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E-democracy

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Quand l’e-gouvernance aggrave la fracture sociale en Inde. Bhoomi, un programme d’e-gouvernance dans le sud de Inde, est détourné pour mettre en oeuvre des grands projets fonciers. Aux dépens des populations rurales qu’il était censé aider. Bhoomi. Le blason étincelant de l’e-gouvernance en Inde. Bhoomi. Une vitrine bien astiquée de démocratie moderne.

Depuis 2001-2002, la base de données Bhoomi (“terre” en kannada) recense près de 20 millions de titres de propriétés foncières de fermiers de l’État sud-indien du Karnataka. REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Bernard Stiegler : l'open data est « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet » RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique.. RSLN : Que représente le développement de l’open data dans la grande aventure du numérique ?

REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Bernard Stiegler : l'open data est « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet » RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique..

Bernard Stiegler : C’est l’aboutissement d’une rupture majeure déjà largement entamée, et qui n’a rien à voir avec les précédentes. Toutes les technologies monopolisées par l’industrie de la culture, au sens large du terme, pendant un siècle, sont en train de passer entre les mains des citoyens. Zoomer ou dézoomer? Les enjeux politiques des données ouvertes » Article » OWNI, Digital Journalism. Pour Dominique Cardon, le journalisme de données doit apprendre à se dézoomer lui-même: c'est la condition pour que la libération des données publiques soit véritablement pertinente.

Zoomer ou dézoomer? Les enjeux politiques des données ouvertes » Article » OWNI, Digital Journalism

Afin que tout un chacun puisse se retrouver dans les chiffres. Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs, est l’auteur de “La démocratie Internet” (Seuil/République des idées). Le mouvement qui s’est constitué autour des “données ouvertes” et du “journalisme de données” ouvre un nouveau terrain au dialogue, déjà ancien, entre journalisme et sciences sociales. La promotion du journalisme de données ne cesse en effet de vouloir faire du journaliste un chercheur en sciences sociales, doublé d’un informaticien et d’un infographiste. Certes, la révolution de l’information numérique, ses potentialités interactives, la multiplication des grandes bases de données, la participation du public et les nouveaux outils de visualisation créent un contexte tout à fait nouveau. Mise au point sur les usages des réseaux sociaux et la participation en ligne. Marsouin, le Môle armoricain de recherche sur la société et les usages d’internet est une source précieuse d’analyse, d’étude et de cadrage sur les usages d’internet.

Mise au point sur les usages des réseaux sociaux et la participation en ligne

Jocelyne Trémenbert, responsable de cet observatoire, vient de publier une courte mise au point [1] sur les usages des réseaux sociaux et sur la participation. Juste pour recadrer l’image déformée qu’on en a souvent. Non, nous ne sommes pas tous en permanence derrière nos écrans et si nous sommes nombreux sur les réseaux sociaux, nous sommes loin d’y être connectés en permanence. On y apprend que 70 % des internautes ne sont pas actifs sur les sites de réseaux sociaux et que si un 15-30 ans sur deux alimente son « mur » toutes les semaines, ce n’est le cas que d’un 30-44 ans sur sept.

Dominique Cardon : Pourquoi l’internet n’a-t-il pas changé la politique. On ne présente plus Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages SENSE d’Orange Labs.

Dominique Cardon : Pourquoi l’internet n’a-t-il pas changé la politique

Il publie au Seuil, dans la collection « la République des Idées », un petit livre synthétique, stimulant, lucide et informé sur La Démocratie internet. Un ouvrage où il tente de nous expliquer pourquoi le grand soir électronique n’a pas eu lieu. Pourquoi l’internet n’a-t-il pas changé la politique ? Le web, plus qu’un bavardage, un vrai lieu «d’interaction politique»

Réseaux contre hiérachies, liens faibles contre liens forts. Pour le New Yorker, Malcolm Gladwell (blog) a rédigé une brillante mise au point sur les différences entre l’activisme en ligne et l’activisme réel, dans un article intitulé “Petit changement : pourquoi la révolution ne sera pas twittée” où il montre les limites des organisations en réseaux comparés aux structures hiérarchiques classiques.

Réseaux contre hiérachies, liens faibles contre liens forts

Pour accomplir sa démonstration, Malcolm Gladwell nous plonge dans l’histoire politique des Etats-Unis, pour nous aider à mieux comprendre comment, politiquement, les différences de structuration de la contestation induisent des effets qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Démonstration. Le lundi 1er février 1960, vers 16h30, 4 étudiants étaient assis au comptoir du Woolworth, un bar du centre-ville de Greensboro, en Caroline du Nord. 4 étudiants en première année d’un collège noir à proximité. Ezell Blair a alors demandé à la serveuse une tasse de café. “Nous ne servons pas les Noirs ici”, a répondu celle-ci. Nous sommes loin de Greensboro.

