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La France en villes

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La France en villes - Histoire-Géographie - 1ère - Les Bons Profs. La France en villes. Population et croissance des agglomérations. Évolution de la population (1999-2011) France du « vide », France des « pleins » Trois France rurales. Dynamiques de population. Si la croissance démographique française se traduit en premier lieu par la densification et l’extension des aires urbaines, le regain démographique des espaces hors influence des villes est néanmoins avéré. Les trajectoires démographiques différenciées des territoires résultent d’évolutions naturelles (naissances, décès), mais aussi de mouvements migratoires répondant à des motifs divers : redéploiement des emplois sur le territoire, changement de lieu de résidence lors du départ en retraite, choix d’implantation répondant à la recherche d’un certain cadre de vie (aménités naturelles ou urbaines, etc.).

La connaissance fine des contributions respectives des soldes naturels et migratoires est un enjeu important de compréhension des dynamiques et de l’attractivité des territoires. La France, moteur de la croissance démographique européenne Au 1er janvier 2016, l’Union européenne comptait près de 510 millions d’habitants1. Au 1er janvier 2016, la France comptait 66,6 millions d’habitants. Démographie française : plus de monde dans les grandes villes, la population en baisse à Paris.

La croissance de la population française entre 2011 et 2016 a surtout été portée par les grandes aires urbaines du pays, notamment Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux et, dans une moindre mesure, l’agglomération parisienne, qui perd des habitants « intra-muros », selon une étude publiée jeudi 27 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). « Porté par le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme des couronnes, l’essentiel de la croissance démographique est dû aux grandes aires urbaines », résume l’Insee, qui publie les chiffres officiels de population des communes, départements et régions, calculés à partir du recensement de 2016, et les compare aux chiffres des recensements de 2006 et 2011.

Lire aussi (en édition abonnés): « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue » 66,36 millions d’habitants Vingt-quatre départements en baisse Le Monde avec AFP. La croissance démographique française tirée par les grandes villes. 40.000 habitants de moins en 5 ans : pourquoi les Parisiens fuient Paris. Paris se vide-t-il ? Selon les derniers chiffres de l'Insee, publiés mercredi 27 décembre, la France comptait au 1er janvier 2015 plus de 66 millions d'habitants, soit 1,5 million de plus qu'en 2010. Mais dans le même temps, la capitale a perdu près de 40.000 habitants, passant de 2,27 millions en 2010 à 2,23 millions en 2015. Explications avec Olivier Léon, directeur régional adjoint de l'Insee pour la région Ile-de-France. Paris a perdu quasiment 2% de sa population en 5 ans. A quoi est-ce dû ? A plusieurs types de raisons.

Dans le cas de Paris, s'ajoutent des difficultés pour les jeunes familles à trouver un logement adéquat à leurs ressources, de par l'évolution des loyers et le coût du logement. Est-ce que le recours à Airbnb, plateforme de location de logement entre particuliers, y est pour quelque chose ? Là où il y a des logements, la population progresse Depuis 2010, les arrondissements qui ont le plus perdu d'habitants sont les 2e, 7e et 8e arrondissements. Recensement : pourquoi Paris est-elle la seule grande ville à perdre des habitants ? DÉMOGRAPHIE - La population parisienne baisse depuis plusieurs années : elle est passée de 2.500.000 habitants en 2011 à 2.200.000 environ en 2016. Comment expliquer cette tendance, alors, que selon une étude publiée jeudi par l'Insee, les autres grandes agglomérations françaises gagnent, à l'inverse, des habitants ?

28 déc. 13:13 - Justine Faure Alors qu’entre 2011 et 2016 la population française a augmenté de 286.000 personnes par an en moyenne, la ville de Paris a, elle, perdu des habitants, indique une étude démographique publiée ce jeudi 27 décembre par l’Insee. De 2011 à 2016, la capitale a perdu en moyenne chaque année 0,5% de sa population (-11.900 habitants par an) alors qu’elle en gagnait 0,6% par an (+ 13.700) entre 2006 et 2011. "Elle subit une nette dégradation de son déficit migratoire apparent qui n’est plus compensé par l’excédent naturel", explique l’Institut national de la statistique et des études économiques.

