utiliser moins d’objets informatiques, et les faire durer plus longtemps. La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques. Impact de l'informatique. Les technologies numériques font tellement partie de notre quotidien qu’elles passeraient presque inaperçues, tant nous sommes occupés à échanger des données, consulter Internet ou trouver des infos grâce aux dernières applications sur smartphone.
Des gestes quotidiens qui cachent des besoins importants en énergie et matériaux et pèsent sur la planète. Mais quel est exactement l’impact de l’informatique sur l’environnement ? Les usages numériques qui se multiplient à la maison et au bureau requièrent un nombre croissant d’équipements électroniques. Comment limiter la consommation énergétique de votre parc informatique? Avant d'entreprendre des travaux de grande ampleur pour réduire la consommation énergétique de votre TPE/PME, sachez que vous pouvez réaliser des gestes simples et gratuits au quotidien, en vous attaquant à votre parc informatique.
En effet, ce dernier est une source de consommation énergétique significative qui peut être diminuée très simplement. Renouveler le parc informatique Si les ordinateurs de l'entreprise datent de plus de dix ans, il est peut-être temps de les changer. A court terme, ce changement représente un coût assez élevé, mais à moyen terme, les économies réalisées sur votre facture d'électricité amortiront assez rapidement le coût de l'achat de serveurs et ordinateurs qui actuellement optimisés pour consommer le moins d'énergie possible.
Le Developpement Durable et le green IT. Qu'est-ce que le Développement Durable ?
Le développement durable (DD) est en résumé l'art de concilier croissance économique et prise en compte de l'humain et de l'environnement. Définition plus précise : En 1987, le le rapport Brundtland a définit le développement durable comme : un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Green IT et Développement Durable. Informatique : l'empreinte carbone des entreprises - Entreprise. Rien n’est plus difficile à estimer aujourd’hui que la pollution mondiale des réseaux informatiques.
Il faudrait pour cela surveiller ou monitorer les installations informatiques de manière assidue, chose difficilement réalisable. Afin d’établir un verdict partiel et probabiliste sur le sujet, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a conduit en parallèle avec des spécialistes de l’audit énergétique l’expérience « Conso IT » dans 50 entreprises de toutes tailles de l’ouest de la France. Empreinte carbone : Un échantillon de 72 000 personnes Mesurer l’empreinte carbone des équipements informatiques se révèle bien plus difficile à réaliser qu’il n’y parait: il faut différencier précisément la part de l’électricité consacrée au parc informatique du reste des consommations électriques, le parc informatique fonctionnant parfois de jour comme de nuit.
Un bilan informatique encourageant. Substances dangereuses. Malheureusement, le matériel informatique n’est pas vraiment vert et contient plusieurs substances toxiques et métaux lourds certains même cancérigènes comme le Plomb, le cadmium, le mercure et le chrome. Le mercure: Du mercure est présent dans les écrans plats de télévision autant que d’ordinateur de bureau ou portable. Ordinateurs et pollution. Le recyclage de tous les composants, suivant le système de collecte et de traitement mis en place, peut s’avérer coûteux, et représenter un bénéfice limité sur le plan environnemental (transport et démantèlement des différentes matières, fonte, refaçonnage etc..).
Le rapport "Ordinateurs et environnement" publié par l’Université des Nations Unies confirme qu’envisager une deuxième vie aux ordinateurs actuels au lieu de les démanteler économiserait de 5 à 20 fois plus d’énergie. Il suffirait de récupérer lors du renouvellement du parc informatique des sociétés ou administrations, les PC en état pour la maison, l’école ou les associations. Enfin, de nombreuses ONG dans les pays du nord comme du sud, travaillent sur la diminution de la fracture numérique et récupèrent les vieux ordinateurs pour les retaper et les envoyer en Afrique notamment.
3. Que deviennent les DEEE ? Que deviennent les équipements électriques et électroniques quand ils arrivent en fin de vie ? Pourquoi une partie se retrouve-t-elle dans les pays du Sud ? Pourquoi sont-ils exportés illégalement ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la fin de vie de ces déchets dangereux mais néanmoins valorisables… Que faire des équipements électriques et électroniques en fin de vie ? Qu’est-ce qu’un DEEE ? Un Déchet d' Equipement Electrique et Electronique, ou DEEE, est un équipement en fin de vie alimenté grâce à des courants électriques ou des champs électromagnétiques, c'est à dire, tous les équipements fonctionnant avec une prise électrique, une pile ou un accumulateur (rechargeable).
Les consommables (cartouches, CD...) ne sont pas considérés comme des DEEE au titre des réglementations existantes, sauf s'ils font partie intégrante du produit au moment de sa mise au rebut. Les solutions pour une informatique éco-responsable. Le cloud éco-responsable : Est ce possible ? Bonnes Pratiques Archives - Green IT.