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La mondialisation en fonctionnement

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La Mondialisation - France Culture. La mondialisation. Depuis le début des années 1990, la « mondialisation » désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible. « Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIe siècle avant J. -C. ! Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme.

. • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; D’abord et avant tout une globalisation financière L'avènement des doctrines libérales Notes. Vidéo - Qu'est-ce que la mondialisation ? - Magnard. Les nouvelles géographies de la mondialisation. Glossaire. Le vocabulaire de la géographie à travers plus d'un millier d'entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans.

Par ailleurs, plus de 750 entrées ont été relues et mises à jour entre 2019 et aujourd'hui. Les définitions ne comportant pas de date sont les plus anciennes. Il existe 1533 termes dans le glossaire. Il existe 116 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Abattis agricole, abattis-brûlis L'abattis agricole est un mode traditionnel extensif de mise en valeur consistant à abattre et brûler la forêt d'une parcelle pour la mettre en culture puis à l'abandonner pour permettre la reconquête forestière.

Accaparement (des terres, des mers) Acceptabilité du risque Acceptation sociale Accessibilité Accident L'accident survient dans la temporalité quotidienne, son caractère peut paraître banal. Accords du Plaza (1985) Accrue, accrus Acheb. Nutella : un produit mondialisé. Le dessous des cartes : Comment le commerce international se transforme-t-il ? Dessine-moi l'éco - Le pétrole est-il toujours de "l'or noir" ? LE TRANSPORT MARITIME, CŒUR DE LA MONDIALISATION. Containers : la vie en boîtes - #DATAGUEULE 33. Nous vivons dans une joyeuse société d'abondance. Tout est là, à portée de main et de cartes bleues, tous les jours, tout le temps.

Et l'un des rouage essentiel de cette mondialisation des biens et des services, ce sont de petites boîtes en métal qui parcourent aujourd'hui les routes maritimes et terrestres : les conteneurs. Retrouvez toutes les sources de l’épisode 33, “Containers : la vie en boîtes” sur : - Abonnez-vous sur YouTube : Devenez fan sur Facebook : Suivez-nous sur Twitter : Suivez-nous sur Instagram : Suivez-nous sur Mastodon : Toutes les sources de nos épisodes sont sur Nos différentes saisons :- Saison 5 : Saison 4 : Saison 3 : Saison 2 : Saison 1 :

Expliquez-nous ... le G7. Au départ, le G7 est le sommet des sept pays les plus industrialisés des années 70. Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Canada. Pour comprendre l'histoire du G7 il faut remonter 40 ans en arrière. En novembre 1975, le président français Valery Giscard-d’Estaing organise le premier sommet du G6 à Rambouillet. On parle de G6 parce que le Canada ne fait pas encore partie de ce petit club privilégié. Lors de ce sommet, les six grands dirigeants décident de se réunir chaque année pour parler économie de manière informelle, décontractée. Il faut se replacer dans le contexte des années 70 avec notamment, un VGE fraichement élu président. En 1975, Giscard, 49 ans, est un jeune chef d’Etat. Pour en revenir au G7, il devient un sommet à sept l’année suivante en 1976 avec l'arrivée du Canada. Dans ces sommets, on parle essentiellement d'économie, théoriquement dans une ambiance détendue. Les altermondialistes n'aiment pas ces sommets.

A Johannesburg, les BRICS se cherchent un nouveau souffle. Dessine-moi l'éco : Qu'est-ce que l'avantage comparatif ? Ces entreprises plus fortes que les États. Il faudrait peut-être penser à tourner la saison 2 du Léviathan, de Thomas Hobbes. Dans son oeuvre majeure, publiée au milieu du xviie siècle, le grand philosophe anglais représente l'Etat sous les traits du monstre marin, toujours prompt à déployer ses omnipotents tentacules pour asservir le commerce, la finance et l'industrie.

Autres temps, autres rapports de force. Aujourd'hui, l'ignoble "serpent tortueux" du livre d'Isaïe s'est métamorphosé en une indolente couleuvre et le Léviathan-Etat en... Léviathan-SA. Car ce sont désormais des sociétés anonymes, mais présentes aux quatre coins du monde, des multinationales aux puissances financières démesurées qui défient les Etats, même les plus grands. Quelques chiffres éclairent sur cette inversion des "valeurs" : début 2013, Apple pesait en Bourse l'équivalent du budget de la France ou la somme des PIB roumain, hongrois, slovaque, croate et lituanien. Une toile opaque de filiales et d'échanges de capitaux Quel affront ! Comment Google est devenu un empire. Quand les multinationales attaquent les États | THEMA | ARTE. Financiarisation de l'économie : cash misère - #DATAGUEULE 70. Il était une fois un euro.

