Le Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot - (1953) - Film - Film d'aventures - L'essentiel. | Genre : l’enfer.
Du film de Clouzot, on retient toujours la partie thriller, où quatre « morts qui marchent » convoient deux camions chargés de nitroglycérine. Mais, avant, Clouzot se paie le luxe d’une introduction d’une heure à Las Piedras, village angoissant d’Amérique du Sud où croupissent des épaves de toutes nationalités. Son implacable réalisme noir est dans ce premier enfer, cette prison à ciel ouvert et plombé. Même si c’est en Camargue que Clouzot a réussi à créer de toutes pièces cette atmosphère viciée de bout du monde… Riens du tout de Cédric Klapisch - (1992) - Film - Comédie - Critique.
Synopsis Désireux de rentabiliser au maximum son entreprise, monsieur Lepetit, le nouveau PDG du magasin «Les Grandes Galeries», décide de fonder sa stratégie sur le «facteur humain».
Afin que chacun se connaisse et prenne en main ses responsabilités, il fait appel aux nouvelles techniques de management et met au point une série d'activités - saut à l'élastique, bivouac, expression corporelle - susceptibles de remotiver son personnel. Les petites passions humaines, les rivalités et les jalousies contrecarrent son plan mais n'entament en rien son inoxydable dynamisme. Ressources humaines de Laurent Cantet - (1999) Synopsis Pour Franck, fils d'ouvrier, les études de commerce représentaient une chance de promotion sociale.
Etudiant à Paris, il doit néanmoins revenir chez ses parents le temps d'un stage, qu'il effectue précisément dans l'usine où son père est ouvrier depuis trente ans. Affecté au service des relations humaines, Franck croit que son savoir tout neuf et l'assurance de sa jeunesse vont lui permettre de bousculer le conservatisme de la direction, engluée dans de difficiles négociations sur le passage aux 35 heures. Enthousiaste, il s'attaque ardemment à la tâche, mais découvre finalement le pot aux roses : il est l'alibi qui permettra la mise en place d'un plan de restructuration visant à licencier douze employés, dont son père... Critique du 08/06/2013 Par François Gorin | Genre : drame social. Le Placard de Francis Veber - (2000) - Film - Comédie - L'essentiel. Synopsis François Pignon est comptable dans une grosse entreprise qui fabrique des préservatifs.
Il est sur le point d'être licencié quand le bruit court qu'il est homosexuel. Il n'en est rien, mais la rumeur est tenace. La direction décide de garder Pignon pour des raisons «politiquement correctes». Violence des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Moutout - (2003) Synopsis A 25 ans, Philippe Seigner sort frais émoulu d'une école de commerce.
Après une courte période de recherche d'emploi, il est embauché dans un cabinet de consultants parisien. Sa première mission sur le terrain consiste en l'audit d'une usine de métallurgie. Son travail le passionne, jusqu'au jour où il apprend la finalité de sa mission : préparer un dossier sur l'entreprise avant son rachat par un grand groupe. Stupeur et tremblements de Alain Corneau - (2003) Le diable s'habille en Prada de David Frankel - (2006) Synopsis Andy vient de terminer des études de journaliste.
A la recherche d'un premier emploi, elle se présente pour un entretien à la rédaction du célèbre magazine de mode «Runway», dirigé d'une main de fer par la tyrannique Miranda Priestly qui a, dit-on, le pouvoir de faire et de défaire la mode aux quatre coins du globe. Or, Andy, très gauche et mal fagotée, est à mille lieues de cet univers impitoyable pour lequel elle n'éprouve aucun intérêt. Après un premier contact catastrophique, la jeune femme, à son grand étonnement, est engagée comme assistante de la fameuse Miranda. Elle ignore en quoi consiste ce poste a priori prestigieux... Critique du 24/12/2016 Par Louis Guichard | Genre : Streep show. Meryl Streep est anthologique en Cruella de la mode. Fair Play de Lionel Bailliu - (2006) Synopsis Un patron dominateur compulsif, une nouvelle recrue à l'arrivisme forcené, un cadre calculateur et machiavélique et une employée trop victime pour être honnête règlent leurs comptes sur les terrains de sport.
La méthode de Marcelo Piñeyro - (2006) Film de Marcelo Piñeyro (El Método, Argentine/Espagne/Italie, 2006). 115 mn.
VM. Avec Eduardo Noriega : Carlos. Najwa Nimri : Nieves. Eduard Fernández : Fernando. Genre : ressources inhumaines. La Question humaine de Nicolas Klotz - (2007) Film de Nicolas Klotz (France, 2007).
Scénario : Elisabeth Perceval, d'après François Emmanuel. 135 mn. Inédit. Avec Mathieu Amalric : Simon. Rien de personnel de Mathias Gokalp - (2009) Film de Mathias Gokalp (Fr, 2009). 90 mn.
Avec Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey. Genre : valse des cadres. Ce soir, les laboratoires Muller ont convié leurs cadres à un raout particulier dans un château, un jeu de rôle un peu stressant où chacun doit prouver ses compétences en un temps record. Quand la rumeur se propage du futur rachat de la société, la séance de coaching vire à l'exercice de survie, car qui dit rachat dit « dégraissage »... Pour dénoncer la férocité du monde de l'entreprise, Mathias Gokalp choisit une installation à la fois ludique et oppressante : unité de lieu et de temps théâtrale, personnages qui s'agitent comme des rats de laboratoire et construction ultra maligne, puisqu'il nous donne à revoir la même scène plusieurs fois, sous les angles opposés et complémentaires des différents protagonistes.