"Une chose est sûre : Paris reste une ville attractive. Périurbain (Le) « Le périurbain est une terre d’hybridations inédites » Tribune. Dès lors que l’on parle des territoires périurbains, les jugements de valeur négatifs sont légion. Tout d’abord, le périurbain ne serait pas « moral », car il représenterait l’espace du repli sur soi et de l’égoïsme. En outre, il serait une dénaturation du monde rural avec l’arrivée des néoruraux dans des lotissements interminables et « sans âme ». Par ailleurs, il ne serait pas respectueux de l’environnement, dans le sens où il consommerait les espaces agricoles et naturels en multipliant les infrastructures routières. Dans ce sens, le périurbain pèserait considérablement sur la facture carbone en obligeant les habitants à se déplacer quotidiennement en automobile. Enfin, il serait monotone et terne, au sens où il banaliserait les territoires qu’il annexe en y égrainant un bâti ordinaire et standardisé aux quatre coins du pays.

Visions caricaturales Des actions innovantes. Politiciens et politique de la ville : A chacun son style. Le grand entretien avec Jean Viard. Lyon La Duchère. La Duchère est un quartier idéal pour les entreprises et les entrepreneurs : il est situé sur le périmètre d'une Zone franche urbaine. Création, implantation, développement, épanouissement : un réseau d'experts est présent pour accompagner les entreprises tout au long de leur vie. Ainsi, la Maison de la création d’entreprise, l’Adie et la coopérative d’activités et d’emplois Talents 9 accompagnent chaque année plus de 150 créateurs d’entreprises et d’activités. L'offre immobilière de bureaux s'est étoffée depuis 2012 avec deux îlots tertiaires BBC : le Yellow Square et le Médicentre. D’ici 2018-2019, La Duchère accueillera également un pôle entrepreneurial d’envergure métropolitaine, un hôtel 3 étoiles d’environ 100 chambres, répondant notamment aux besoins des entreprises du secteur et près de 5 000 m² de bureaux et 2000 m² d’ateliers supplémentaires.

A Dijon, les 60 ans d'histoire du quartier des Grésilles. C'est un quartier où l'arbre qui tombe fait souvent plus de bruit que la forêt qui pousse.Un quartier où vivent 8000 habitants. Les mieux placés sûrement,pour nous en parler. Pour raconter les Grésilles. Reportage de Sofian Assaoui et Dalila IberrakeneIntervenants :- Éliane Lochot, directrice des archives municipales- Yvonne Raëdle, - Françoise Metral, - Hamid El Hassouni, adjoint au maire de Dijon, délégué du quartier des Grésilles (PS)- Mohammed El Bakkouri, habitant des Grésilles Abonnez-vous à notre chaîne YouTube► Retrouvez-nous sur : notre site internet►

Que disent les sciences sociales sur le mouvement des gilets jaunes ? Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement spontané de protestation, à l'origine contre la hausse de la fiscalité sur les hydrocarbures, puis exprimant progressivement un ensemble de revendications plus larges, notamment sociales. Ses participants ont adopté comme signe de ralliement le gilet de sécurité, un équipement obligatoire en France dans tous les véhicules motorisés. Dans le flot des commentaires politiques et médiatiques, les sciences sociales ont cherché à porter un discours analytique dépassant les jugements à l’emporte-pièce et les raccourcis géographiques. Voici quelques-unes de ces analyses, classées par date de publication. Dernière mise à jour : 12 décembre 2018 Samuel Depraz Samuel Depraz, « La France contrainte des Gilets Jaunes », AOC (Analyse Opinion Critique), 12 décembre 2018. (3 articles gratuits par mois sur inscription).

