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Risques, santé publique

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Les édulcorants présentent-ils des risques pour la santé ? Ces produits n'ont pas d'intérêt nutritionnel, sauf dans le cadre de certaines maladies comme le diabète.

Les édulcorants présentent-ils des risques pour la santé ?

Pour éviter de consommer trop de sucre et de calories, qui n'a pas craqué pour des aliments contenant des édulcorants, principalement de l'aspartame? Ce succédané de sucre présent dans plus de 6000 produits est cependant régulièrement pointé du doigt pour ses effets nocifs sur la santé. Alors faut-il s'en méfier et le bannir de notre assiette? La plupart des spécialistes se montrent rassurants. «Les édulcorants dits intenses et notamment l'aspartame ont fait l'objet de nombreuses études toxicologiques, notamment pour le risque cancérigène. «Depuis trente ans, rien n'a été démontré» «Nous pouvons dire qu'il n'existe pas de problème sécuritaire majeur avec l'aspartame», surenchérit le Pr Ambroise Martin, professeur de nutrition à Lyon et expert auprès des agences françaises et européenne de sécurité sanitaire alimentaire.

«Les gens compensent en mangeant plus» Cannabis chez les adolescents : le QI en fumée. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le La parole est à la santé publique !

Cannabis chez les adolescents : le QI en fumée

C'est un tournant sur le sujet sensible qu'est le cannabis, la substance illicite la plus consommée dans le monde. Grâce à des études cliniques et épidémiologiques de qualité, publiées dans les meilleures revues scientifiques, les préoccupations sanitaires prennent désormais le pas sur le débat idéologique. La dernière en date, parue en ligne le 27 août dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), est particulièrement frappante. Après avoir suivi un millier d'individus pendant vingt ans, des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons concluent qu'une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l'adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles. Sur le fond, les conclusions de l'étude néo-zélandaise ne sont pas vraiment surprenantes.

Quid du cannabis ? Sandrine Cabut A lire aussi : Une prévention difficile face à une substance banalisée. Le bio n'est pas meilleur pour la santé. Une étude américaine n'a pas décelé d'avantages nutritionnels ou sanitaires significatifs.

Le bio n'est pas meilleur pour la santé

Faut-il encore manger bio? La question mérite, une nouvelle fois, d'être posée après la publication cette semaine dans la revue Annals of Internal Medicine, d'une étude dont les conclusions montrent clairement que les aliments issus de l'agriculture biologique ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux produits par l'agriculture conventionnelle ou «chimique».

Alors que le consommateur les paie en moyenne, et au bas mot, 25 % plus cher! Cette fois, le coup est parti des États-Unis. Souhaitant répondre avec des arguments solides aux patients qui leur demandent s'ils doivent ou non «passer au bio», des médecins de l'université de Stanford ont épluché pas moins de 237 études scientifiques dans lesquelles aliments biologiques et conventionnels étaient comparés de façon rigoureuse. L'exception du phosphore. OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" OGM : comment les éviter dans notre assiette ? Bonne nouvelle : "En France et dans les autres pays sous moratoire, nous sommes relativement protégés", rassure le Dr Joël Spiroux, co-auteur de l’étude sur la toxicité d’un maïs transgénique sur les rats.

OGM : comment les éviter dans notre assiette ?

Reste que nous ne vivons pas non plus dans une bulle. Le point sur les expositions possibles. En Europe, une partie seulement des produits contenant des OGM sont étiquetés La réglementation mise en place en 2004 au niveau européen rend obligatoire un étiquetage signalant la présence d’OGM sur les aliments qui en contiennent plus de 0,9%. Elle admet entre autres la présence d’additifs alimentaires et d'arômes produits par des OGM, lorsque ceux-ci ne sont pas disponibles sur le marché sous une autre forme. Les organismes transgéniques sont donc présents, soit à l’état de traces et non signalés, soit en plus grande quantité et signalés, dans certains produits transformés comme les huiles de soja, les corn-flakes, ou encore les sauces notamment importées des Etats-Unis.