Les marchés financiers spéculent sur les catastrophes que provoquera le changement climatique. Qui connait Axa, et qui se rappelle que cette compagnie française d’assurances est une des premières du monde ?
En novembre dernier, Axa a battu un record : pour se prémunir contre les risques de tempête en Europe, elle a fait appel aux marchés financiers au quatrième trimestre de 2013. L’assureur français a émis une « obligation-catastrophe » (en anglais « catastrophe bond » ou « cat bond ») de 350 millions d’euros, un montant record en Europe. Le deal avec les investisseurs est simple.
Si d’ici fin 2016 ou d’ici fin 2017 (le cat bond d’Axa se décompose en deux classes de 185 millions et de 165 millions), aucune tempête n’occasionne de dégâts dépassant le seuil prévu dans le contrat, ils empochent leur rémunération (2,60 % pour les obligations de classe A et 2,90 % pour celles de classe B, un « coupon fixe » auquel s’ajoutent les intérêts du capital). NADEX. La Bourse de Chicago veut se lancer sur les dérivés en Europe. L'américain CME Group, le premier opérateur boursier mondial par la capitalisation, est en discussions avec le régulateur britannique pour lancer une Bourse européenne des dérivés basée à Londres, selon un communiqué publié lundi 20 août.
Le Chicago Mercantile Exchange (CME) espère ainsi débuter les échanges sur cette nouvelle Bourse mi-2013 et viendrait alors concurrencer les deux grands marchés européens des dérivés, Eurex (groupe Deutsche Börse) et Liffe (groupe NYSE Euronext). Par ailleurs, cette démarche suit de près celle de son rival américain, IntercontinentalExchange, qui s'est également lancé récemment en Europe sur le même segment. Une fois obtenu le feu vert du régulateur britannique, l'Autorité des marchés financiers (FSA), le groupe entend lancer des contrats à terme sur le marché des changes, puis se diversifier vers d'autres actifs, précise-t-il.
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