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Lecture numérique

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Depuis quelques années, je constate une recrudescence d'élèves incapables de concentration et très remuants. Après brève discussion, il apparait que ce sont pour leur immense majorité de gros utilisateurs d'ordinateurs.


A l'heure où l'éducation nationale insiste sur la "révolution numérique", je m'interroge. Banques de Ressources Numériques pour l'École. Ce que la surconnexion fait à notre cerveau. Notre incapacité à se concentrer avec nos écrans commence à devenir un marronnier. Mais à en croire le succès du récent article que nous avons posté « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens », c’est un sentiment profondément partagé - et confirmé par plusieurs travaux de chercheurs. Un documentaire à revoir sur Arte a rencontré plusieurs de ces chercheurs et dresse un état des lieux inquiétant de l’évolution de nos capacités d’attention. Au travail : stress et temps perdu Cindy Felio, de l’université Bordeaux-Montaigne, a étudié l’effet des technologies d’information et de communication sur les cadres.

Elle souligne l’intense pression éprouvée par un grand nombre de cadres, qui parlent du « burn-out » comme d’une menace familière et réelle. En moyenne, un cadre est interrompu toutes les 6 minutes30 % de la journée d’un salarié se passe à gérer des mails1 cadre sur 2 ne s’autorise pas à déconnecter Diminution du temps moyen de concentration Surcharge cognitive. La lecture sur écran rend idiot. Le cerveau des enfants du numérique. Une étude affirme qu’on mémorise moins bien sur Kindle que sur papier. La chercheuse norvégienne Anne Mangen, spécialiste de la numérisation de la lecture à l’université de Stavanger, a mené une étude sur cinquante personnes.

Tous ont reçu la même nouvelle de 28 pages à lire, la moitié sur Kindle, la moitié sur papier. Les résultats, confirmant une intuition spontanée, suggèrent qu’on mémorise moins bien l’intrigue et la chronologie des événements sur liseuse. « La sensibilité cutanée et la réaction tactile d’un Kindle ne soutiennent pas de la même manière la reconstruction mentale d’une histoire qu’un livre de poche imprimé.

Quand vous lisez sur papier vos doigts sentent une pile de pages s’amasser sur la gauche et rétrécir à droite. Vous sentez physiquement la progression, au-delà du visuel. [...] L’universitaire avait déjà travaillé sur la réception émotionnelle de la littérature, qui différerait sur iPad et sur papier, et sur la lecture comparée de fichiers PDF et de texte imprimé. Lire sur The Guardian.com (en anglais) TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision.

Jeunesse, éducation, avenir, partie 1. Jeunesse, éducation, avenir, partie 1. Jeunesse, éducation, avenir - partie 4. Jeunesse éducation, avenir, partie 3. Forum LH 7 mai 2010, Alain Giffard. Forum LH 7 mai 2010, Thierry Baccino. Forum LH 7 mai 2010, Claire Belisle. Débat entre Mario Asselin et Antonio Casilli Génération Y Mythe ou réalité? Hondelatte Dimanche - La fin de lécriture manuscrite - 9 Juin 2013 1 - 2. Rapport_iPad_Karsenti-Fievez_FR.pdf.

Contribution Valérie

Lenfant et les écrans - Avis de l'Académie des sciences remis le 17 janvier 2013. Biais cognitifs insolites : L'effet Google et la mémoire homme-machine. Décrit et mis en évidence par Betsy Sparrow (Columbia), Jenny Liu (Wisconsin) et Daniel M. Wegner (Harvard) en Juillet 2011, l'effet Google est la tendance à oublier l'information facilement accessible si on la cherche sur Internet à partir des moteurs de recherche (tel que Google, Yahoo, etc...), plutôt que de la retenir en mémoire (par rapport à l'information peu accessible).

Google-brain Notre mémoire se transformerait-elle en moteur de recherche? La philosophie et les stratégies qui sous-tendent l'élaboration et le perfectionnement du célèbre Search engine, ont toujours consisté à mimer le plus parfaitement possible "ce que ferait un cerveau humain lorsqu'il recherche une information", de sorte que Google fasse exactement ce que l'on ferait (mais beaucoup plus rapidement et de façon automatique) si l'on souhaitait chercher une information dans la mémoire collective que représente le web d’aujourd’hui.

Mémoire sémantique vs mémoire index Ainsi que l'expliquent les auteurs de l'étude : Le danger des livres électroniques - Projet GNU - Free Software Foundation (FSF) L'original de cette page est en anglais. Inscrivez-vous à notre liste de diffusion (en anglais) concernant les dangers des livres électroniques. À une époque où les entreprises dominent nos gouvernements et écrivent nos lois, chaque avancée technologique leur offre une bonne occasion d'imposer des restrictions supplémentaires au public. Les technologies qui auraient pu nous donner plus d'autonomie sont à la place utilisées pour nous enchaîner. Avec les livres imprimés, vous pouvez les acheter en liquide, de manière anonyme,alors vous en êtes propriétaire ;vous n'êtes pas obligé de signer une licence qui restreint l'usage que vous en faites ;le format est connu, et aucune technologie privatrice (propriétaire) n'est requise pour lire le livre ;vous pouvez donner, prêter ou vendre le livre à quelqu'un d'autre ;vous pouvez, physiquement, scanner ou photocopier le livre, et c'est parfois même légal sous le régime du copyright ;personne n'a le pouvoir de détruire votre livre.

