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S1.2 - Comment rendre compte de la mobilité sociale ?

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L’ascension sociale des femmes en graphiques. En 2015, seulement 8 % des filles d’agricultrices exploitantes exercent la même profession que leur mère ; 11 % sont cadres ou appartiennent aux professions intellectuelles supérieures. Deux chiffres qui illustrent, d’une part, la mobilité féminine, d’une génération sur l’autre, dans les catégories socioprofessionnelles (CSP) – 92 % des filles d’agricultrices font autre chose – et, d’autre part, l’amélioration de leur position sociale. Une meilleure position sociale de la fille par rapport à celle de la mère, c’est ce que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui réalise cette étude à partir de la nomenclature socioprofessionnelle (les fameuses CSP), qualifie de « mobilité verticale ascendante » – l’évolution des femmes peut également être descendante, et « non verticale » (cette dernière catégorie regroupe les évolutions non comparables, par exemple une fille de commerçante, statut non salarié, devenant ouvrière qualifiée).

L'ascenseur social fonctionne globalement mieux pour les femmes. De nouveaux efforts s’imposent pour davantage d’équité dans l’enseignement. 11/09/2018 - L’origine sociale reste le facteur qui exerce la plus forte influence sur la scolarisation et l’apprentissage, ainsi que sur les retombées économiques et sociales de l’éducation, d’après un nouveau rapport de l’OCDE.

De nouveaux efforts s’imposent pour davantage d’équité dans l’enseignement

L’édition 2018 de Regards sur l’éducation nous apprend qu’un enfant dont la mère n’a pas suivi d’études supérieures aura moins de chances qu’un autre de fréquenter une structure d’éducation et d’accueil de la petite enfance. Même s’il est aujourd’hui communément admis que le développement cognitif s’amorce bien avant l’âge d’entrée à l’école, les pouvoirs publics continuent de consacrer moins d’argent au financement des structures d'éducation et d'accueil du jeune enfant (EAJE) qu’à celui de l’enseignement supérieur.

Les enfants issus d’un milieu défavorisé sont d’autre part moins susceptibles de faire des études poussées. Equité dans l’éducation : la France peine à lever les barrières à la mobilité sociale. Mention «insuffisant» pour la France.

Equité dans l’éducation : la France peine à lever les barrières à la mobilité sociale

C’est la conclusion qu’on pourrait tirer du nouveau rapport publié ce mardi, intitulé «l’Equité dans l’éducation : éliminer les barrières à la mobilité sociale», dans lequel l’OCDE «montre qu’aucun pays au monde ne peut encore se targuer d’avoir éliminé les inégalités socioéconomiques en matière d’éducation». En d’autres mots, l’organisation mesure dans ce rapport si le système éducatif fournit les mêmes chances d’apprendre à tous les élèves. Mobilité professionnelle : les immigrés subissent un déclassement. Parcours scolaires (stats) A la fac, une révolte en sourdine. Chez les économistes en herbe, il y a d’un côté les cours de «micro», de l’autre ceux de «macro».

A la fac, une révolte en sourdine

Des modélisations matheuses à plusieurs inconnues, de la statistique, et une théorie néoclassique (en gros, le marché se régule par lui-même) dominante. Pas ou très peu de sciences sociales, d’histoire de la pensée économique, d’ouverture sur les courants minoritaires. Quand le fossé se creuse entre les jeunes et l'entreprise. Les DRH peuvent se faire des cheveux blancs.

Quand le fossé se creuse entre les jeunes et l'entreprise

Coup sur coup, trois études sur les jeunes et l’entreprise ont été publiées. Et toutes laissent apparaître un problème avec les générations montantes. Le 27 janvier, Deloitte a présenté son baromètre annuel sur l’humeur des jeunes diplômés : si une majorité reste optimiste, les autres sont perplexes, inquiets, voire lassés. Le 8 janvier, le centre d’expertise de l’Edhec, NewGen Talent, insistait sur les problèmes de fidélisation liés à leur déception quant à leur premier job. Enfin, la semaine dernière, c’est BNP Paribas, associée au cabinet The Boson Project, qui tirait l’alarme avec un focus sur les 15-20 ans.

Ce choc culturel se vit au quotidien dans les grands groupes. Touchés par la crise, les jeunes diplômés peinent à « quitter le nid » Tels parents, tels enfant ? Évolution de la mobilité sociale. Publications et services - Formation et qualification professionnelle en 2003. En 2003, l'Insee a réalisé la sixième enquête sur la formation et la qualification professionnelle (FQP).

