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Introduction : genre et perspectives post/dé-coloniales. Texte intégral 1 Pour le Black feminism voir Elsa Dorlin (textes choisis et présentés), Black feminism. Anthologie d (...) 2 Ashis Nandy, L’Ennemi intime. Perte de soi et retour à soi sous le colonialisme, Fayard, 2007. 3 Stuart Hall, « The Local and the Global » in Anne McClintock, Aamir Mufti et Ella Shohat (ed), Dan (...) 1Les changements paradigmatiques qui ont eu lieu au sein des théories féministes depuis les années 1970 ont permis de revisiter le mythe de la condition universelle des femmes. 4 Jacques Pouchepadass, « Le projet critique des postcolonial studies entre hier et demain », in Mar (...) 2Les études postcoloniales constituent un registre de pensée critique et de questionnement et non une école de pensée. 5 Aihwa Ong, « Colonialism and Modernity : Feminist Re-presentations of Women in Non-Western Societi (...) 3Les théories féministes postcoloniales qui soulignent le lien entre le discours et le pouvoir rejettent l’altérité et l’essentialisation de l’Autre.

Haut de page Notes. Genre, sexualité & société. Le mansplaining | Les brutes | Télé-Québec. Transféminisme. (source : Télérama) Introduction - Karine Espineira & Arnaud Alessandrin Question trans et féminisme font-ils bon ménage ? Peut-être pourrait-on incriminer, à la manière de Marie Helene Bourcier, le fait que les féministes universitaires françaises ne se soient pas plus penchées sur les productions subculturelles d’altérité du genre. Le féminisme hégémonique tel qu’il s’est élaboré et instauré en France, a connu un backlash (Macé, 2003) avec l’arrivée d’un féminisme « pro-femme » dépolitisant et naturalisant. Lire l'article Du transféminisme comme présence et analyse au monde - M-Y. Le terme renvoie à une alliance entre le mouvement trans et le mouvement postféministe (...) Lire l'article Le transféminisme - Association OUTrans Lire l'article Qui a peur des transféministes ?

En changeant de rôle social, les personnes trans* modifient les attentes de la société, rendant caduques les postulats naturalistes sur lesquels se fondent les discriminations sexistes. Lire l'article Lire l'article. La culture du viol. On m'a récemment mailée pour me demander ce qu'était exactement la culture du viol. Même si j'ai déjà beaucoup écrit sur le sujet, je me suis dit qu'il n'était pas inutile de faire un nouvel article en tentant de formuler au mieux et le plus précisément possible.

Beaucoup de gens qui entendent pour la première fois, l'expression "culture du viol" sont choqués pour 4 raisons : - Le mot culture est pour eux associé à des choses extrêmement positives ce que n'est évidemment pas le viol ; on pense par exemple au "ministère de la culture". Quelques chiffres : Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France (CSF) réalisée par l’Inserm et l’Ined en 2006 à l’initiative de l’ANRS, 16 % des femmes et 5 % des hommes déclarent avoir subi des rapports sexuels forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie. Selon les enquêtes Cadre de vie et sécurité (Insee-ONDRP) 2010, 2011 et 2012, 83 000 femmes et 13 000 hommes ont été victimes de viol ou de tentatives de viol.

Le spéculum, inventé par un misogyne et testé sur des esclaves. On pourrait alors penser que nos sociétés modernes, qui aspirent à l'innovation, pourraient avoir depuis l'époque songé à réinventer l'outil. Après tout, un instrument créé il y a si longtemps, dans de si effroyables circonstances, pourrait bien avoir besoin d'une mise à jour.

Il n'en est rien. Le spéculum que l'on connaît aujourd'hui est fondamentalement similaire à celui qu'utilisait le docteur Sims sur ses esclaves. Et même si, en 1870, un homme nommé Thomas Graves lui a donné sa forme définitive, et que depuis une dizaine d'années, de nouveaux designs ont été proposés dans le domaine (les fabricants apportant des améliorations mineures), aucun n'a véritablement réussi à s'imposer, laissant sans concurrence sérieuse l'indétrônable outil en forme de bec. Mais le sp"culum d'aujourd'hui n'est pas seulement le témoin de la violence de son inventeur. 150 ans plus tard, les médecins sont enfin à l'aise avec l'idée d'examiner les parties génitales d'une femme. La non-mixité pour les nuls (et les autres) – L'Écho des Sorcières.

