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Commerce, consommation

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« L’amour soudain des Français pour leur petit commerce confronte le consommateur à ses propres contradictions » Analyse.

« L’amour soudain des Français pour leur petit commerce confronte le consommateur à ses propres contradictions »

La France se languit. Près d’un an après l’irruption de la pandémie de Covid-19, les utopies romantiques du premier confinement imaginant un « monde d’après » ont été balayées pour faire place au cynisme d’une vie où l’on ne peut guère que travailler et consommer. Le marché de la seconde main défie les enseignes de mode. Une robe Zara vendue chez Auchan pour 8 euros : le marché de l’habillement n’en est plus à une contradiction près.

Le marché de la seconde main défie les enseignes de mode

Alors que la vente d’articles de seconde main connaît une nouvelle jeunesse grâce au Net, les distributeurs multiplient les initiatives pour capter ce marché estimé à plus de 1 milliard d’euros en France, en croissance de 10 % par an, selon l’Institut français de la mode. Zalando, site allemand qui vend chaussures et vêtements, a annoncé, le 21 septembre, qu’il étendra prochainement son rayon de produits d’occasion à la France, après l’avoir lancé en Allemagne et en Espagne. L’enseigne d’hypermarchés Auchan est, elle, en train d’installer des rayons de vêtements de seconde main dans ses magasins. Pourquoi cette ruée ? « Si vous voulez que je continue, achetez-moi quelque chose, sinon je meurs » : le petit commerce à l’agonie. « Je commence vraiment à me poser des questions sur la survie de mon commerce. » Claudio Mancini, spécialisé dans les vêtements et accessoires vintage, ne sait toujours pas quand il pourra rouvrir son magasin, A l’élégance d’autrefois, dans le 4e arrondissement de Paris.

« Si vous voulez que je continue, achetez-moi quelque chose, sinon je meurs » : le petit commerce à l’agonie

Jean Castex a douché les espoirs de ceux qui souhaitaient rouvrir rapidement. Les commerces « resteront [fermés] au moins pendant quinze jours supplémentaires », a annoncé, jeudi 12 novembre, le premier ministre, tout en laissant la porte ouverte pour une réouverture, sous conditions, à partir du 1er décembre, si la situation sanitaire le permet.

Comment le « cashback » redynamise les commerces de centre-ville. En cette période post-confinement, les territoires se montrent très attentifs à la reprise d’activité de leurs commerces.

Comment le « cashback » redynamise les commerces de centre-ville

Une démarche à laquelle la start-up montpelliéraine Keetiz, fondée en 2015, entend contribuer. Elle a mis au point une solution de génération de trafic en magasin basée sur la stratégie de la récompense – « cashback ». Le principe est simple : chaque achat donne droit au consommateur au reversement d’une part du montant payé, l’incitant à fréquenter davantage les commerces partenaires. « Ce cashback est effectué directement sur le compte du consommateur, il lui suffit de télécharger une application à laquelle il peut connecter en toute sécurité son compte bancaire.

Le marché de la seconde main défie les enseignes de mode. Auchan annonce la suppression de 1.475 postes en France. La direction d’Auchan Retail France a annoncé mercredi un plan qui prévoit la suppression de « 1.475 postes », pour « adapter » « son organisation aux nouvelles attentes des consommateurs et des citoyens ». « Ce projet aboutirait à la suppression nette de 1.088 emplois actuellement occupés (1.475 postes seraient supprimés, dont 10 vacants, et 377 postes seraient créés) », écrit-elle dans un communiqué, alors qu’un comité social et économique extraordinaire se tient depuis mardi à Hem, près de Lille.

Auchan annonce la suppression de 1.475 postes en France

Parmi les métiers concernés figurent le service après-vente, des managers des caisses, les ressources humaines, des contrôleurs de gestion, des métiers administratifs. Villes moyennes-espaces privilégiés de la consommation locale. (2) Liseuse. Livret commerce de demain VF web. Note de cadrage CC CAHC commerce de demain 27. Cp peripherie commerciale. Commerces de proximité : en finir avec le dogme du « no parking, no business » Le commerce de centre-ville se porte mal.

Commerces de proximité : en finir avec le dogme du « no parking, no business »

Ce phénomène a été très bien décrit par des auteurs tels que Olivier Razemon (Comment la France a tué ses villes) ou Franck Gintrand (Le jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes). S’il ne fallait retenir qu’un seul chiffre : le taux de vacance commerciale moyen dans les centres-villes est passé de 7,2% en 2012 à 11,9% en 2018. Ce sujet sera sans nul doute au cœur des débats pour les élections municipales de mars prochain.

Mais s’il y a un consensus sur les causes de ce déclin (surabondance de zones commerciales en périphérie des villes – on est passé de 500 à 2000 hypermarchés en France entre 2008 et 2018 - et croissance exponentielle du e-commerce), il n’en sera pas de même sur les remèdes à mettre en œuvre. Comment se déplacent les clients des commerces de proximité ? Le CEREMA vient de publier une étude intitulée Mobilité et commerces - Quels enseignements des enquêtes déplacements ? D’où viennent ces clients ? WEF AM17 FutureofRetailInsightReport. Animation Territoriale – Agence d'urbanisme de l'Artois (AULA) Retour sur la plénière d’ouverture du 19 septembre Dans le cadre du programme d’animation territoriale 2018 de l’AULA, Monsieur Alain Wacheux, Président de l’Agence, a lancé le 19 septembre dernier le cycle de conférences débats et d’ateliers sur« le Commerce de Demain » qui se déroulera de septembre 2018 à avril 2019.

Animation Territoriale – Agence d'urbanisme de l'Artois (AULA)

Ce cycle sera animé par Monsieur David Lestoux, conférencier et expert qui a participé à la mission prospective sur la « revitalisation commerciale des villes petites et moyennes » et rédigé le rapport support au programme national « Action Cœur de Ville ». La plénière d’ouverture s’est déroulée à la Fabrique, nouveau lieu dédié à la Smart City à Béthune, devant un auditoire de plus de 70 acteurs politiques, économiques et institutionnels du territoire d’intervention de l’Agence.