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LE TOURISME DE MASSE AU PAYS BASQUE

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Tourisme de masse: tous les articles à lire sur Slate.fr. Le tourisme en Espagne : lucratif mais contesté - MyPrepaNews. L'Italie, prise à son propre piège à touristes. Temps de lecture: 11 min Comme chaque année, les habitants des Pouilles, au sud de l'Italie, attendent l'été avec appréhension. Une anxiété particulièrement palpable dans le Salento, le «talon de la botte», où les touristes sont chaque année plus nombreux sur les plages et villages de la péninsule.

Il n'y a qu'à lire les chiffres de fréquentation hors du commun des plages ces dernières années et les cas de locations illégales récemment mises en lumière par les autorités italiennes. Les touristes n'ont pourtant pas découvert les Pouilles hier. Au Moyen-Âge déjà, les Pèlerins visitent les lieux, puis les artistes à la Renaissance et les jeunes aristocrates au XVIIe siècle. Avant et pendant le fascisme, les touristes restent très nombreux à arpenter le pays. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'Italie est même l'une des premières destinations touristiques en Europe. Un pays perçu comme «sûr» Un tourisme à plusieurs vitesses La une du magazine italien Panorama du 3 août 2017. Tourisme de masse: les Portugais n'en peuvent plus. On ne compte plus le nombre de photos qui pleuvent sur Instagram, montrant une connaissance joyeusement installée à la terrasse d'un café portugais. A croire que tout le monde s'est donné le mot : pour réussir son city trip, il faut passer par Lisbonne.

Le pays serait-il en train de subir le même sort que Venise ? Selon l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, le Portugal a accueilli 6,8 millions de vacanciers étrangers en 2010. En 2016, ce chiffre était passé à 18,2 millions, soit une augmentation de 168 %. Globalement, seul le Japon a connu une hausse plus marquée de ses visiteurs cette décennie. Pour étayer ces chiffres, le ministre portugais de l'économie, Manuel Caldeira Cabral, a déclaré que les recettes touristiques avaient augmenté de 17% en 2017 et de 14% en 2018. À Lisbonne, il y a neuf touristes pour un habitant Rançon de ce succès, les locaux paient très cher le prix du tourisme.

«Freiner les loyers, stopper les expulsions» S'achemine-t-on vers un trop-plein de touristes en en Nouvelle-Aquitaine ? À Saint Sebastien au Pays basque espagnol, les appels à la manifestation apparaissent contre le tourisme de masse. En cause : le tourisme, considéré comme générateur de précarité et des conditions de vie estivale peu agréable pour les locaux. Alors qu'en 2016 la fréquentation d'été du Pays basque a augmenté de 6% et que le tourisme à Bordeaux se porte très bien, qu'en est-il du côté français?

À Biarritz, la population est multipliée par quatre en été, et récemment des autocollants "Parisien dégage, t'as Paris plage" sont apparus. Les politiques locales sont donc rentrées dans le débat du tourisme de masse. Ceux qui le remettent en question sont principalement les élus locaux nationalistes, les abertzales. Les abertzales ne sont pas contre le tourisme, ils sont pour une économie où le tourisme a sa juste place. Mathieu Bergé, conseiller municipal de Bayonne et conseiller régional de la coopération transfrontalière, a réagi lui aussi sur franceinfo. Biarritz : Réactions au tourisme de masse. Ces dix sites magnifiques souffrent du tourisme de masse - Edition du soir Ouest France - 02/01/2019. 1. Le Machu Picchu (Pérou) C’est une des Sept Nouvelles Merveilles du monde.

Le Machu Picchu, construit à 2 430 m d’altitude par les Incas au XVe siècle, est victime de sa beauté. Le site est devenu un « incontournable » lors d’un voyage au Pérou, avec près d’un million de visiteurs par an qui foulent ses sols et érodent les constructions… En 2011, le gouvernement péruvien a limité l’affluence à 2 500 visiteurs par jour, mais cela n’a pas suffi à endiguer le flot de touristes. Depuis 2017, le ministère du Tourisme a donc mis en place de nouvelles règles, autorisant 5 940 personnes par jour sur le site, quota divisé en deux sessions dans la journée. Les horaires d’entrée et de sortie ont également été revus. 2. La république des Palaos, archipel de 21 000 habitants dans le Pacifique, accueille 150 000 touristes chaque année. 3. Avec 28 millions de visiteurs par an, Venise est asphyxiée par le tourisme de masse. 4. 5.