Internet, nouvel espace démocratique ? - La vie des idées. Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages de France Télécom R&D.

Internet, nouvel espace démocratique ? - La vie des idées

Ses travaux portent notamment sur les transformations contemporaines de l’espace public, sur les relations entre les usages des nouvelles technologies et les pratiques culturelles et médiatiques. Internet, un outil de la démocratie ? - La vie des idées. Depuis qu’internet commence à se diffuser dans le grand public, une controverse réapparaît régulièrement : ce nouveau dispositif de communication favorise-t-il le débat démocratique ?

Internet, un outil de la démocratie ? - La vie des idées

Cette discussion a trouvé une nouvelle actualité avec l’apparition des blogs et plus largement des applications du web 2.0 qui permettent à l’internaute de s’exprimer encore plus facilement que précédemment. Internet, contrairement à la radio ou à la télévision, met en situation d’égalité l’émetteur et le récepteur, c’est donc, à première vue, l’outil idéal pour une démocratie participative où le citoyen pourrait intervenir très régulièrement dans le débat public.

Vertus démocratiques de l’Internet - La vie des idées. Ce texte est issu d’une présentation à la table ronde « Internet et renouveau démocratique » (avec Daniel Bougnoux et Patrice Flichy), animée par Caroline Broué au forum « Réinventer la démocratie » (organisé par La République des idées à Grenoble le 9 mai 2009).

Vertus démocratiques de l’Internet - La vie des idées

À la question de la place d’Internet dans le renouvellement des figures de la démocratie, beaucoup de réponses très diverses et contradictoires peuvent être apportées. Car, à considérer Internet comme un tout, à la fois objet technique, média, espace public, support ou instrument politique, on prend le risque de fondre ensemble des choses si différentes que toute généralisation glisse sur cet improbable objet, sans parvenir à le spécifier.

Je voudrais cependant prendre ce risque en avançant, sans beaucoup de précautions, six propositions relatives à l’expérience de la démocratie sur Internet. Les six vertus politiques d’Internet. La transparence a-t-elle des limites. 36 raisons de ne pas libérer des données d’un gouvernement » Article » OWNI, Digital Journalism. De bonne ou de mauvaise foi, parfois contradictoires, voici toute une série d'arguments opposés aux partisans de l'opendata. Des airs que l'on chante aussi en France... En charge de la communication numérique du ministère australien de la Santé et des Personnes âgées, Craig Thomler revient dans son blog sur un atelier de la conférence CEBIT Gov 2.0 auquel il a participé. Une séance menée par Andrew Stott, directeur du “Digital Engagement” pour le gouvernement anglais, c’est-à-dire en charge de la stratégie de communication sur Internet.

Vers La richesse des réseaux. Les Presses universitaires de Lyon viennent de faire paraître la traduction française de La Richesse des réseaux de Yochaï Benkler, ce spécialiste des sciences politiques, professeur à la Harvard University, codirecteur du Centre Berkman pour l’internet et la société.

Vers La richesse des réseaux

Internet est-il la voix du peuple ? - novövision. Internet, une arme des classes moyennes contre les élites médiat. Le logiciel libre et le mythe de la méritocratie. En janvier 2008, Bruce Byfield écrivait, dans un article que nous avions traduit ici-même (Ce qui caractérise les utilisateurs de logiciels libres) : « La communauté du Libre peut se targuer d’être une méritocratie où le statut est le résultat d’accomplissements et de contributions ».

Le logiciel libre et le mythe de la méritocratie

Deux ans plus tard, le même nous propose de sonder plus avant la véracité d’une telle assertion, qui ne va finalement peut-être pas de soi et relève parfois plus du mythe savamment auto-entretenu. Et de poser en guise de conclusion quelques pertinentes questions qui si elles trouvaient réponse participeraient effectivement à combler l’écart constaté entre la théorie et la pratique. Nos propres discours n’en auraient alors que plus de consistance et de maturité[1] Les projets open source et le mythe de la méritocratie Open Source Projects and the Meritocracy Myth. A quoi peut bien servir la “démocratie électronique” ? « Interne. En Nouvelle-Zélande, la police révise sa loi en ouvrant un wiki. Estonie, on vote par internet et bientôt par téléphone mobile, tout comme à Jun, une petite ville espagnole qui a fait de l’accès à l’internet un “droit de l’homme imprescriptible”. La démocratie électronique est en marche, et dans le monde entier, même si 10% des parlements ne disposent pas d’accès au Net… faute d’électricité. 10% des parlements seulement ont une “utilisation intensive” des nouvelles technologies, et entre 10 et 30% ne disposent pas encore des services “les plus fondamentaux” des TIC.