Pacifier Rio. Aussi célèbre pour sa vibrante culture populaire que pour sa violence, Rio de Janeiro est depuis 2008 le lieu d’une expérience unique : c'est à cette date que le gouvernement de la ville s'est lancé dans une vaste campagne de sécurisation des favelas, en vue de la Coupe du monde de football 2014 et des Jeux olympiques de 2016.
Depuis plus de trente ans, celles-ci sont sous la coupe de trois principaux gangs de trafiquants de drogue. Mais les patrons des collines de Rio ont désormais changé. Dans une quarantaine de favelas, les trafiquants ont cédé la place à une police de proximité spécialement créée, les « unités de police pacificatrice ». Pour la première fois, ces quartiers « reconquis » ont vu débarquer des investisseurs publics et privés pour installer le téléphone, Internet, l’électricité ou encore l’eau courante. COUPE DU MONDE : le Brésil use de violence en réponse à une manifestation pacifique d'indigènes. Les chefs Raoni Metuktire et Megaron Txucarramae, entourant Sheyla Juruna, quelques minutes après avoir été gazés aux abords d’un stade de la coupe du monde, à Brasilia, le 27 mai 2014 (Photo : Gert-Peter BRUCH / Planète Amazone) Brasilia, mardi 27 mai - C’est dans un contexte politique marqué par l’année électorale et une volonté de croissance économique exponentielle que 400 leaders indigènes, dont les Chefs Kayapo RAONI Metuktire et MEGARON Txucarramãe - en prélude à leur venue prochaine en Europe -, ont commencé à se réunir pacifiquement, mardi 27 mai à Brasilia, devant les pouvoirs exécutifs et judiciaires brésiliens, pour interpeller la communauté internationale.
Ce même jour a été mis en ligne, sur la chaîne youtube de Planète Amazone, un spot de soutien lancé par Bernard Lavilliers. Cette mobilisation, qui se poursuit les 28 et 29 mai, marque la première étape du ‘S.O.S. Brazil Police Brutality - Trouble Ahead Of World Cup 2014. No foul play Brazil! Brésil : la police charge une manifestation anti-Mondial d'Indiens et de travailleurs. Des manifestants anti-Mondial se sont à nouveau rassemblés mardi après-midi aux abords du stade Mané Garrincha à Brasilia.
Parmi eux des Indiens, des militants, des travailleurs sans-toit et de tout âge. Anonymous #OpMundial2014. Lettre d'un Brésil qui continue de manifester. C'est par le coup de sifflet de la violence policière que vient de s'ouvrir la Coupe du monde au Brésil.
Le ballon lancé, l'espace public est devenu le théâtre d'un match âprement disputé contre l'Etat, qui a fait entrer l'armée pour défendre l'ordre. Au-delà de São Paulo, où la Seleção [équipe du Brésil] jouait son premier match, les villes de Belém, Brasília, Belo Horizonte et Rio de Janeiro se sont parées de vert et de jaune et de manifestations de rue. Une occasion manquée Les manifestants dénoncent les violations des droits commises durant les préparatifs du Mondial et ont fait connaître leur ordre du jour et leurs revendications à toute la presse internationale qui suit de près ces événements. Face à ce Big Brother toujours avide d'images d'affrontements, il y a eu une occasion manquée : celle de célébrer la maturité de notre démocratie en évitant une répression démesurée. Druidlassy : .#OpWorldCup #NaoVaiTerCopa ...
VIDÉOS : La vérité sur la Coupe du monde Brésil 2014. ChatdlaCasse : Les indignés sont de retour ... OccupyWallStNYC : #NaoVaiTerCopa #NaoWorldCup ... Au Brésil, Dilma Rousseff défend son bilan avant le Mondial. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Bourcier (Brasilia, envoyé spécial) Sur une pelouse, le Brésil possède de sérieux atouts pour remporter la prochaine Coupe du monde.
A une semaine du coup d'envoi, qui sera donné le 12 juin à Sao Paulo, la Seleção se porte bien et maîtrise ses adversaires en matchs amicaux avec une aisance déconcertante. Sur le terrain politique, la bataille paraît en revanche d'ores et déjà perdue. Jamais dans l'histoire du pays une telle vague de mécontentement ne s'était exprimée contre l'organisation d'un Mondial. La coupe du monde de football vue depuis l’espace. Les satellites Pléiades construits par Airbus Defence & Space ont photographié les 12 stades qui accueilleront cette compétition au Brésil.