Dubrovnik, en Croatie, est aussi touché par le tourisme de masse. 6. 7. Surtourisme & tourisme de masse : la carte du monde de ce qu'il se dit dans les médias. Le tourisme de masse (appelé aussi surtourisme) a fait la Une de nombreux journaux cet été. Sa fulgurante et constante croissance fait tristement tourner la tête. Avec l’aide d’étudiants nous avons travaillé à lister les destinations citées dans les médias comme souffrant de sur-fréquentation touristique. Légende de la carte : Lorsque vous cliquez sur l’icône d’une destination vous trouverez le lien d’un article publié dans un média citant le phénomène de surtourisme dans la destination.

Couleurs : intensité du phénomène et mesures correctives Icônes : typologies des destinations VillesSites de patrimoine culturel / historique / villagesCôtes et plagesNatureÉvénements Méthodologie : Les lieux listés sur cette carte sont le fruit de recherches menées par les étudiants en tourisme d’Excelia Group La Rochelle et encadrés par Florie Thielin. Cette carte se veut évolutive et collaborative.

Pourquoi cette carte ? Cette carte permet de mieux se rendre compte de l’ampleur du phénomène. Méthodologie : Pays basque : le tourisme de masse montré du doigt. Pays basque : ils appellent à défiler contre « le tourisme de masse » Les jeunes activistes de gauche d’Ernai organisent ce jeudi après-midi, à 17h30, une manifestation dans le centre-ville de Saint-Sébastien. Le maître-mot de ce rassemblement, en pleine fête de Donostia : « Votre tourisme, la misère des jeunes. » La mobilisation, initialement prévue à 19 heures a été avancée dans l’après-midi.

Le mouvement entend dénoncer « le modèle touristique actuel », symbole « des limites du système libéral ». Les habitants du centre-ville de Saint-Sébastien ont découvert ces jours-ci de nouveaux tags sous leurs fenêtres. Des formules comme « Turistas go home ». Et vous, que pensez-vous de ces happenings « anti-tourisme de masse »? Soutenez Sud Ouest et le journalisme de proximité : abonnez-vous à partir de 1€ par mois. Les jeunes activistes de gauche d’Ernai organisent ce jeudi après-midi, à 17h30, une manifestation dans le centre-ville de Saint-Sébastien. Le mouvement entend dénoncer « le modèle touristique actuel », symbole « des limites du système libéral ». Les villes européennes face à la tourismophobie. De Venise à Barcelone, en passant par Dubrovnik et Budapest, depuis quelques années, les habitants de villes européennes particulièrement prisées par les touristes réclament plus de régulation de la part des pouvoirs publics. Pour ces derniers, allier les ressources financières drainées par le tourisme de masse avec l’harmonie entre locaux et voyageurs relève d’un difficile jeu d’équilibriste. « Nous vous détestons », « touristes, rentrez chez vous ».

Dans un nombre grandissant de destinations touristiques européennes, le flot de visiteurs suscite l'hostilité d'habitants résolus à reconquérir leur ville. Des Ramblas barcelonaises aux canaux vénitiens, les pancartes fleurissent et les manifestations se multiplient. Des actions choc Eté 2017. Bien que ces scènes urbaines d’incivilité ciblant les touristes se soient multipliées récemment, elles sont le symptôme d’un malaise plus ancien face aux effets négatifs de la démocratisation des voyages. Et en France ? Des actions choc Eté 2017. L’urgence de concilier voyage et développement durable. Les messages incitant le voyageur à un comportement vertueux, écologiquement parlant, pullulent désormais dans les établissements touristiques. Dans les salles de bains d’hôtels, des affichettes alertent le voyageur. « Pour ne pas gaspiller l’eau, seules les serviettes déposées dans la douche seront remplacées », avertit l’hôtelier.

Tel autre organisateur se vante de « mettre tout en œuvre pour réduire l’impact du client voyageur sur la planète ». Mais que vaut cet affichage par rapport à l’impact global du tourisme sur l’environnement ? Pas grand-chose. L’opérateur continuera de proposer des vols multipliant par deux le nombre de kilomètres parcourus, et donc les émanations de dioxyde de carbone, pour arriver à destination, parce que, paradoxalement, c’est ainsi qu’il comprime souvent le prix du trajet, et donc du voyage. Lire aussi Des transports plus écolos, un défi pour le tourisme 8 % des émissions de gaz à effet de serre Il y a urgence.