Lorsque nous avons lancé ce webzine, nous nous attendions à des réactions sur notre non-mixité assumée. Réactions il y eut, même si moins que prévu. C’est pourtant dans le slogan, mais, si mes années de support technique m’ont appris quelque chose, c’est que personne ne lit jamais les petits caractères. Voilà, maintenant c’est fait. Il nous semblait important de parler de non-mixité, je m’y colle.

Pourquoi un webzine non-mixte ? Et qu’est-ce que ça veut dire ? Une histoire d’occupation d’espace Les hommes constituent 75% des députés et des sénateurs, 80% des ingénieurs, 83% des chefs d’entreprises, représentent 63% de la présence télévisuelle, 80% des « experts » interrogés dans les médias… L’espace public, politique, économique, médiatique appartient aux hommes. Je prendrai ici comme exemple le sauna de ma piscine municipale. Le problème est le même lors des débats et discussions féministes.

Une histoire de libération de la parole C’est aussi une histoire d’autodétermination. Bref. La non-mixité : une nécessité politique. La ségrégation, c’est-à-dire la séparation imposée, l’accès réservé à certaines places ou certains espaces sociaux, est une des principales formes que prend la domination – que ce soit la domination des riches sur les pauvres, celle des hommes sur les femmes ou celle des blancs sur les non-blancs. Mais ce n’est pas la seule : de nombreux mécanismes de domination perdurent au sein même des espaces sociaux mixtes, malgré la mixité, voire parfois grâce à elle.

C’est ce que montre Christine Delphy dans le texte qui suit : la mixité n’est pas en elle-même un bien qu’il faudrait opposer sans discernement à une non-mixité forcément « enfermante » et « étouffante » ; la non-mixité n’est en fait oppressante que lorsqu’elle est subie, au même titre que peut être oppressante une mixité ou une proximité subie. Je voudrais parler ici des différents sens de la mixité, en particulier mais pas exclusivement de la mixité entre les sexes, et de la non-mixité. La non-mixité subie La mixité sans l’égalité. Le féminisme intersectionnel expliqué via... des pizzas !

Dans une vidéo postée sur sa chaîne SmoothieFreak, Akilah nous parle, avec humour, de l’intersectionnalité dans le féminisme. Terme popularisé par la féministe américaine Kimberlé Williams Crenshow, l’intersectionnalité peut être définie comme la situation d’individus exposés à plusieurs formes de domination ou de discrimination. Dans sa vidéo, Akilah réagit aux récentes polémiques provoquées par la journaliste Nellie Andreva qui écrivait dans un article que l’augmentation d’acteurs noirs à Hollywood réduisait les opportunités de travail pour les acteurs blancs. C’est en se servant de pizzas qu’Akilah réussit avec brio à nous expliquer les discriminations qu’on peut trouver au sein même du féminisme et les privilèges dues à la couleur de peau.

La youtubeuse définit les pizzas comme les femmes et les burgers comme les hommes. Elle peint ainsi le portait d’une société où le burger est privilégié et surexposé, à l’image des hommes dans les médias. . « Hey pizza deluxe ! Le féminisme intersectionnel, c'est quoi ? - Les Glorieuses. Cette semaine, nous nous intéressons à un concept-clé pour comprendre le féminisme aujourd’hui : l’intersectionnalité.

Créé par Kimberlé Crenshaw en 1991, le terme désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de domination ou de discrimination dans une société. L’intersectionnalité permet d’intégrer les différences entre les femmes, permettant d’aller au delà de la notion même de féminisme. Ce prisme offre aussi un nouvel espace de visibilité aux femmes qui subissent à la fois le sexisme et le racisme et par extension, le sexisme et le classisme, le sexisme et l’homophobie, le sexisme et la transphobie, mais aussi transphobie, homophobie, classisme et racisme au sein du féminisme.

De nouvelles voix s’élèvent pour permettre à toutes les femmes de se reconnaître dans la lutte pour les égalités femmes / hommes et femmes / femmes. Nous vous proposons cette semaine d’aborder une des multiples facettes de l’intersectionnalité : l’afro-féminisme.