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Marché du Carbone

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La ruée des Emirats arabes unis sur les forêts africaines. Une poignée de main et un sourire discret. Le 25 mars, le cheikh Ahmed Dalmook Al-Maktoum, accompagné du ministre libérien des finances, ne laisse rien transparaître devant les photographes. Ce jeune membre de la famille régnante de Dubaï, au sein des Emirats arabes unis (EAU), vient pourtant de signer un protocole d’accord d’une ampleur inédite avec Monrovia. Celui-ci prévoit que le gouvernement du Liberia cède pour trente ans à la société qu’il dirige, Blue Carbon LLC, des droits exclusifs sur un million d’hectares de ses forêts, soit 10 % de la surface de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Lire aussi la chronique : Article réservé à nos abonnés Pétrole : « le grand écart » entre Vienne et Dubaï « Ce partenariat marque un tournant pour Blue Carbon », explique alors le prince à la presse émiratie. . « Echapper à ses responsabilités » Sur son site, Blue Carbon affirme simplement vouloir « aider » les pays à tirer avantage de ce mécanisme. Ces accords sont pour l’instant préliminaires. Rejoindre. BLUE CARBON. Climat : le Parlement européen adopte la réforme du marché carbone pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Parlement européen a adopté mardi 18 avril l’essentiel de l’ambitieux plan climat de l’Union, dont la vaste réforme de son marché carbone et la « taxe carbone » aux frontières pour verdir ses importations. L’extension du marché carbone au logement et au transport pour les particuliers a été le point le plus controversé, en pleine période d’inflation.

Un fonds social est prévu pour atténuer les conséquences pour les plus pauvres. « Ensemble nous allons faire de l’Europe le premier continent neutre climatiquement », s’est félicitée la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui a appelé les Etats membres à parachever cette dernière étape. Parallèlement à ce plan climat, les Vingt-Sept préparent des législations pour accroître la compétitivité de leurs industries vertes face au plan américain de subventions massives et aux investissements colossaux de la Chine dans le secteur.

Réforme du marché carbone « Taxe carbone » aux frontières Fonds social Newsletter « Chaleur humaine » Climat : l'Union européenne réforme en profondeur son marché carbone. Après d'âpres négociations, Parlement et Etats membres sont parvenus dimanche à un accord plus contraignant sur les émissions de CO2. Article rédigé par Publié le 18/12/2022 09:51 Temps de lecture : 2 min. Des avancées pour le climat en Europe. Dans le cadre du plan climat européen, la gestion des "permis à polluer" va changer drastiquement. Ce mode de gestion ne se limitera pas à l'industrie et concernera aussi le secteur maritime, les émissions des vols aériens intra-européens (pour lesquels les quotas gratuits actuellement alloués seront supprimés). En contrepartie de l'instauration d'une "taxe carbone" aux frontières, l'UE supprimera progressivement les quotas d'émission gratuits distribués jusqu'ici aux industriels européens pour leur permettre d'affronter la concurrence extra-européenne.

Partager : actualités analyses vidéos Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Climat. L’Union européenne adopte une taxe carbone aux frontières pour verdir ses importations industrielles. C’est l’une des mesures-phares pour accélérer la décarbonation de l’industrie du Vieux Continent. L’Union européenne (UE) s’est accordée, mardi 13 décembre, sur les grandes lignes de son mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), un dispositif unique au monde.

Il permettra de taxer, dans les secteurs les plus polluants (acier, ciment, engrais, etc.), les importations de marchandises depuis des pays tiers aux normes moins strictes dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. L’idée est d’éviter un « dumping écologique » ou ce que l’on appelle les « fuites de carbone » – elles verraient les industriels délocaliser leur production hors d’Europe – tout en encourageant le reste du monde à accroître son ambition climatique. « L’UE est la première zone commerciale au monde à mettre un prix carbone sur ses importations.

On en parle depuis plus de vingt ans. Une partie du fonctionnement du mécanisme d’ajustement carbone est désormais établie. Avec sa taxe carbone aux frontières, l’Union européenne est accusée de protectionnisme. C’est une nouvelle source de tension entre les pays développés et les émergents dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le projet de taxe carbone aux frontières, présentée par Bruxelles comme une « contribution à la diminution des émissions au niveau mondial », a été qualifié de mesure « protectionniste » et « discriminatoire » par plusieurs pays émergents. Présentée le 14 juillet, cette taxe, que Bruxelles préfère appeler « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières », fixera un prix du carbone pour les importations de certains produits. Il s’agit d’éviter la délocalisation des industries polluantes dans des pays où les normes sont moins strictes et où les émissions de CO2 ne sont pas taxées comme elles le sont sur le Vieux Continent.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés La fracture Nord-Sud menace le combat pour le climat Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le casse-tête de la taxe carbone aux frontières de l’UE. Le risque de fuites de carbone est ''sérieusement surestimé'' selon les Verts européens. L'industrie serait bien moins menacée que prévu par le durcissement annoncé de la législation européenne sur le climat, selon un rapport publié à quelques jours de la présentation par Bruxelles d'une étude d'impact sur les fuites de carbone. 164 secteurs et sous-secteurs industriels exposés à un risque de ''fuites de carbone'' ont été identifiés en janvier dernier par la Commission européenne. Seuls 13 d'entre eux le seraient réellement, tempère une étude présentée jeudi 20 mai par les Verts européens au Parlement de Strasbourg.

