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L’ascension sociale des femmes expliquée en graphiques

En 2015, seulement 8 % des filles d’agricultrices exploitantes exercent la même profession que leur mère ; 11 % sont cadres ou appartiennent aux professions intellectuelles supérieures. Deux chiffres qui illustrent, d’une part, la mobilité féminine, d’une génération sur l’autre, dans les catégories socioprofessionnelles (CSP) – 92 % des filles d’agricultrices font autre chose – et, d’autre part, l’amélioration de leur position sociale. Une meilleure position sociale de la fille par rapport à celle de la mère, c’est ce que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui réalise cette étude à partir de la nomenclature socioprofessionnelle (les fameuses CSP), qualifie de « mobilité verticale ascendante » – l’évolution des femmes peut également être descendante, et « non verticale » (cette dernière catégorie regroupe les évolutions non comparables, par exemple une fille de commerçante, statut non salarié, devenant ouvrière qualifiée). Mathilde Damgé

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/27/l-ascension-sociale-des-femmes-en-graphiques_5429165_4355770.html

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À partir de quel niveau de revenus est-on "riche" ? Un rapport permet de savoir où l'on se situe Alors que la pandémie a plus jamais mis en lumière les disparités de niveau de vie, l'Observatoire des inégalités publie son premier rapport sur les riches. Combien sont-ils ? Qui sont-ils ? Si de nombreux travaux scientifiques s'intéressent à l'évolution de la pauvreté, la richesse n'est pas aussi documentée. C'est un sujet, pour le moins sensible, presque tabou en France. L’Insee, d'ailleurs, ne parle pas des "riches" mais plutôt d'individus ou de ménages "aisés". Nouveaux regards sur la mobilité sociale Enfin ! Après onze ans de silence, l’Insee a (très discrètement) publié l’été dernier des données sur la mobilité sociale française en 2014-2015. L’occasion de constater qu’il ne s’est pas passé grand-chose dans l’intervalle, et même depuis maintenant quarante ans. Un peu moins d’un quart des personnes âgées de 30 à 59 ans en 2014-2015 ont connu une mobilité ascendante par rapport à leur père, elles sont presque autant à connaître un déclassement (21,7 %) et un tiers sont restées dans la même catégorie sociale. 47 % des fils de cadres sont eux-mêmes cadres, ce qui n’est le cas que de 10 % des fils d’ouvriers. Symétriquement, parmi ces derniers, près de la moitié restent ouvriers (ce qui n’est le destin que de 10 % des fils de cadres).

En 40 ans, la mobilité sociale des femmes a progressé, celle des hommes est restée quasi stable - Insee Première - 1739 En 40 ans, la mobilité sociale des hommes est restée quasi stable En 2015, 65 % des hommes français âgés de 35 à 59 ans, actifs occupés ou anciens actifs occupés, relèvent d’une catégorie socioprofessionnelle différente de celle de leur père (figure 1). Durant les quatre dernières décennies, ce taux de mobilité sociale intergénérationnelle est resté globalement stable : après avoir légèrement augmenté entre 1977 et 1993 (+ 3 points, de 64 % à 67 %), il a ensuite diminué de manière modérée (– 2 points) pour s'établir en 2015 quasiment au niveau de 1977. tableau Figure 1 – Décomposition de la mobilité sociale observée des hommes par rapport à leur père en %

L'emploi - GSP Groupes socioprofessionnels (GSP) La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles dite PCS a remplacé, en 1982, la CSP. Elle classe la population selon une synthèse de la profession (ou de l'ancienne profession), de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). Elle comporte trois niveaux d'agrégation emboîtés : - les groupes socioprofessionnels (8 postes) ; - les catégories socioprofessionnelles (24 et 42 postes) ; - les professions (486 postes) + 11 postes supplémentaires pour les personnes sans activité professionnelle. Cette version (PCS-2003) est en vigueur depuis le 1er janvier 2003.

Malgré la progression de l’emploi qualifié, un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père - Insee Première - 1659 La structure sociale évolue favorablement, mais un quart des personnes de 30 à 59 ans expriment un sentiment de déclassement par rapport à leur père Sur une génération, la structure sociale s’est modifiée vers le haut : en 2014-2015, 41 % des personnes de France métropolitaine âgées de 30 à 59 ans sont ou étaient cadres ou professions intermédiaires alors que ce n’était le cas que pour 29 % de leurs pères (figure 1 ; sources). Ainsi, 27 % des personnes estiment que le niveau ou le statut de leur profession est plus élevé que celui atteint par leur père lorsqu’elles terminaient leurs études et 9 % qu’il est bien plus élevé (figure 2). Au total, près de quatre personnes sur dix expriment un sentiment d’ascension sociale par rapport à leur père.

