background preloader

FR press

Facebook Twitter

Médias français, qui possède quoi ? (Le Monde diplomatique, décembre 2018) Dernière mise à jour : décembre 2023 Ce graphique prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui, pour la plupart, dépendent d’intérêts industriels ou financiers, ou de l’État : publications (principalement) généralistes nationales, quotidiens et hebdomadaires régionaux, médias en ligne, audiovisuel national et quelques chaînes de télévision locales. Les titres et groupes de presse indépendants ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés.

Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires et décideurs. Malgré les nombreux changements intervenus depuis la dernière publication papier, le principe demeure : les entreprises de presse constituent une marchandise de luxe très prisée des grandes fortunes. La première édition a paru en mars 2007 dans le bimestriel Le Plan B. Des erreurs peuvent subsister. Politis, l'hebdomadaire d'actualité indépendant et engagé. L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture.

Actualité à la Une. Toute l'actualité en direct - photos et vidéos avec Libération. Les hébergeurs protègent-ils encore la liberté d'expression sur internet ? On ne cesse de le répéter, le statut juridique relatif à la responsabilité des intermédiaires de l'internet tend à se stabiliser. Certes, c'est le cas. Après la récente décision de la Cour de justice de l'Union européenne dans le dossier L'Oréal v. eBay UK et surtout, après les arrêts de la Cour de cassation sur l'application de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique à divers intermédiaires - que l'on appelle communément des hébergeurs, le cadre juridique tend effectivement à se stabiliser.

Mais finalement, la stabilisation trouvée est-elle la bonne ? A un moment où l'on s'interroge perpétuellement sur une révision du régime de responsabilité applicable aux intermédiaires de l'internet - certes à entendre les ayants droit dans un sens de son renforcement, il se peut que la Cour de cassation ait donné un coup de volant à la direction prise par un grand nombre d'acteurs, un coup de virage qui pourrait fortement redessiner le cadre juridique applicable. La Silicon Valley est-elle en danger? Depuis qu'elle s'est imposée, la terre entière (à commencer par les locaux) se demande combien de temps Silicon Valley restera la capitale du monde high-tech. La question est soulevée cette fois – avec une acidité très British - par Hermione Way de TheNextWeb. Une pique qui, peu après le 4 juillet, ne pouvait que susciter une réponse exacerbée du PR de la région Sir Robert Scoble soi-même.

Venue d'Europe il y a 9 mois, Hermione a visité 200 startups. A peine deux lui ont semblées dignes d'intérêt, c'est à dire susceptibles de changer le monde. Toutes les autres sont des clones de Twitter, Facebook, Google ou Groupon. Magnanime le temps d'une phrase, elle se dit prête a faire une place à part à celles qui se consacrent à la santé. Il se passe plein de choses à Silicon Valley mais tous ces gens qui s'affairent ne se préoccupent plus que de gagner de l'argent et vite.

C'est un modèle génial pour les investisseurs qui récupèrent leur mise en un clin d'œil.