Daniel Oster Alexis Spire Alexis Spire, « Les classes sociales face à l'impôt », SES-ENS, 5 décembre 2018. Laurent Mucchielli Benoît Coquard. "Gilets jaunes": cartographie d'une France en colère. Qui sont les "gilets jaunes"? Alors que le mouvement dure depuis près d'une semaine, il est encore difficile de définir son identité ou même ses revendications. De nombreux sujets relevant du pouvoir d'achat, des impôts ou des services publics se sont greffés à la contestation initiale sur les prix de l'essence.

Pour tenter de donner un éclairage, le géographe Hervé Le Bras, directeur d'études à l'EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales), s'est penché sur l'aspect géographique de la mobilisation et a livré ses conclusions à L'Obs. Selon lui, la mobilisation (en fonction de la population) est plus importante dans la "diagonale du vide", une bande s'étalant des Ardennes aux Pyrénées particulièrement peu peuplée. Voir: "Gilets jaunes": Macron s'efforce de reprendre l'initiative à la veille de la manifestation parisienne Il en tire deux conclusions, la première étant qu'on ne peut résumer les "gilets jaunes" à l'électorat de droite ou d'extrême droite. Villes où il fait bon vivre et travailler : Dijon au sommet dans le nord-est. Ce lundi, l'Express a dévoilé sur son site Internet ses palmarès 2018 des villes où il fait bon vivre et des villes où il fait bon travailler en France.

Un classement créé en 2011 par l'hebdomadaire et qui a pour première vocation de guider les Parisiens qui souhaitent quitter la capitale. Ville où il fait bon vivre : nette progression pour Dijon Et cette année encore, Dijon, seule ville du département à figurer dans ce palmarès, est bien placée dans les deux catégories. En effet, la cité des ducs se classe en dixième position concernant les "villes où il fait bon vivre". Soit huit places de mieux qu'en 2017. Quant au classement des "villes où il fait bon travailler", il place Dijon au onzième rang national et consacre Nantes. Nettement devant dans le nord-est Dijon, placée dans le Top 15 des deux palmarès : une performance notable d'autant plus que les autres villes du nord-est du pays figurent nettement plus loin.

Le classement complet est à découvrir en cliquant ici. Source : L'Express. La France périurbaine a-t-elle été abandonnée. Pour le géographe Christophe Guilluy, la France est coupée en deux. D’un côté, une « France métropolitaine », constituée des 25 plus grandes aires urbaines. De l’autre, la « France périphérique » : villes petites et moyennes, espaces ruraux, communes multipolarisées, espaces périurbains « contraints »… « Invisible et oubliée », cette France périphérique cumulerait les difficultés et serait le terreau du vote Front national, particulièrement fort dans ces zones. Mais cette thèse est loin de faire l’unanimité. Décryptage. Le périurbain, un territoire de relégation sociale peuplé de « petits Blancs » en souffrance ? D’un côté, une « France métropolitaine », constituée des 25 plus grandes aires urbaines (soit de Paris – 12 millions d’habitants – à Dijon – 380 000 habitants), comprenant « les zones denses des agglomérations et une partie des couronnes périurbaines ».

Le 25 mars 2015, dans le cadre d’une interview donnée à la fondation Jean-Jaurès, il résumait sa thèse en ces termes : Les gilets jaunes, reflet d’une crise périurbaine. Ces dernières semaines, les manifestations des gilets jaunes se différencient des autres rassemblements par la méthode et la symbolique. Pour la première fois, les revendications des manifestants se sont matérialisées par une occupation spatiale des rond-points, et moins par une occupation, plus traditionnelle, de places et de rues dans les grandes polarités. Cette nouvelle géographie de la contestation semble mettre en avant le quotidien et les revendications des manifestants, habitants du “périurbain”, en prenant place dans des lieux de passage empruntés chaque jour pour se rendre au travail, aller faire ses courses, amener ses enfants au sport, etc. Des distances allongées qui demandent un coût en carburant, or récemment celui-ci est voué à augmenter puisque la volonté du gouvernement est d’augmenter les prix du diesel.