La spirale du déclassement - France Culture Depuis trente ans, la France a sacrifié sa jeunesse plus que n'importe quelle autre économie développée pour conserver un modèle social que nous serons incapables de transmettre à nos enfants. Ce choix du passé au détriment de l'avenir est à la source d'une spirale de déclassement et d'inégalités nouvelles : en minant la "civilisation de classes moyennes" qui définissait le projet des démocraties modernes, il réduit à néant l'ambition de laisser à la génération suivante un monde meilleur. Pourtant, ces réalités criantes font l'objet d'un formidable déni : les classes moyennes, affirme-t-on, seraient relativement épargnées par la crise ; la paupérisation des jeunes serait quant à elle concentrée sur les moins diplômés et les solidarités familiales compenseraient les difficultés transitoires des autres.

Dans l’entreprise, les femmes se heurtent toujours à un plafond de verre « Une femme. » Depuis quelques mois, cette formule prête à sourire sur Internet – elle a même sa propre page Wikipédia sous forme de pastiche –, mais elle en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir. Chaque fois qu’une candidature féminine est retenue pour un poste prestigieux, c’est en général le sexe de l’élue que les commentaires retiennent d’abord, plus que son nom : « Une femme nommée à la tête de… » Ces derniers mois, on a ainsi pu lire qu’« une femme » était nommée la tête du New York Times, du Crédit mutuel Arkea ou encore de Virgin Australia… Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Même si mon conjoint en a fait plus, l’essentiel m’est tombé sur le dos » : comment le reconfinement risque de creuser les inégalités de genre Oui, en 2020, on s’en étonne encore.

Tel père, tel fils ? Du nouveau en matière de mobilité sociale En 2014, pas moins de 47 % des fils de cadres supérieurs étaient eux-mêmes cadres sup, contre moins de 20 % de l’ensemble des fils et moins de 10 % des enfants d’ouvriers (les tableaux se lisent horizontalement), selon l’Insee . L’égalité des chances est bien lointaine puisque les fils de cadres deviennent cinq fois plus souvent cadres eux-mêmes que ceux d’ouvriers. Les trois quarts des enfants de cadres supérieurs sont restés dans leur catégorie sociale ou se situent parmi les professions intermédiaires.

411- Quelles sont les différentes formes de mobilité ? Jay SES Blogs Terminale Le blog de Sciences Economiques et Sociales géré par Mme et Mr Lafon . Blog dédié aux élèves des classes inversées et renversées de TES du lycée Jay de Beaufort de Périgueux Sociologie- 4– Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? Le triomphe des inégalités, selon Emmanuel Todd « Le Monde » publie des extraits d’« Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine ». L’anthropologue y propose une explication de la crise, économique et démocratique, affectant l’Occident. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Emmanuel Todd (historien et anthropologue) Pourquoi les démocraties occidentales basculent-elles, à l’image des Etats-Unis, dans des formes de régression ? Comment expliquer l’« étrange sentiment d’impuissance » qui frappe l’Occident alors que la mondialisation et les révolutions technologiques semblaient devoir offrir des jours glorieux ?

Mobilité sociale observée et ressentie en France en 2014-15. Insee. Juillet 2017. Les premiers résultats de la 7ème édition de l'enquête sur la formation et la qualification professionnelle (FQP) menée en 2014-15 ont été publiés par l'Insee. Cette enquête est, avec l'enquête Emploi de l'Insee, la principale source de données sur la mobilité sociale française. Elle permet notamment des analyses détaillées sur les liens entre l'origine sociale, la réussite scolaire et la destinée sociale, à partir de la nomenclature des PCS. Nous avions publié fin 2016 des données sur la mobilité intergénérationnelle des actifs au début des années 2010 issues des travaux du sociologue Cédric Hugrée.

Le déclassement, fantasme ou réalité ? La mobilité sociale est-elle vraiment en panne ? Ou bien est-ce la morosité ambiante qui nous empêche de voir que ça ne va pas si mal ? Les tenants de deux thèses s’opposent dans un débat animé. Edward Palmer Thompson E.P Thompson dans une manifestation en 1980. Edward Palmer Thompson (3 février 1924 - 28 août 1993) est un historien britannique, spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du Royaume-Uni et particulièrement du monde ouvrier. Socialiste d'inspiration marxiste, militant pacifiste et « intellectuel engagé »[1], il est un des principaux historiens britanniques de la seconde moitié du XXe siècle[2], « une figure atypique d'intellectuel britannique, alliant l'érudition au militantisme »[3]. Un franc-tireur du monde universitaire et politique britannique[modifier | modifier le code] William Morris, sujet d'étude initial et modèle politique d'E. P.

Nicolas Mathieu : « Mon parcours d’étudiant n’avait aucune valeur sur le marché du travail » Originaire d’Epinal (Vosges), Nicolas Mathieu a obtenu le prix Goncourt en 2018 pour son livre Leurs enfants après eux (Actes Sud, 2018). Le roman évoque, le temps de quatre étés des années 1990 dans une vallée de l’est de la France, les destinées scolaires de jeunes lycéens : la fragmentation des horizons à l’orée du passage à l’âge adulte et la difficulté d’échapper à son conditionnement social. Un livre qui fait écho à son propre parcours d’étudiant, sur lequel il revient. Quel était, dans votre famille, le rapport à l’institution scolaire ? Ma famille appartient à la classe moyenne inférieure. Mon père, qui était électromécanicien, avait arrêté l’école à 14 ans.

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