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Autoritarisme

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Critique de la Raison Européenne sur Twitter : "Les nouvelles qui nous parviennent depuis hier sont alarmantes : le pouvoir semble se diriger vers une dérive autoritaire nette. Les informations sur le dispositif policier & les menaces faites aux manifesta. JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe. JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe Par Stefan Steinberg 19 juin 2013 Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires. Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions. Pour commencer, il affirme que des mesures financières sont nécessaires pour garantir que les principales institutions d’investissement comme JPMorgan puissent continuer à engranger d’énormes bénéfices de leurs activités spéculatives en Europe.

En ce qui concerne les analystes de JPMorgan, ceci n’est cependant pas suffisant. Démocratie(s) ? — #DATAGUEULE. La possibilité du fascisme - Ugo PALHETA. Mouvement réactionnaire de masse contre l’égalité des droits ; migrants enlevés, tabassés et laissés pour mort par des milices à Calais ; large diffusion de thèses réactionnaires, xénophobes et islamophobes ; intensification du quadrillage répressif des quartiers populaires et violences policières impunies ; manifestations interdites et criminalisation croissante de toute contestation ; scores inégalés du Front national à toutes les élections depuis 2012. Sous des formes disparates et encore embryonnaires, mais dont la seule énumération dit le pourrissement actuel de la politique, c’est le fascisme qui fait retour. Et celui-ci s’annonce non comme une hypothèse abstraite mais comme une possibilité concrète. Pourtant, la possibilité du fascisme est généralement balayée d’un revers de main par les commentateurs : comment la République française, patrie autoproclamée des droits de l’homme, pourrait-elle engendrer le monstre fasciste ?

Vie privée : le Conseil d’Etat valide le fichier rassemblant les informations de 60 millions de Français. Les détracteurs du mégafichier estiment qu’il ne prévoit pas assez de garanties contre les risques d’abus et de piratage. Le Conseil d’Etat, lui, y voit un outil contre la fraude. Le Conseil d’Etat a rejeté jeudi 18 octobre les requêtes dirigées contre le décret instaurant le mégafichier regroupant les données personnelles de tous les Français, estimant notamment que sa création ne constituait pas une « atteinte disproportionnée » au droit des personnes au respect de leur vie privée. Le décret créant ce fichier, baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES), était paru au Journal officiel le 30 octobre 2016, en plein week-end de la Toussaint, et avait immédiatement suscité une levée de boucliers.

Risques d’abus et de piratage « Ce n’est pas une surprise », a réagi auprès de l’AFP Vincent Gury, l’un des avocats de la LDH, le rapporteur public ayant préconisé le rejet des recours, lors de l’audience du 3 octobre. Un outil « efficace » contre la fraude. Quelques remarques sur l’idéologie de la non-violence (par Jérémie Bonheure) À l’occasion de l’évacuation militaire de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et des cortèges de têtes perpétuant les traditionnelles bagarres avec la police, on a pu observer quelques pas de danse tout aussi traditionnels, esquissés sur la piste par des partenaires infidèles mais toujours avides de se retrouver. Conduisant virilement, le ministère de l’Intérieur et son chœur de journalistes condamnant la violence des manifestants et des occupants de la ZAD ; bien tenue par la taille, la gauche institutionnelle faisant les gros yeux aux casseurs qui gâchent la fête, et perturbent la dignité des manifestations.

Que le pouvoir dénonce la violence tout en exerçant la violence, au fond, c’est dans l’ordre des choses. En revanche, il est plus étonnant d’entendre cette dénonciation formulée par des formations politiques enfermées dans des tactiques à ce point inefficaces qu’elles sont sur la défensive et même en repli continu depuis 40 ou 50 ans. Jérémie Bonheure. Interventions policières mortelles : les autorités publient pour la première fois des chiffres officiels. Le 14 juin, Basta ! Publiait une base de données inédite sur les interventions policières létales. Nous y recensions 478 morts des suites d’interventions policières en France entre 1977 et mai 2018.

Moins de deux semaines plus tard, l’Inspection générale de la police nationale présentait, lors d’une conférence de presse, des chiffres sur le nombre de blessés et de tués par l’action de la police nationale. Un premier pas. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) vient-elle de mettre fin à un déni de l’État français ? Annoncée depuis plusieurs mois, ce nouvel outil de collecte a d’abord été testé dans deux départements (Yvelines et Gironde), puis sur l’ensemble du territoire depuis janvier 2018.