Celle-ci a été réalisée par Climate Strategies, cabinet qui fait référence dans le secteur de l'économie du changement climatique et ayant déjà largement travaillé sur les fuites de carbone. Peur attisée ou risque avéré ? Dès 2013, tous les industriels européens soumis à l'ETS (plus de 11.000 sites sont concernés) devront acheter aux enchères leurs quotas de CO2, délivrés jusqu'ici gratuitement dans leur immense majorité. Marché européen du carbone : Phase 4. Le jeudi 9 novembre 2017, le Conseil et le Parlement européens ont conclu un accord provisoire pour préparer la Phase 4 du très controversé marché du carbone.

Ce compromis reste à officialiser, mais il mérite d'être signalé car il conclut des mois de discussions entre les États-membres de l'UE, le Parlement et la Commission en vue de réformer le Système communautaire d'échange de quotas d'émission pour l'après 2020. Un marché mal aimé Depuis 2005 les émissions de gaz à effet de serre par les grandes entreprises industrielles et les producteurs d'énergie de l'Union européenne sont assujetties au Système communautaire d'échange de quotas d'émission, plus connu sous le sigle anglais ETS, pour "Emission Trading System". Il s'agit d'une application du principe énoncé par Ronald Coase dans les années 1960 selon lequel une allocation optimale des ressources passe toujours par une définition explicite de droits de propriété. Prix à un chiffre L'encadrement du marché Les subventions au charbon.

For fair and effective climate protection - Carbon Market Watch. Marché du carbone. Un marché du carbone est un système d'échange de droits d'émissions de gaz à effet de serre, de crédits carbone et de quotas carbone. Selon le International Carbon Action Partnership Status Report 2015, 17 marchés du carbone ont été mis en place, concernant moins de 40 % de l'économie mondiale[1]. Le marché du carbone porté par le monde industriel qui préférait cette solution recourant au marché[2], plutôt qu'une simple taxe carbone n'est qu'une des multiples options qui existent pour mettre un prix sur le carbone (voir Prix du carbone). Après une phase de jeunesse en rapide croissance[3] et un portage fort par l'Europe[4],[5], le marché s'est effondré et reste déprimé depuis la crise de 2008 jusque début 2017 au moins. Supposé pouvoir contribuer au développement des énergies renouvelables[6], à ce jour il ne s'est pas montré capable de significativement réduire ni même freiner les émissions en raison d'une chute du prix du carbone [7].

Objectifs[modifier | modifier le code] Marchés du carbone. Utilisation des revenus tirés du marché carbone Conformément à la directive européenne, les recettes des enchères de quotas doivent être utilisés à au moins 50 % dans des mesures environnementales qui limitent le changement climatique. Au niveau européen, ces revenus sont essentiels aux politiques environnementales des États membres. Ils financent, selon les pays, les politiques de développement des énergies renouvelables, les politiques de rénovation énergétique, les mesures d’efficacité énergétique, les programmes de mobilité électrique, ou encore l’action internationale en faveur du climat. En France, le produit de la mise aux enchères des quotas vient financer le plan de rénovation thermique des logements dans le cadre du programme « Habiter Mieux » de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).

Ce programme est destiné à financer la rénovation énergétique des habitations les plus défavorisées (travaux d’isolation, rénovation, etc). Les revenus d’enchères Appels à projets NER300. Climat : l’Europe tente de relancer son marché du carbone. Les eurodéputés ont adopté, mercredi 15 février, un projet de réforme visant à mieux réguler les émissions de CO2. Les ONG le jugent très insuffisant. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir C’est la réforme de la dernière chance. Le Parlement européen a adopté, mercredi 15 février à Strasbourg, un projet de refonte du marché communautaire du carbone après 2021. Il s’agit de rendre plus efficace cet instrument de régulation des émissions de CO2, jugé essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique mais resté jusqu’ici presque totalement inopérant.

L’enjeu est de permettre aux Vingt-Huit – en considérant que le Royaume-Uni fait toujours partie de l’Union européenne (UE) – de se mettre en phase avec l’accord de Paris sur le climat issu de la COP21. La toile de fond est connue. Pour accélérer le mouvement, l’UE a été la première entité politique et géographique à mettre en place, en 2005, un système d’échange de quotas d’émissions de CO2 (Emissions Trading Scheme). Cash Investigation. Quotas carbone : un business en béton pour Lafarge. Pour la première fois, l’équipe de "Cash Investigation" a rassemblé dans un fichier les émissions de CO2 des 14 000 usines de l’Union européenne. Ce qu'on y découvre donne le tournis : l’immense majorité des usines a reçu trop de permis de polluer. Ainsi, de grandes entreprises encaissent chaque année des millions d’euros en vendant leurs surplus.

Dans le domaine, un des champions, c’est le français Lafarge. Une de ses cimenteries, dans l'Yonne, a déclaré zéro émission de CO2 en 2014. Fait troublant, l'établissement est désert, à l'abandon. Extrait de "Climat : le grand bluff des multinationales", un film de Jean-Baptiste Renaud, à voir dans "Cash Investigation" mardi 24 mai à 20h55 sur France 2.