Publications et services - Formation et qualification professionnelle en 2003

Initiée en 1964, l'enquête a aussi eu lieu, sous des formes proches, en 1970, 1977, 1985 et 1993. Ces enquêtes constituent une des principales sources d'information sur la mobilité professionnelle, la mobilité sociale et sur les relations entre la formation initiale et professionnelle, l'emploi et les salaires. Travail-Emploi - Données détaillées de l'enquête sur la formation et la qualification professionnelle en 2003 - Définitions et concepts. Formation et qualification professionnelle en 2003 Insee Résultats N°64 Société - Avril 2007 Les apports de l'enquête FQP Historiquement l'enquête FQP est la seule à donner simultanément une information détaillée sur le salaire et la profession au moment de l'enquête, les positions professionnelles occupées à différents moments de la carrière, l'accès à la formation post-scolaire, la formation initiale et la position sociale des parents.

Travail-Emploi - Données détaillées de l'enquête sur la formation et la qualification professionnelle en 2003 - Définitions et concepts

Elle fournit en outre cette information selon un protocole très stable depuis plus de trente ans. Elle est ainsi une source d'informations clef sur les trajectoires sociales et le changement social en France depuis 1970. Le rendement des diplômes Les questions auxquelles l'enquête apporte des éléments de réponse sont nombreuses : est-ce bien le diplôme qui permet d'éviter le chômage et d'obtenir des salaires plus élevés, ou est-ce l'école qui ne décerne des diplômes qu'à des personnes qui de toute façon gagneraient plus sur le marché du travail ? Qui sont les jeunes en décrochage scolaire ? Le gouvernement a présenté vendredi un plan pour aider les 620 000 jeunes qui ont quitté l'enseignement scolaire sans diplôme.

Qui sont les jeunes en décrochage scolaire ?

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marine Messina Le premier ministre Manuel Valls a présenté vendredi 21 novembre un plan gouvernemental pour diviser par deux le décrochage scolaire des jeunes. Que recouvre ce phénomène ? « Décrochage » : de quoi parle-t-on ? « Selon le code de l'éducation, un décrocheur est un élève qui quitte un cursus de l'enseignement secondaire sans obtenir le diplôme finalisant cette formation », explique l'Insee dans son étude intitulée France, portrait social de 2013. Ainsi, tous les jeunes qui ont quitté l'école au niveau du collège, ceux qui ont abandonné leur cursus de baccalauréat ou leur formation en CAP et BEP font partie des élèves qui ont « décroché » d'une formation de l'enseignement secondaire. Le gouvernement estime que 620 000 jeunes, âgés de 18 à 24 ans, sont dans cette situation en France. Les enfants de cadres accèdent plus facilement à l’emploi.

Mieux vaut être fils de cadre que fils d’ouvrier lorsque l’on s’insère sur le marché du travail.

Les enfants de cadres accèdent plus facilement à l’emploi

En examinant le parcours de 33 500 jeunes depuis qu’ils sont sortis du système éducatif en 2010, le Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Céreq) a constaté que 71 % des enfants de cadres ont accédé durablement à l’emploi, contre 55 % de ceux dont les parents sont ouvriers et employés. Le taux tombe à 51 % pour les jeunes issus de l’immigration. La mobilité sociale régresse en France. Deux raisons expliquent cette régression : il n'y a plus d'égalité des chances et l'éducation supérieure est divisée entre voie élitiste (grandes écoles) et voie non-élitiste (universités) Le Monde.fr | | Par Nathalie Chusseau ( Economiste, Université Lille 1, Chercheur associé à la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques) et Joël Hellier (Economiste, Université de Nantes et de Lille 1) La mobilité sociale entre générations régresse en France.

La mobilité sociale régresse en France

C'est le résultat d'une étude récemment publiée dans l'Economics of Education Review. Diaporama : mesure de la MS. Les mobilités des salariés. Travail-Emploi - La mobilité professionnelle des ouvriers et employés immigrés. Conditions de vie-Société - Les changements de résidence : entre contraintes familiales et professionnelles. "La valeur des diplômes a très fortement décliné en trente ans" Dans un chat au Monde.fr, mercredi 7 octobre, le sociologue Louis Chauvel estime qu"une grosse moitié de la population française se sent déstabilisée, et ce n'est pas qu'un phénomène psychologique".

"La valeur des diplômes a très fortement décliné en trente ans"

Rose : On parle de "déclassement social". Mais peut-on s'entendre sur la définition que l'on donne à ce terme : est-ce que l'on parle de la situation des enfants par rapport à celle de leurs parents ? Est-ce que l'on parle d'un changement d'emploi, d'une perte d'emploi ? Louis Chauvel : En fait, "déclassement", c'est comme "classe moyenne", ce n'est pas une appellation d'origine contrôlée, donc on peut entendre beaucoup de choses très différentes sous le même nom. Déclassement, il y a trois façons différentes de le voir. Le cas n° 1, c'est lorsqu'on se retrouve dans une classe sociale inférieure à celle de ses parents. Le deuxième cas de figure, c'est quand on perd son emploi et qu'on se retrouve dans une catégorie plus basse. RD92 : Avez-vous lu le livre de M.