Basta ! Coïncidence ? Comment expliquer cette différence de chiffres entre les deux décomptes ? Sur les 15 personnes abattues par un policier, seulement 5 étaient armées D’après notre décompte, 15 personnes ont été abattues par l’arme d’un policier durant la période étudiée par l’IGPN. Un splendide isolement. « De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue ». Thucydide Quelques jours après la tenue d’une manifestation à Paris contre la « haine anti-flics » appelée par diverses organisations syndicales de police, il nous a semblé que le décalage comparatif pourrait éclairer la compréhension de ce que l’on appelle en France le « maintien de l’ordre », c’est-à-dire la gestion des foules (protestataires, sportives ou festives) par les forces de police et de gendarmerie [1].

La désescalade à l’allemande Qu’en est-il ailleurs de la violence contestataire et de l’hostilité aux policiers ? Voyons le week-end du 1er mai en Allemagne. Manifestation du PKK en 2008 à Berlin En gilets jaunes et verts, les policiers chargés de la communication. Comme on le voit, les polices allemandes ne chôment pas. Cette maîtrise de la force, nous l’avons suggéré, est le produit d’une quinzaine d’années de politique dite de « désescalade » (Deeskalation) [2]. Morts à la suite d'interventions policières - une enquête de Basta Mag. L’ensemble de ces données illustre, d’abord, la diversité et la complexité des situations auxquelles police et gendarmerie sont confrontées dans le cadre de leur mission – assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions. Notre recensement ne préjuge pas de la légitimité – ou non – de l’usage de la force.

Il pose une question récurrente : dans quels cas cette sécurité est à ce point menacée qu’elle justifierait de tuer ? C’est sur ce point que nos données visent à ouvrir le débat et à combler l’absence d’information, aucune donnée officielle n’existant sur ce sujet. Premier élément saillant : la moitié des personnes recensées ont été tuées parce que les représentants de l’ordre ont pris la décision d’ouvrir le feu (les accidents existent mais restent rares).

Pourtant, les interventions face à un suspect armé, demeurent faibles. Deuxième élément : un profil de la victime est récurrent. Violences à la fac de Montpellier : un témoin menacé par un policier. Le face-à-face a duré environ trois heures. D’un côté, un policier du commissariat central de Montpellier, chargé d’auditionner un témoin des violences qui se sont déroulées à la fac de droit le 22 mars. De l’autre, Christophe C. Agé de 53 ans, porteur d’une carte d’invalidité, il consacre tout son temps libre aux études. L’homme est visiblement prudent : avant de s’asseoir devant le policier, il a lancé la fonction «enregistrer» de son téléphone portable qu’il a ensuite soigneusement placé dans la poche de sa chemise. Libération a pu écouter cet enregistrement, par ailleurs évoqué par Mediapart. Il révèle que cette audition, qui s’est déroulée le 29 mars, a débuté normalement. «Préparez-vous à des retours de bâton» Mais l’échange lors de l’audition va rapidement déraper.

A lire aussi «Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif», dit un prof accusé Face à lui, Christophe C. conserve son calme. Plainte Sarah Finger. Les députés LREM proposent de ne plus débattre des lois en séances plénières. Permettre à l’Assemblée de ne pas débattre dans l’hémicycle Fin septembre, la loi de « moralisation » de la vie publique devait prendre des « mesures d’exemplarité » pour que les députés soient vus comme plus proches du peuple… trois mois plus tard, le pari de Macron est bel et bien raté : entre les députés qui se plaignent de manger des pâtes et la nouvelle réforme qui attribue 1200€ par mois aux députés pour louer un pied à terre à Paris, rien ne semble rapprocher le député de ceux qu’il est dit représenter. Pire encore, les groupes de travail lancés après l’adoption de la loi pour plancher sur les « rendez-vous 2017-2022 pour une nouvelle Assemblée » semblent accumuler les propositions qui feront de l’Assemblée une simple chambre d’enregistrement des volontés de l’exécutif, là où aujourd’hui son action est plus proche de celui qui changerait un accord sur la partition d’une symphonie de Mozart.