D’autres satellites joueront un rôle décisif en retransmettant dans le monde entier les matches. Les deux Pléiades 1A et 1B sont des satellites d’observation de la Terre de l’agence spatiale française CNES. In Pictures: Brazil poverty vs super stadia - In Pictures. Fifa go home : contre la coupe du monde de football - Tuxboard. Quand la coupe du monde n’est pas désirée La coupe du monde 2014 commence demain mais certaines personnes ne se réjouissent pas de la venue de cet événement planétaire.
En témoigne les graffitis anti-coupe du monde qu’on a pu retrouver sur les murs brésiliens. Désormais c’est le slogan FIFA GO HOME qui navigue un peu partout. Les protestations concernant l’organisation de cette coupe du monde au Brésil sont fondées sur le gaspillage de l’argent. En effet, la population dénonce les sommes exorbitantes dépensées pour le mondial alors que cet argent aurait pu être investi dans des réformes sociales et dans des améliorations pour le pays. World Cup 2014: 17 Pictures Of Shocking Violence As Police 'Open Live Fire' On Anti-Fifa Protesters. Timeline Photos - Occupy Brussels Belgium. Eric Cantona a un message pour vous. Eric Cantona © Amnesty International UK De Sugarloaf et Corcovado à la plage de Copacabana et de ses favelas, à l’occasion de « Looking for Rio », Eric Cantona nous accorde une interview revenant sur la coupe du monde au Brésil et la future au Qatar.
En cherchant à capturer ce phénomène, Eric Cantona cherche à découvrir l'histoire du football à Rio à travers quatre clubs mythiques : Flamengo, avec ses 39 millions de fans; Fluminense; Vasco de Gama, fondé par les immigrants portugais et le symbole du combat contre le racisme au Brésil; et enfin Botafogo, donnant au monde des grands noms du football. A l'heure de la coupe du monde 2014, où le sujet de la sécurité, de son prix et des violations des droits humains sont omniprésents, le charismatique Cantona nous raconte l'histoire de cette ville où le football est plus qu'un jeu, une façon de vivre. Dans cette interview accordée à Amnesty International, Cantona revient sur la sortie de son documentaire "Looking for Rio".
Quand l’OCDE profite du mondial pour sonder la vie après le foot. Porte Manteau du designer catalan Rafael Rodriguez de RS Barcelona, pour raccrocher les crampons et réfléchir à la suite Alors que 60 % des brésiliens jugent que l’organisation de la Coupe du monde est une mauvaise chose pour le Brésil (écoles, soins de santé et autres services publics auraient pu bénéficier des 11 milliards de dollars - 8 milliards d'euros - investis estiment-ils), l'OCDE a profité de l'événement pour lancer la version portugaise de son Indicateur du Vivre Mieux.
Si vous en doutiez, l'organisation internationale entend montrer "qu'il y a plus que le foot dans la vie". Le bien-être "crowdsourcé" Créé en 2011, l'indicateur du vivre mieux a été conçu afin de réfléchir aux alternatives au PIB et inviter les citoyens à créer leur propre indicateur de bien-être. Kiyo montre la face cachée de la Coupe du Monde. À l’heure d’une Coupe du Monde festive et joyeuse, Kiyo choisit de vous montrer la face cachée du Brésil que les médias se refusent de diffuser.
Depuis un mois, le Brésil est sous le feu des projecteurs. Entre fête populaire et inégalités, les médias internationaux choisissent bien souvent de diffuser des reportages sur la fête populaire plutôt que de nous montrer la face beaucoup moins glorieuse du Brésil. Face à cela, des associations luttent pour divulguer la vérité sur la situation au Brésil aux populations mondiales.
L’association belge, Kiyo est l’une d’entre elles. L’association Kiyo, agit dans les zones sensibles du monde (Indonésie, Inde, plusieurs pays d’Afrique et au Brésil) pour que tous les enfants jouissent d’une égalité de chances et d’une opportunité de prendre leur futur en main. Why does FIFA ignore over 200 tribes living in Brazil ?
Rio de Janeiro, São Paulo, Porto Alegre and Curitiba stadiums These cities are in states which today have some of the most acute land conflicts. The tribes living in the south of Brazil – the Guarani Mbyá, Guarani Ñandeva, Kaingang, Xokleng and Xetá – live on tiny parcels of land, as colonists have stolen most of their territory. Threatened tribe: The Xetá were almost entirely wiped out in the 1950s, as their lands were taken from them. By 1999 there were just 8 survivors, three men and five women, all of them related. The Guarani have had their ancestral lands stolen from them by ranchers and sugar-cane farmers, who have razed their forests.
. © Paul Borhaug/Survival International Maracanã, Rio de Janeiro Maracanã is an indigenous Tupi word meaning parrot. This colonial mansion was home to the first institute of indigenous cultural research in Brazil in 1910.