La goutte de trop qui semble traduire des conditions de vie, de plus en plus tendues, dans les espaces périurbains. . © Comment la Brasserie Barbès a ouvert le procès de la gentrification parisienne. Temps de lecture: 10 min Télérama en parle comme de «l’événement bistrotier du printemps», c’est dire si la chose est d’importance et mérite notre examen approfondi: Brasserie Barbès, une grande brasserie qui s'étend sur trois étages, à la fois restaurant, bar, toit-terrasse (pardon, «rooftop») et même dancing, vient d’ouvrir ses portes en face du métro du même nom, au coeur du quartier parisien que tout le monde connaît, soit pour l’avoir fréquenté, soit pour sa réputation. Un quartier avec une importante population étrangère, siège de l'emblématique magasin Tati, où fleurissent les Taxiphone et où la vente à la sauvette de cigarettes fait florès. Ce qui a choqué les premiers critiques qui ont visité la brasserie et ses environs, c’est l’impression d’une coupure entre une clientèle blanche et aisée à l’intérieur et des immigrés du quartier exclus des festivités sinon par le videur, du moins par les prix, ou a minima par l'ambiance qui y règne.

Une brasserie parmi d'autres. Street Fighters : la gentrification est un sport de combat — pop-up urbain, cabinet de conseil en prospective urbaine. Comment partager avec le grand public les concepts parfois complexes de la géographie ? Le processus de gentrification d’un quartier [« boboïsation » en mauvais français, ou « embourgeoisement » en un peu mieux français mais guère plus convaincant] est l’un de ces objets d’étude géographiques dont il est parfois difficile de rendre compte, tant dans ses origines que dans ses conséquences. Surtout, comment rendre palpable les conflits larvés souvent induits par la gentrification d’un territoire ? Les « placemakers » néerlandais du collectif Gulfstromen en sont bien conscients, et c’est sûrement pour pallier ce déficit qu’ils ont imaginé cette animation d’inspiration 8-bit présentant un jeu (fictif) au nom évocateur : « Gentrification Battlefield » Délectable, n’est-ce pas ?

Comme l’expliquent les auteurs du « jeu » sur The Pop-Up City (think-tank dont ils sont les initiateurs), « To give insight in how the gentrification evolves, we decided to present the process as if it were a battle. Dans le quartier de Barbès, à Paris, l'angoisse d'une vie sans Tati. Agora Distribution, filiale du groupe Eram qui exploite les enseignes Tati, a été placée en redressement judiciaire jeudi 4 mai. Le personnel du célèbre magasin du boulevard de Rochechouart s'inquiète d'une possible fermeture.

De nombreux habitants regrettent la gentrification de cette partie du 18e arrondissement de Paris. Reportage. "Dites, ça ne va pas vraiment fermer, hein ? " demande un habitant à Lazhar. L'agent de sécurité, posté devant la porte close du magasin Tati du 4, boulevard de Rochechouart, dans le quartier de Barbès (18e arrondissement de Paris), prend un air impassible : "Si, ça n'ouvrira plus jamais. " Ce jeudi 4 mai, le rideau est baissé de manière exceptionnelle, le temps d'un jour de grève et de manifestation. Devant l'avenir incertain du magasin de Barbès, un vent de panique saisit les riverains. A deux pas de là, Ismaël sirote un café dans un gobelet en plastique. "Ça fait un peu tache non, cette brasserie un peu chic entourée de vendeurs de maïs itinérants ?

" Tati reste à Barbès : dernier rempart face à la gentrification. Paris : Tati à Barbès, la fin d’un mythe. Le Marais : le Patrimoine mutant. Sans voiture, le centre-ville de Dijon respire de mieux en mieux.