Réduire le temps de discussion des textes pour toutes les lois. Armes de surveillance de masse françaises : révélations sur les coulisses d'un commerce mortifère. Dans les jours à venir, Reflets.info va dévoiler les coulisses des ventes d’armes de surveillance massive à travers le monde effectuées par une entreprise française : Nexa Technologies. Ces produits permettant d’intercepter les communications d’un pays entier sont un commerce mortifère. Vendus généralement à des dictatures ou des Etats policiers (mais nous verrons que des « démocraties » sont également clientes), ils permettent d’identifier les opposants politiques, journalistes, blogueurs, activistes, syndicalistes, et autres membres d’ONG.

Ceux-ci sont ensuite, comme ce fut le cas en Libye, interrogés, torturés sur la base des interceptions permises par ces outils. L’État français, au courant depuis les prémices de ces entreprises (Amesys et Qosmos, mais d’autres aussi), les a soutenues financièrement. Elles se sont développées grâce à des contrats publics déguisés ainsi que grâce à l’argent versé par des dictateurs sanguinaires. Une première « boîte noire » de la loi sur le renseignement désormais active. Ce dispositif très critiqué permet aux services de renseignement d’analyser automatiquement les métadonnées des communications Internet en France. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Les « boîtes noires » censées permettre aux services de renseignement d’analyser de grandes quantités de données récupérées sur Internet afin de détecter une éventuelle menace terroriste sont désormais activées, plus de deux ans après leur apparition dans la loi.

C’est ce qu’a expliqué Francis Delon, le président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), le « gendarme » des services de renseignement, qui participe, mardi 14 novembre, à un colloque organisé par l’université de Grenoble. A l’issue d’un « travail qui a duré plusieurs mois », la CNCTR a rendu « début octobre » un avis favorable au déploiement d’une première boîte noire. Aucune demande de « désanonymisation » à ce stade.

Surveillance : la première boîte noire est née. Surveillance : la première boîte noire est née lls vnt cncntr ls crtqs sr l l rnsgnmnt, vt n jllt 2015, ls «bîts nrs» snt jrd’h n crs d dplmnt. Frncs Dln, l prsdnt d l Cmmssn ntnl d cntrôl ds tchnqs d rnsgnmnt (CNCTR), l’ rvl l’ccsn d’n cllq rgns Grnbl. Rgssnt l’ntrvntn d’n prtcpnt q xplqt q ls «bîts nrs» n’tnt ps ncr ctvs n Frnc, Dln crrg : «c pnt n’st pls xct dps pls d’n ms». Prvs pr l’rtcl 851-3 d Cd d l scrt ntrr, cs dspstfs prmttnt d trtr d grnds qntts d dnns pr dtctr ds «sgnx fbls» rvlnt n «mnc trrrst». «L’lgrthm sl ccèd x dnns t srt ls lmnts q mrtnt l’ttntn», ndq Dln. Ls dnns mlns n rlèvnt ps d cntn ds mssgs, ms d c q ntr ls cmmnctns, ls mtdnns (q cmmnq vc q, qnd, tc.). Cs «bîts nrs» cnsttnt l dspstf d srvllnc l pls mssf dply pr ls srvcs d rnsgnmnt sr ls cmmnctns ds ctyns frnçs. À coups de gaz lacrymo - "Portraits d'urgence" 1/5 (Fr, stFR, stENG) Chercheurs.ses, renseignements généraux et pouvoirs publics scrutent le cortège de tête à la loupe.

La note cruelle qui accable la nouvelle loi antiterroriste. «“Voiture-balai ” de l’état d’urgence, [...] tragique dégénérescence législative du modèle français de lutte contre le terrorisme, [...] législation de “fonds de tiroirs”, [...] transposition dans le droit commun des dispositions d’un état d’urgence “dopé”…» La note d'analyse du think tank L'Hétairie au sujet du projet de loi Collomb adopté le 18 octobre dernier «renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme», qualifié d'«injustifiable agonie de nos droits» et de «retour de la loi des suspects», est l'une des plus cinglantes –voire cruelles– qu'il nous ait jamais été donné de lire en la matière.

Cruelle, parce qu'en plus de tailler en pièces une bonne partie dudit projet de loi, elle pointe également du doigt un «coupable oubli» en matière de techniques d’enquêtes judiciaires. «En voie de généralisation», soulignent en effet les auteurs de l'analyse, le chiffrement des communications électroniques «constitue un frein majeur à la conduite des enquêtes»: Cheval de troie. Procès du quai de Valmy, procès d’opinions ! | L'Humanité. Tous les procès sont importants dans une démocratie, mais certains sont une véritable caisse de résonance pour comprendre les principes du fonctionnement des grandes institutions régaliennes.