. « Tourismophobie » Le Monde Annie Kahn. Tourisme de masse : quels avantages et quels inconvénients ? | Lumni. Le 27 juillet 2017, quatre activistes ont attaqué un car de touristes à Barcelone, crevant ses pneus et peignant « le tourisme tue les quartiers » sur le véhicule. Ce fait divers illustre une conséquence du tourisme de masse. Un facteur de croissance et de développement Apparu en Europe au XIXe siècle, le tourisme est aujourd'hui une activité mondialisée. Les touristes sont originaires de tous les pays de la planète et les destinations sont mondialisées Un phénomène mondial Le tourisme est un phénomène social, culturel et économique qui implique le déplacement de personnes vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins de loisirs ou pour affaires. 1,19 milliard de touristes internationaux en 2015 (passant au moins une nuit dans le pays étranger).

Amérique du Nord : 161 millionsAmérique du Sud : 31 millionsEurope : 607 millionsAfrique et Moyen-Orient : 106 millionsAsie : 265 millions Océanie : 14 millions Un relais de croissance Le tourisme c'est : Tourisme de masse, les articles sur ce thème - Voyageons-Autrement. Home » Tourisme de masse Le tourisme de masse se limite souvent aux côtes, aux villes ou aux sites les plus connus d'une destination. Il est le plus souvent transitoire, fait de contacts furtifs et frustrants, nous l'opposons au tourisme responsable qui est lui basé sur la protection du patrimoine naturel et culturel d'une région et bénéficiant aux populations avec nombre d’effets positifs : revalorisation identitaire, préservation des savoir faire locaux, apport de devises, échanges éclairant et démystifiant l’autre.

Le tourisme de masse suppose des coûts de vacances toujours moindre, favorisés par des moyens de transports et d'hébergement toujours plus accessibles. Mais le tourisme de masse est aussi une des conséquences de l'accès du plus grand nombre aux vacances. Faut il donc s'y opposer systématiquement ? Parlons des inconvénients et avantages du Tourisme de masse 15 voyages sélectionnés par Voyageons-Autrement.com Informations utiles pour voyager. Mouvement "anti-touristes" au Pays-Basque : "Nous avons besoin du tourisme" mais il faut le développer "de manière équilibrée" Mathieu Bergé, conseiller municipal de Bayonne et conseiller régional de la coopération transfrontalière a réagi lundi sur franceinfo à la colère de certains habitants du Pays-Basque face au "tourisme sauvage".

Des autocollants anti-touristes ont fait leur apparition sur les murs de Biarritz (Pays-Basque), a rapporté lundi 14 août France Bleu Pays-Basque. On peut y lire notamment : "Parisien dégage, t'as Paris Plage". Une manifestation contre le "tourisme sauvage" est prévue à San Sebastian jeudi 17 août. "C'est aussi une question globale liée à l'uberisation des pratiques touristiques car cela exerce une pression sur les logements dans les zones touristiques", a réagi sur franceinfo, Mathieu Bergé, conseiller municipal de Bayonne, conseiller régional de la coopération transfrontalière. franceinfo : avec plus de deux millions et demi de touristes l'an dernier, le Pays-Basque est-il au bord de la saturation ?

Mathieu Bergé : Il y a une question locale et une question globale. Tourisme : quand la saturation menace notre région. Les légions étrangères, ou franciliennes, qui viennent jusque sur « nos » plages s’oindre d’écran total, produisent toujours de sporadiques « tourists go home » sur les murs du Pays basque. Manifestation épidermique d’une préoccupation légitime face à l’explosion du tourisme. On le dit « de masse », avec en tête la strangulation quasi perpétuelle de Venise ou Barcelone. Si l’été à Saint-Sébastien confine à l’insupportable, le Pays basque français n’a pas encore vrillé dans le total n’importe quoi. Pas encore… « Le danger existe. Nous sommes à une époque charnière. Il ne faudrait pas basculer. » C’est Jean-Pierre Istre, président local de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (Umih), qui l’affirme.

Les légions étrangères, ou franciliennes, qui viennent jusque sur « nos » plages s’oindre d’écran total, produisent toujours de sporadiques « tourists go home » sur les murs du Pays basque. . « Le danger existe.