Perdu au milieu de dizaines de milliards de ses semblables. Il circulait de ventes en achats, d'actions en actions mais, contrairement aux autres, il s'interrogeait. Il se demandait ce qu'il y avait au-delà ? Il voulait voir le monde, le vrai. Celui du dehors. De vieilles légendes racontaient qu'avant, les places de marchés permettaient de redistribuer les richesses vers l'économie réelle. Mais lui n'en avait jamais vu la couleur car, depuis de longues années, cet euro tournait en rond dans le monde clos de la finance. Avec Sandra Rigot, maître de conférence en économie et auteure de "L'entreprise Liquidée.

Retrouvez toutes les sources de l’épisode 70, “Financiarisation de l'économie : cash misère” sur : Toutes les sources de nos épisodes sont sur Coproduit par IRL/Les nouvelles écritures : Dessine-moi l'éco : La financiarisation des entreprises. Et si les Gafam faisaient faillite ? Et si les Gafam faisaient faillite... pure spéculation bien sûr.

Les géants du numérique qui surdominent la cote américaine depuis quelques années recouvrent des domaines d'activité, des modèles d'affaires et des degrés de maturité très différents. Pronostiquer la faillite en bloc des Gafam n'a aucun sens. Leurs points communs, c'est qu'ils sont les fers de lance de l'économie de l'internet, avec la data, le soft et le réseau au cœur de leur construction. Chacun, sur des domaines différents a bâti un écosystème à portée planétaire. Qui s'étend de plus en plus, menaçant de placer sous tutelle les autres acteurs économiques, y compris les États. Leurs niveaux de valorisation, et leur capacité à lever des fonds leur confèrent un pouvoir d'acquisition exorbitant. Autre point commun, c'est la structure de leur bilan.

Leur survalorisation est-elle leur talon d'Achille ? Là encore difficile de l'affirmer. Alors, on peut certes imaginer demain un krach, sur ces valeurs. Pour une alternative européenne aux GAFAM. Les paradis fiscaux. Inside Lehman Brothers. Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers est officiellement déclarée en faillite. Lâchée par le gouvernement et sans repreneur, la vénérable banque d'investissement, fondée à New York en 1850, disparaît en laissant à ses créanciers une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars. Lancée depuis plusieurs années dans une course folle au profit, cette grande institution financière, dirigée par Richard Fuld, a développé des prêts hypothécaires à risques, rapidement devenus emprunts toxiques. Accordés à des ménages modestes voire sans revenus, ces subprimes ont permis à des centaines de milliers d'Américains de devenir propriétaires de leur logement.

Mais en 2007, lorsque la bulle immobilière éclate, la remontée de taux d'intérêts gonfle les traites que les emprunteurs ne peuvent plus rembourser. Une vague de saisies s'abat sur les États-Unis, et notamment sur la Californie… Cinq questions (pas si) bêtes sur la chute de Lehman Brothers. Le 15 septembre 2008, un des grands groupes bancaires états-uniens s’effondre à la surprise de tous les connaisseurs de Wall Street : Lehman Brothers Holdings Inc., 27 000 employés, se place sous la protection du chapitre 11 de la loi des Etats-Unis sur les faillites. Comment une banque aussi importante peut-elle s’effondrer ? Elle avait traversé la guerre civile américaine, deux guerres mondiales et le krach de 1929 ; la banque des frères Lehman s’écroule en un week-end, plus d’un siècle et demi après sa création.

Un événement qui n’est pas survenu totalement par hasard : dans les années 1990, la banque profite pleinement de la libéralisation des marchés financiers et de la déréglementation amorcée aux Etats-Unis plus d’une décennie auparavant. Elle prend alors des risques de plus en plus grands et se jette dans le commerce de produits financiers de plus en plus complexes. Pourquoi les autorités ne l’ont-elles pas sauvée ? La crise des « subprimes », c’est quoi en fait ? Le Monde. La mondialisation a fait exploser les inégalités. Pourquoi l'Amérique de Trump rejette la mondialisation. Trump défend "l'Amérique d'abord", Xi la mondialisation. Les Etats reprennent-ils le pouvoir sur les GAFAM ? Le droit de la concurrence et l’échelle européenne sont-ils les nouveaux leviers pour redonner leur souveraineté politique aux Etats face à des multinationales de plus en plus puissantes comme les célèbres GAFAM (Google, Apple, Facebook ; Amazon, Microsoft) ?