Police et Justice en particulier. C’est le cas du procès de « la voiture de police brûlée le 18 mai 2016 quai de Valmy » qui s’est tenu du 19 au 27 septembre 2017, à Paris et dont le jugement sera rendu le 11 octobre. En tant que sociologues, et parce que, depuis des mois, nous agissons pour que cesse l’acharnement policier et judiciaire qui a déjà valu à notre étudiant, Antonin Bernanos, 10 mois de détention provisoire – nous avons tenu à assister jour après jour aux audiences. Le tribunal nous est apparu telle une arène où les opinions publiques des inculpés se retrouvent au centre du réquisitoire du ministère public. Par ailleurs, ce procès révèle les dangereuses implications du nouveau délit de « regroupement en vue de commettre des violences ». Untitled. ONU Info - Projet de loi antiterroriste en France : des experts de l'ONU s'inquiètent des restrictions aux libertés. 27 septembre 2017 – Deux experts de l'ONU exhortent la France à mettre son projet de loi antiterroriste en conformité avec ses obligations internationales en matière de droits de l'homme.

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la protection des droits de l'homme dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, Fionnuala Ní Aoláin, et le Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l'homme, Michel Forst, ont demandé mercredi à la France d'honorer ses engagements et obligations internationaux en matière de droits de l'homme lors du débat d'un nouveau projet de loi susceptible de perpétuer les mesures d'urgence introduites en 2015, et d'établir ainsi en droit un état d'urgence permanent. « La normalisation par ce projet de loi des pouvoirs d'urgence risque de menacer gravement l'intégrité de la protection des droits en France, tant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme que plus largement » a averti Mme Ní Aoláin. Faisant écho à ces inquiétudes, M. La loi sécuritaire, le bruit des bottes et le silence des pantoufles | La plume d'un enfant du siècle. Référendum en Catalogne: «J'ai vu les Catalans en larmes et en sang»

Catalogne: Prendre parti dans une situation étrange. Avec la Catalogne | DIACRITIK. Violences policières en Catalogne : "Madrid a déjà perdu" Cette image est ultra violente pour l'Espagne. Une vieille dame maltraitée car elle veut... voter... #Catalogne. Comment la France s’apprête à devenir un Etat policier où chacun est transformé en potentiel suspect - Basta ! Esprit Olympique. Manifestation à Bure : le témoignage glaçant des équipes médicales.

UE : Projet d'un gel préventif des dépôts pour parer aux ruées, Infos Forex - Investir-Les Echos Bourse. L'UE envisage de geler les comptes bancaires "en cas de circonstances exceptionnelles" - Express [FR] G8 à Gênes : des manifestants ont été torturés, admet le chef de la police italienne. Violences policières : le rapport accablant de «Reporterre» Violences contre les journalistes en France (1/2) Antiterrorisme : le gouvernement compte faire entrer l’état d’urgence dans le droit commun. « De plus en plus de militaires évoquent un passage à l’état de siège en cas de nouveaux actes terroristes » - Basta ! Gouverner par ordonnances et 49-3, comment ça marche et quels garde-fous ? Violences du 1er MAI. Pour Amnesty International, la dérive sécuritaire en Europe est dangereuse. Les flics (tout le monde déteste la police?) Mais avez-vous vraiment lu le projet de loi constitutionnelle sur l'état d'urgence ? - Politique. Etatdurgence.

La Réaction qui vient (2) « De l’Etat de droit à l’Etat de sécurité », par Giorgio Agamben. Les eaux glacées du calcul égoïste -- Etat d’urgence et désobéissance civile. Réforme constitutionnelle : la France de Hollande pire que les Etats-Unis de Bush. Le JT de la Parisienne Libérée: «État d'urgence» État urgence/Recensement. Refuser la guerre que l’on mène en notre nom, exiger la levée de l’état d’urgence. "Réformer la Constitution sous un prétexte sécuritaire est consternant" Assigné - Télérama. La société civile violemment expulsée du salon du « greenwashing. Cop21 Violences Policières Place de la République Paris - 23 Novembre. La logique de l'autoritarisme - Nicolas Kayser-Bril. Voter l'état d'urgence, c'est légaliser l'arbitraire. Etat d'urgence : Le précédent des « lois scélérates.

L'état d'urgence (1955-2005). De l'Algérie coloniale à la France contemporaine : destin d'une loi. L'état d'urgence en France, de l'Algérie coloniale à aujourd'hui. Mediapart.