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Cyberespionnage / intélligence artificielle

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Le Commissariat à la protection de la vie privée enquêtera sur Facebook. OTTAWA | Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a annoncé mardi qu'il se penchera sur le dossier du scandale entourant Facebook et Cambridge Analytica afin de déterminer si les renseignements personnels de Canadiens ont été touchés par cette histoire.

Le Commissariat à la protection de la vie privée enquêtera sur Facebook

Le déclenchement d'une enquête en bonne et due forme, à la suite du dépôt d'une plainte formelle contre Facebook, consiste en un pas de plus de la part du commissariat. Lundi, le chien de garde de la vie privée avait indiqué qu'il avait simplement l'intention de demander à Facebook si l’affaire Cambridge Analytica s’était étendue au Canada. Surveillance. SURVEILLANCE par Internet. Le Canada inspecte une fuite de renseignements personnels chez Facebook. Facebook «suspend» Cambridge Analytica, liée à la campagne de Trump. D'après une enquête réalisée par le New York Times et The Observer, l'édition dominicale du quotidien britannique The Guardian, Cambridge Analytica aurait récupéré les données de 50 millions d'utilisateurs et s'en serait servi pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d'influencer le vote des électeurs.

Facebook «suspend» Cambridge Analytica, liée à la campagne de Trump

Facebook a également suspendu les accès de la maison mère de la société, Strategic Communication Laboratories (SCL), ainsi que ceux d'Aleksandr Kogan, psychologue à l'université de Cambridge, et Christopher Wylie, dirigeant de la société Eunoia Technologies et ancien employé de Cambridge Analytica. «En 2015, nous avions appris qu'Aleksandr Kogan nous avait menti et avait violé la politique de la plateforme en transmettant les données récupérées sur une application utilisant une interface de connexion de Facebook à SCL/Cambridge Analytica», a annoncé vendredi dans un communiqué Paul Grewal, le vice-président et directeur juridique adjoint du réseau social américain.

Un pionnier du web met en garde contre les grands groupes internet. Alors qu'il «fête (ce 12 mars) son 29e anniversaire», les «menaces» qui pèsent sur le World Wide Web «sont réelles et nombreuses», écrit-il sur son blog, citant notamment «la désinformation» ou «la perte de contrôle» sur les données personnelles.

Un pionnier du web met en garde contre les grands groupes internet

«Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes», ajoute Tim Berners-Lee, qui fut le premier à développer l'idée d'un réseau mondial connecté. À défaut de les nommer, «Sir Tim» semble faire directement référence aux incontournables GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui jouissent de fait d'une présence considérable et tentaculaire sur internet.

«Cette concentration du pouvoir» permet «à une poignée de plates-formes de contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées», insiste-t-il. «Ces plates-formes dominantes sont capables de verrouiller leur position en créant des barrières pour les concurrents. Un Uber autonome renverse une piétonne, la victime succombe à l'hôpital. Le véhicule Uber expérimental était en mode autonome au moment de l'accident mais un opérateur était derrière le volant, comme c'est la norme lors des essais.

Un Uber autonome renverse une piétonne, la victime succombe à l'hôpital

La femme, dont le nom n'a pas été révélé, traversait la rue hors des passages piétonniers vers 22 h quand elle été heurtée. Le sergent Ronald Elcock, de la police de Tempe, a confirmé au quotidien Arizona Republic que la voiture roulait en mode autonome, mais sous supervision humaine, au moment de l'accident. Il n'y avait pas de passager à bord de l'auto outre l'opérateur derrière le volant. Si c'est gratuit, vous êtes le produit. L'Écho des Lois - Données personnelles : vie privée en danger ? (Yes Profile) Christopher Steiner : «La menace des algorithmes est réelle» A l’origine de la catastrophe qui a coûté 440 millions de dollars cet été à la firme Knight Capital mais également capables de composer des symphonies, les algorithmes gouvernent désormais le monde, affirme le journaliste américain Christopher Steiner dans son dernier livre, Automate This : How Algorithms Came to Rule Our World.

Christopher Steiner : «La menace des algorithmes est réelle»

Qu’est-ce qu’un algorithme ? C’est un programme informatique qui donne une série d’instructions à une machine pour accomplir une action précise en fonction de variables externes. Ensembles arborés de décisions binaires, les algorithmes sont devenus extraordinairement complexes, ils sont capables de prendre des décisions à la place des humains. Imaginez un arbre avec des millions de branches. Les fourmis cherchent la nourriture aussi efficacement qu’un algorithme de Google.

Internet et les fourmis fonctionnent de la même manière.

Les fourmis cherchent la nourriture aussi efficacement qu’un algorithme de Google

En 2012, une étude réalisée par des chercheurs de Stanford mettait en évidence un point commun entre les deux. Le protocole de collecte de nourriture des insectes est comparable au Transmission Control Protocol sur internet (TCP). Gizmodo expliquait alors que de la même façon que «TCP ralentira la transmission de données si les paquets initiaux indiquent que le débit est faible, les fourmis moissonneuses enverront moins de foreuses à la recherche de nourriture si celles qui sont parties en premier mettent trop de temps à revenir avec quelque chose.» Il s’agissait donc de gestion des flux.

Des trolls russes ont visé des cibles canadiennes, dont Trudeau. Des preuves sont incorporées dans les données rendues publiques au cours d'enquêtes menées aux États-Unis.

Des trolls russes ont visé des cibles canadiennes, dont Trudeau

Le Congrès examine actuellement des renseignements provenant de Russie obtenus dans la foulée de l'élection de 2016. Un rapport du comité de la Chambre des représentants indique que l'usine à trolls informatiques établie à Saint-Pétersbourg a publié en ligne près de la moitié moins de messages sur les ressources énergétiques que sur la politique présidentielle américaine.