Les GAFAM sont dans le collimateur de Bruxelles… et les amandes record se comptent en milliards. Encore tout récemment, fin juin, Google a été condamné à payer 2 milliards 420 millions d'euros… pour abus de position dominante. Mais la firme de Mountain view n’est pas seule, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ont tous eu à faire aux règles européennes de la concurrence. La commission… qui a plutôt été ces dernières années synonyme de dérégulation, de concurrence libre et non faussée, de libéralisation du marché… se serait-elle convertie à l’économie dirigée ?

On en est évidemment très loin. Dans cet affrontement, l’Union Européenne mobilise donc un outil bien précis. Mais « La politique peut-elle reprendre le pouvoir aux GAFAM ? Scandale Facebook : «Les GAFA sont une monarchie absolue qui menace la démocratie» Pour une autre mondialisation. Partager cet article Disons-le d’emblée : la victoire de Trump s’explique avant tout par l’explosion des inégalités économiques et territoriales aux Etats-Unis depuis plusieurs décennies, et l’incapacité des gouvernements successifs à y faire face. Les administrations Clinton puis Obama n’ont fait souvent qu’accompagner le mouvement de libéralisation et de sacralisation du marché lancé sous Reagan puis Bush père et fils, quand elles ne l’ont pas elles-mêmes exacerbés, comme avec la dérégulation financière et commerciale menée sous Clinton. Les soupçons de proximité avec la finance et l’incapacité de l’élite politico-médiatique démocrate à tirer les leçons du vote Sanders ont fait le reste.

Hillary a remporté d’un cheveu le vote populaire (60,1 millions de voix contre 59,8 millions pour Trump, pour une population adulte totale de 240 millions), mais la participation des plus jeunes et des plus modestes était beaucoup trop faible pour pouvoir remporter les Etats clés. Régionalisation, protectionnisme, relocalisation : la fin de la mondialisation ? La mondialisation se définit selon cinq composantes : le commerce international, les investissements directs étrangers, la finance (les capitaux à court terme), la connaissance (les brevets), et les migrations internationales. Toutes ces composantes ne sont pas en reflux, bien au contraire - les migrations internationales n'ont jamais été aussi importantes par exemple. Mais le ralentissement du commerce international, les relocalisations d'entreprises, et les annonces du président des Etats-Unis, puissance jusqu'ici leader du système multilatéral, questionnent l'avenir de la mondialisation. 1- Plus de protectionnisme américain ?

America first : dès sa campagne électorale, Donald Trump dénonçait les dégâts de l'orthodoxie libre-échangiste et laissait entrevoir une politique économique farouchement protectionnisme. Cette rhétorique anti-mondialisation du président ne peut pour autant laisser penser à une politique stratégiquement protectionniste. 3- La stagnation du commerce mondial. Vers une "dé-mondialisation heureuse"? (1/4) : Déclin du commerce mondial : la (dé)mondialisation en question.

La semaine dernière, lors de la conférence des ambassadeurs, François Hollande a marqué le coup en annonçant l’arrêt des négociations pour le TAFTA, le Traité de Libre Echange Transatlantique... Une décision dans l’ère du temps semble-t-il puisque la question du libre échange s’est également invitée dans la campagne présidentielle américaine…et elle n’a plus la cote : chacun avec des réponses différentes, Hillary Clinton et Donald Trump ont pris la défense des « laissés-pour-compte de la globalisation des échanges ».

Une globalisation des échanges d’ailleurs sur le déclin, puisque, selon l’OMC, la croissance du commerce mondial stagne à 2,8% et l’OCDE revoit depuis 6 ans ses prévisions à la baisse...Pour certains économistes, inutile de s’attendre à une véritable reprise du commerce mondial : la stagnation serait un fait durable auquel il faut adapter notre modèle économique. Comment interpréter ce phénomène de baisse du commerce mondial ? Une émission préparée par Samuel Bernard. Trump met la pression sur Apple. Les fronts ouverts par Donald Trump dans sa guerre commerciale.