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Histoire, économie, philosophie

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Enfance Violence Exil dans le monde au XXe siècle. Séminaire « Le prix de l’homme » 1 Philippe Steiner est agrégé de sciences sociales (1979) et a soutenu une thèse sur la Physiocratie (...) 2 Bruno Dumézil est agrégé d’histoire. En 2003, il soutient une thèse pour le doctorat, sur le thème (...) 3 Pascal Buresi est agrégé d'Histoire, ancien Membre de l’École des Hautes Études Hispaniques (Casa (...) 4 Valérie Theis est agrégée d’histoire (1998), elle a soutenu une thèse de doctorat d’histoire : » L (...) 1Quel est « le prix de l’homme » ?

Quelle est sa valeur intrinsèque ou subjective ? C’est sur ces problématiques que l’équipe Jacov a voulu réfléchir, le 3 février 2012, sous la direction de Sandrine Victor, à l’Université de Toulouse-Le Mirail, lors de son quatrième séminaire de l’année. Ce groupe de recherche – « De juifs à chrétiens : origine des valeurs sur les marchés médiévaux » - s’attache à une histoire économique et sociale des valeurs sur les marchés de la fin du Moyen-Âge de Marseille à Valence. Le prix du sang Le prix de l’homme comme marchandise 5 A. Laurence Fontaine, Le marché. Histoire et usages d’une conquête sociale. 1Spécialiste reconnue d’histoire économique de l’époque moderne, Laurence Fontaine se propose de replacer la notion de marché dans son histoire afin d’éclairer son statut ambigu : d’un côté, le marché est considéré comme l’archétype et la cause des maux de l’économie contemporaine (notamment à travers les dérives des marchés financiers) ; d’un autre côté, il représente dans les pays en voie de développement une voie de sortie de la précarité, en particulier pour les plus pauvres et les femmes, ce qui donne tout son sens aux efforts visant à développer l’accès de ces couches sociales modestes au crédit. 2Composé de sept chapitres et d’un « envoi » consacré au « marché comme bien public », l’ouvrage repose sur un aller-retour constant entre un passé — celui des trois siècles (XVIe-XVIIIe siècles) de l’époque moderne — et le présent. 1 Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Paris, Armand (...)

Les historiens de garde - L'histoire est un combat « Se battre pour défendre l'histoire et la populariser. 38 | 2013 Ouvrières, ouvriers. La démocratie au Moyen Age. Les économies morales revisitées. Sacré Moyen Age - Le Paysan 2 sur 2. Exploitation, ségrégation et révolte urbaine au Moyen Âge et au début des Temps Modernes. À propos de deux ouvrages récents. Ment à tous les partisans des ségrégations sociales et politiques de notre temps? Le livre de Peter Schuster (7) traitant des bordels urbains institutionalises en Allemagne de 1350 à 1600, nous interpelle également au présent tout en élargissant le champ géographique de nos connaissances sur ce sujet dans le passé.

Avec son article pionnier paru en 1976 dans les Annales (8), Jacques Rossiaud, spécialiste français de la prostitution, avait révolutionné nos connaissances et notre compréhension du phénomène de la prostitution urbaine médiévale. Dans cette étude fondamentale et novatrice, Rossiaud attribue à la prostitution publique une fonction sociale importante dans le contexte culturel urbain du χ Ve siècle. Après l'avoir défendu avec enthousiasme, les historiennes féministes lui ont par la suite reproché d'avoir «normalisé» ce phénomène en soulignant ainsi son ajustement social dans la cité rhodanienne du Moyen Âge finissant (9)

. (7) Peter Schuster, Das Frauenhaus. Frédéric Lordon : « Il faut bloquer pour que tout se débloque » Frédéric Lordon, économiste, a prononcé ce discours lors de l’assemblée générale de la Nuit Debout, samedi 9 avril place de la République. Ecouter : Transcription : Où en sommes-nous ? On ne compte plus les villes de province où il y a une nuit debout, et la plaine européenne est en train de s’embraser également : Barcelone, Madrid, Saragosse, Nurcie, Bruxelles, Liège, Berlin. La place de la République elle-même s’est donnée une antenne à Stalingrad [métro Stalingrad, NDLR]. Il y a dix jours, le conditionnel était de rigueur et nous pouvions seulement dire, « il se pourrait que nous soyons en train de faire quelque chose ». Enfin, quelque chose se passe. Il est certain en tout cas qu’il doit en trouver une. Comment échapper à cette fatalité ?

Dans le monde El Khomri, les salariés vivent dans la peur et ils sont tenus dans la peur. Cependant, à un moment, il faut bien vouloir les conditions de ce qu’on veut. Qu’on ne se méprenne pas. Ce moment, c’est le nôtre, ce moment, c’est maintenant. Les 1 % les plus riches posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale. L'ONG Oxfam publie, lundi 19 janvier, une nouvelle étude, consultable en ligne, révélant l'ampleur des inégalités dans le partage des richesses sur la planète. Selon ses calculs, réalisés à partir de données fournies par le Crédit Suisse, la richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète dépassera bientôt celle détenue par les 99 % restants.

Selon Oxfam, « la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches était passée de 44 % en 2009 à 48 % en 2014, et dépasserait les 50 % en 2016 ». Cela signifie que s'ils continuent à s'enrichir, ils posséderont plus que l'ensemble des autres habitants de la planète réunis. La quasi-totalité des 52 % de patrimoine restant sont aux mains des 20 % les plus riches. « Au final, 80 % de la population mondiale doit se contenter de seulement 5,5 % des richesses », estime le rapport. « Le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement », poursuit-elle. BoardJEEAfinal. «Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels»

Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il, tout en proposant des solutions. Entretien. Le Temps: Vous comparez la crise financière et la Première Guerre mondiale, n’est-ce pas exagéré? Marc Chesney: Il s’agit uniquement de comparer l’Europe de 1914 à celle d’aujourd’hui. A l’époque, une société civilisée a subitement basculé dans la barbarie. Actuellement, la société vacille sur elle-même, tremble sur ses fondations, confrontée qu’elle est à une crise d’une grande ampleur, une crise aux dimensions non seulement financières, mais aussi économiques, sociales, politiques et environnementales.

Lire aussi: En Suisse, les inégalités de revenu sont moins flagrantes qu’ailleurs – Tant mieux. Why Socialism? Albert Einstein is the world-famous physicist. This article was originally published in the first issue of Monthly Review (May 1949). It was subsequently published in May 1998 to commemorate the first issue of MR‘s fiftieth year. —The Editors Is it advisable for one who is not an expert on economic and social issues to express views on the subject of socialism? I believe for a number of reasons that it is. Let us first consider the question from the point of view of scientific knowledge. It might appear that there are no essential methodological differences between astronomy and economics: scientists in both fields attempt to discover laws of general acceptability for a circumscribed group of phenomena in order to make the interconnection of these phenomena as clearly understandable as possible.

But historic tradition is, so to speak, of yesterday; nowhere have we really overcome what Thorstein Veblen called “the predatory phase” of human development. Edgar Morin : "Le temps est venu de changer de civilisation".