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Permaculture

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Un système de culture autonome en eau et autofertile ? Qu’est-ce que le « wicking bed » ? Derrière cet anglicisme se cache un système de culture utilisé fréquemment en permaculture très intéressant. On pourrait traduire ce dernier par « une jardinière autosuffisante », beaucoup moins fun me direz-vous… n’hésitez pas à nous proposer des noms après lecture de l’article, si celui-ci vous inspire. Pour simplifier, le wicking bed est un système de culture éventuellement mobile, en jardinière ou bac donc « hors-sol », et complètement autosuffisant en eau et en fertilisant si on le souhaite. Les avantages sont énormes dans certains contextes : culture sur béton, parking, toiture, sols incultes, etc. De plus, on diminue les intrants énergétiques, car ce système demande moins de travail : pas d’arrosage et jardiner en hauteur facilite la tâche. Pas besoin d’intrants chimiques non plus, pas d’engrais, ni de pesticides-désherbants/polluants.

Pour qui ? Comment ça marche ? Fonctionnement Le principe de fonctionnement d’un wicking bed est très simple. Aux Estivales de la permaculture, la biodiversité s'invite en ville. Peut-on tendre vers l’autonomie alimentaire en ville ? Telle était la question posée aux Estivales de la permaculture, à Montreuil, le samedi 25 et dimanche 26 juin 2016. Sur un balcon, une terrasse ou en jardin partagé, la voie permacole apporte des réponses. Reportage. Entourés par les nombreux stands d’associations, les ateliers attirent petits et grands © Melissa Robineau Pour la sixième édition des Estivales de la permaculture, le collectif PermaMontreuil mettait une fois de plus à l’honneur la permaculture dans le quartier historique des murs à pêches.

En 1870, au plus fort de son développement, le site comptait 600 kilomètres linéaires de murs de terre et de pierre, édifiés pour aider à la production de fruits, dont les pêches, et produisit 17 millions de fruits. Sous le grand barum s’enchaînent des conférences sur les sols, les buttes, les jardins comestibles, l’agriculture urbaine, etc. © Melissa Robineau Cultiver le lien social Jessica Robineau. Permatheque - Ressources sur la Permaculture. §. Culture/conservation. Véritable arme Divine, l’Amarante ne fera pas rire Monsanto! Les Chroniques d'Arcturius. L’ Amarante, une arme anti-OGM, un autre moyen de se battre, une arme naturelle et pourtant redoutable…Dispersez des graines en masse dans les champs OGM et vous verrez Monsanto pleurer…, car l’Amarante ne fera pas rire l’oligarchie psychopathe…Miléna Un gène de résistance est passé d’un OGM à l’amarante.

Cette adventice envahit maintenant les terres cultivées aux Etats-Unis. Pas marrante, l’amarante… Cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie, et 50.000 autres sont gravement menacés par une mauvaise herbe impossible à éliminer, tandis que le phénomène s’étend à d’autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante… Depuis, la situation a empiré. Comment en est-on arrivé là ? La firme Monsanto ne nie pas le problème. L’amarante vous salue bien… Amarante facile à cultiver LA RECOLTE ! USA: Une famille fait pousser 3 tonnes de nourriture bio par an dans son jardin(Vidéo) Aux États-Unis, à 15 minutes du centre-ville de Los Angeles, une famille fait sa révolution en créant sa propre ferme urbaine qui produit assez de nourriture pour être auto-suffisante.

C’est à Pasadena en Californie, que vie la famille Dervaes au milieu d’une micro ferme de 370 mètres carrés. Devenue une véritable ferme urbaine, elle produit 2,7 tonnes de nourriture par an, ce qui rend la famille auto-suffisante en nourriture. Cet exemple donne une idée et fait réfléchir sur ce qu’il est possible de faire dans un endroit assez commun, à une dizaine de minutes du centre-ville. Un objectif : manger des légumes du jardin 100% bio Vous pensiez ne pas pouvoir faire pousser beaucoup de nourriture en milieu urbain ? Jules Dervaes a créé cette ferme, il y a plus de 20 ans, avec ses trois enfants, Justin, Anaïs et Jordanne, dans le but de manger une nourriture saine, biologique, sans OGM et cultivée maison. Vue satellite de la ferme des Dervaes Une vie plus simple, des factures plus légères.

Le plus grand viticulteur bio de France va planter 10.000 arbres en agroforesterie pour sauvegarder la biodiversité. À la tête de bientôt 600 hectares de vignes en biodynamie, Gérard Bertrand s’engage auprès de la fondation GoodPlanet à soutenir un projet agroforestier d’envergure en Languedoc Roussillon. Pas moins de 10.000 arbres vont être plantés dans ses vignobles afin de soutenir un projet d’agriculture durable. L’union fait la force L’alimentation n’a jamais autant été au coeur de nos préoccupations, l’actualité nous le rappelle au quotidien. Voilà un nouvel exemple de projet qui va dans le sens de la transition d’un modèle agricole qui s'essouffle, vers une alternative durable et réfléchie. Le viticulteur des vins du sud Gérard Bertrand vient de s’engager à planter 10.000 arbres au coeur de ses parcelles agricoles, vignes et pâturages pour favoriser la biodiversité. Cet acte plein de sens est réalisé en partenariat avec la fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand.

Vignes et Pins sur la commune de La Livinière, Languedoc-Roussillon, France (cliquez sur l'image pour l'agrandir) Les Oyas sont des pots en argile que l’on enterre dans les sol prés des plantes et que l’on rempli d’eau. Tomates sans eau ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes.

Comment les Cubains ont converti leur île à l'agriculture biologique. Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un effet secondaire de l’embargo états-unien et de l’isolement de Cuba suite à l’effondrement du grand frère soviétique. Mais une success story quand même : cette reconversion spontanée et improvisée génère des emplois, protège l’environnement et améliore la sécurité alimentaire de l’île. 1989. Chute du Mur de Berlin. Nécessité fait loi. Le boom de l’agriculture urbaine Dans la foulée, le gouvernement entame une transition forcée.

. « C’est une véritable révolution verte, confirme Nils Aguilar. Phénomène sans précédent, l’agriculture urbaine s’est développée comme nulle part ailleurs dans le monde. Révolution verte dans les Caraïbes Vers l’autonomie alimentaire Frédérique Basset. Dans cette forêt, tout est comestible.