Haut de la page. Lecture numérique et culture écrite, par Alain Giffard | skhole.fr. François Morellet - Emprunt n°7 - 1997, gravure sur inox brossé Le débat lancé par Nicholas Carr en Août 2008 ("Is Google making us stupid? ") a ouvert, en grand et soudainement, le débat sur la lecture numérique. La lecture numérique a en effet cessé d’être une simple « tendance technique », dans le sens de Leroi Gourhan. Elle est devenue une pratique culturelle, c’est-à-dire qu’un milieu humain associé s’ordonne autour d’un nouveau dispositif technique. La question de départ pourrait être: « est-il concevable de lire à l’écran? Elle devient ensuite: "la lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique, comprise comme la lecture du texte imprimé, essentiellement du livre, telle qu’on l’apprend à l’école? " Plus généralement encore: comment la lecture numérique, comme culture et comme pratique, prend-elle place dans la culture écrite?

Dans cette perspective, notre point de départ doit être le reflux de la culture écrite, et plus particulièrement de la lecture. Science et Vie - Septembre 2009. Un article célèbre : Is Google making us stupid ? Selon Thierry Baccino, la lecture sur écran solliciterait davantage notre cerveau. Miratech : Publications. Regards d'Experts - eye tracking - lecture web. La lecture occidentale se fait de gauche à droite. Et pourtant, les pages web ne sont pas forcément regardées de gauche à droite.

On recense beaucoup de théories sur la façon de lire des pages web. Certaines sont vraies sur des cas très précis. La plupart sont fausses. Voici un florilège des plus célèbres. Idée reçue n°1 : on lit les pages web de gauche à droite C’est l’idée reçue la plus répandue, parce qu’elle est la plus logique. C’est faux dans presque tous les cas. Le seul cas où on lit de gauche à droite, c’est quand on lit un texte, avec l’intention de le lire en entier et d’en comprendre le contenu. La lecture d’un texte se fait effectivement de gauche à droite. Même dans ce cas, le regard ne suit pas une trajectoire strictement linéaire.

On trouve un autre exemple de lecture de la gauche vers la droite sur le site de notre client Correctmot. Les deux premiers paragraphes ne sont pas lus de gauche à droite.Ils sont parcourus rapidement du haut vers le bas. Conclusion. Regards d'Experts - eye tracking - Tests utilisateurs - on parcourt le journal sur l'iPad, on le lit sur le papier. Miratech s’est intéressée à la différence de lecture entre l’iPad et le journal papier. Conclusion : on parcourt le journal sur l’iPad, on le lit sur le papier. Nous avons mené une étude pour analyser les différences de lecture entre une tablette iPad et un journal papier. Pour le support de l’étude, nous avons utilisé une version iPad et une version papier du journal 20 minutes. Nous avons enregistré le regard de participants avec notre technologie eye tracking adaptée et nous avons mesurél’impact mémoire des articles et des publicités.

Notre post précédent révèle déjà que la lecture sur iPad est plus superficielle que sur un journal papier. Nous avons continué à analyser les résultats en nous concentrant sur la durée moyenne de lecture totale, le nombre d’articles parcourus et le nombre de publicités vues. Regards sur la une du journal iPad et du journal papier Nombre d’articles parcourus : avantage à l’iPad Le résultat le plus important se situe dans le nombre d’articles parcourus. Test utilisateurs Miratech - comparaison entre la navigation sur un iPad et sur un ordinateur. Miratech a réalisé une étude comparant la navigation Internet entre iPad et ordinateur. Conclusion : on explore sur l’iPad, mais on achète sur un ordinateur. Notre étude mesure la navigation Internet sur différents supports. Un échantillon de 20 utilisateurs équi-répartis, familiers avec l’iPad, a été testé dans nos laboratoires de test utilisateur.

Il leur était demandé de naviguer sur cinq sites web connus en France disposant aussi d’une application iPad (Amazon, La Redoute, Allociné, Les Pages Jaunes et Voyages SNCF). Nous avons testé les navigations de chaque participant sur les supports suivants : sur le site Internet, à partir d’un ordinateursur le site Internet, à partir d’un iPadsur l’application optimisée pour l’iPad (l’app) Une rotation homogène du support a été effectuée lors des tests afin d’atténuer le biais de l’effet d’apprentissage. Regards sur un site Internet et sur son application La navigation web sur ordinateur reste la plus efficace Le swipe c’est fun ! Conclusion. Regards d'Experts - eye tracking - La lecture sur un iPad est plus superficielle que sur un journal. Miratech s’est intéressée à la différence de lecture entre l’iPad et le journal papier. On se souvient bien mieux d’un article lu sur un journal papier que d’un article lu sur un iPad. . Notre étude analyse les .

Nous avons demandé à un échantillon représentatif de participants de lire des informations similaires sur la version papier du journal 20 minutes et sur la version iPad. Les participants à l’étude étaient habitués à l’utilisation de l’iPad, Nous avons ainsi évité les biais liés à l’apprentissage de l’iPad (découverte des fonctionnalités, envie de jouer avec le zoom…). Les participants étaient libres de . Pendant leur lecture, nous avons mesuré leur comportement. Durée de lecture d’un article : pas de différence Le temps de lecture moyen d’un article sur chacun des supports est similaire. Un utilisateur met en moyenne 1 minute 11 secondes pour lire un article sur papier contre 1 minute 13 secondes sur iPad. . Répartition du regard identique sur un iPad et sur un journal papier.