Dans ce conte cruel et dérangeant sur la précarité subsiste un peu d'humanité : un... ouvrier. Potiche de François Ozon - (2010) The Social Network de David Fincher - (2010) | Genre : ultra moderne solitude. D'abord, un magnifique dialogue de sourds entre un garçon et une fille. Celui qui se fait plaquer puis traverse, ivre de dépit, le campus de Harvard est le futur inventeur de Facebook, Mark Zuckerberg, aujourd'hui multimilliardaire. Jesse Eisenberg lui prête ses traits encore enfantins et un regard dur : The Social Network est une tragédie grecque au temps du pixel roi, filmée avec la vigueur de Howard Hawks. Alors que tout s'est joué sur des écrans d'ordinateur, Fincher et son scénariste Aaron Sorkin font le choix, éclatant, d'un cinéma de récit.
La vitesse — de la propagation des trouvailles, de la croissance du réseau, de la destruction des amitiés —, le film l'incarne dans des joutes verbales spectaculaires. De bon matin de Jean-Marc Moutout - (2011) Synopsis. Jobs de Joshua Michael Stern - (2013) Synopsis Pionnier, rebelle, visionnaire, Steve Jobs est célèbré comme un entrepreneur et inventeur de génie aux quatre coins de la planète. Ses inventions ont considérablement transformé l'univers informatique. Elles ont révolutionné notre façon de vivre et de communiquer. Mais qui connaît réellement l'homme derrière l'icône ? De l'abandon de ses études universitaires à Portland à la co-création d'Apple Inc., la célèbre entreprise américaine qui conçoit et commercialise des produits électroniques grand public depuis la fin des années 70, voici l'incroyable parcours de Steve Jobs, l'un des entrepreneurs les plus créatifs et respectés du XXIe siècle...
Critique lors de la sortie en salle le 07/09/2013 Par Nicolas Didier Steve Jobs, le cofondateur d'Apple (mort en 2011), était un inventeur. Deux jours, une nuit de Jean-Pierre Dardenne, L. Dardenne - (2014) | Genre : suspense moral. S'ils votent « pour », Sandra reprendra sa place. Her de Spike Jonze - (2014) Synopsis Dans un futur proche à Los Angeles, Theodore Twombly tente de se remettre de sa rupture avec Catherine, qui lui a brisé le coeur.
Théodore est un homme complexe et émotif qui pour gagner sa vie, écrit des lettres personnelles sur commande. Solitaire et renfermé sur lui-même, il est intrigué par un nouveau et ingénieux système, une «voix» adaptée à chaque utilisateur. Jamais de la vie de Pierre Jolivet - (2015) | Genre : Quand la ville dort. Steve Jobs de Danny Boyle - (2015) | Genre : citizen Steve. Le grand Aaron Sorkin (il avait écrit The Social Network pour David Fincher) fait de Steve Jobs (le fondateur d'Apple, décédé en 2011) l'un de ces monstres fascinants et terribles comme le cinéma les aime, du Kane d'Orson Welles au roi du pétrole de There will be blood, de Paul Thomas Anderson. Véritable concepteur du film (Danny Boyle, le réalisateur, n'est qu'un exécutant discret), le scénariste surprend Steve Jobs à trois moments clés de sa carrière et en fait le héros d'une pièce en trois actes : on passe allègrement d'une scène de théâtre où le pinailleur enquiquine tous ses collaborateurs jusqu'aux coulisses où, protégé par une assistante fidèle, excédée et indestructible (Kate Winslet, magnifique), il efface tous les êtres qui pourraient lui inspirer un quelconque sentiment : une femme, d'abord, flanquée d'une gamine dont il refuse d'être le père, puis un ex-collaborateur qui lui reproche sa vanité et son égoïsme...
La loi du marché de Stéphane Brizé - (2015) Toni Erdmann de Maren Ade - (2016) - Film - Comédie dramatique - Critique. | Genre : la psychorigide et le guignol. En guerre de Stéphane Brizé - (2018) Mus par la rage et l’énergie du désespoir, des ouvriers entrent en lutte pour sauver leurs emplois… Un drame social haletant et criant de vérité, par le réalisateur de « La Loi du marché ». Le bonheur au travail - 2014. Envoyé spécial. Bien-être au travail : "Ma fonction est d’être chef du bonheur" Il fait bon travailler dans cette start-up parisienne qui vend notamment en ligne des articles de mode et de décoration "faits main".
Pour sa cinquantaine de salariés, les réunions se font assis sur un canapé ou dans la salle de jeux… Et la journée commence par un petit-déjeuner offert par l’entreprise. Cybercriminalité Envoye Special Reportage Complet. Silicon Valley - Empire du futur. Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, une armée de brillants jeunes ingénieurs détient tellement de données sur nos vies qu’elle est devenue toute-puissante. Emmené par les quatre géants de l’Internet, connus sous l’acronyme Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), auxquels on peut ajouter Microsoft, cet "empire du futur" rebat les cartes du monde en s’immisçant, notamment via les smartphones, dans toutes les interactions humaines.
Zuckerberg versus Trump Le réalisateur britannique David Carr-Brown s’est immergé un an durant au cœur de cet empire pour en explorer l’histoire, mais aussi et surtout pour analyser la fracture sociale et politique créée par les multinationales des nouvelles technologies. Propaganda - La fabrique du consentement - ARTE.