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Melanie1264

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LE TOURISME DE MASSE AU PAYS BASQUE

Tourisme : quand la saturation menace notre région. Les légions étrangères, ou franciliennes, qui viennent jusque sur « nos » plages s’oindre d’écran total, produisent toujours de sporadiques « tourists go home » sur les murs du Pays basque.

Tourisme : quand la saturation menace notre région

Manifestation épidermique d’une préoccupation légitime face à l’explosion du tourisme. On le dit « de masse », avec en tête la strangulation quasi perpétuelle de Venise ou Barcelone. Si l’été à Saint-Sébastien confine à l’insupportable, le Pays basque français n’a pas encore vrillé dans le total n’importe quoi. Pas encore… « Le danger existe. Sa quête fait vivre plus de 2 000 entreprises, 9 000 personnes (temps pleins) et injecte 700 millions d’euros par an dans l’économie locale. « Avec 15 millions de nuitées, nous ne sommes que la 15e destination française », modère le sénateur (LR) Max Brisson, aussi vice-président de l’Agence d’attractivité et de développement touristiques.

. « Le danger existe. Mouvement "anti-touristes" au Pays-Basque : "Nous avons besoin du tourisme" mais il faut le développer "de manière équilibrée" Mathieu Bergé, conseiller municipal de Bayonne et conseiller régional de la coopération transfrontalière a réagi lundi sur franceinfo à la colère de certains habitants du Pays-Basque face au "tourisme sauvage".

Mouvement "anti-touristes" au Pays-Basque : "Nous avons besoin du tourisme" mais il faut le développer "de manière équilibrée"

Des autocollants anti-touristes ont fait leur apparition sur les murs de Biarritz (Pays-Basque), a rapporté lundi 14 août France Bleu Pays-Basque. On peut y lire notamment : "Parisien dégage, t'as Paris Plage". Une manifestation contre le "tourisme sauvage" est prévue à San Sebastian jeudi 17 août. "C'est aussi une question globale liée à l'uberisation des pratiques touristiques car cela exerce une pression sur les logements dans les zones touristiques", a réagi sur franceinfo, Mathieu Bergé, conseiller municipal de Bayonne, conseiller régional de la coopération transfrontalière. Tourisme de masse, les articles sur ce thème - Voyageons-Autrement. Home » Tourisme de masse Le tourisme de masse se limite souvent aux côtes, aux villes ou aux sites les plus connus d'une destination.

Tourisme de masse, les articles sur ce thème - Voyageons-Autrement

Il est le plus souvent transitoire, fait de contacts furtifs et frustrants, nous l'opposons au tourisme responsable qui est lui basé sur la protection du patrimoine naturel et culturel d'une région et bénéficiant aux populations avec nombre d’effets positifs : revalorisation identitaire, préservation des savoir faire locaux, apport de devises, échanges éclairant et démystifiant l’autre. Tourisme de masse : quels avantages et quels inconvénients ? Le 27 juillet 2017, quatre activistes ont attaqué un car de touristes à Barcelone, crevant ses pneus et peignant « le tourisme tue les quartiers » sur le véhicule.

Tourisme de masse : quels avantages et quels inconvénients ?

Ce fait divers illustre une conséquence du tourisme de masse. Un facteur de croissance et de développement Apparu en Europe au XIXe siècle, le tourisme est aujourd'hui une activité mondialisée. Les touristes sont originaires de tous les pays de la planète et les destinations sont mondialisées Un phénomène mondial Le tourisme est un phénomène social, culturel et économique qui implique le déplacement de personnes vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins de loisirs ou pour affaires. 1,19 milliard de touristes internationaux en 2015 (passant au moins une nuit dans le pays étranger).

Amérique du Nord : 161 millionsAmérique du Sud : 31 millionsEurope : 607 millionsAfrique et Moyen-Orient : 106 millionsAsie : 265 millions Océanie : 14 millions. L’urgence de concilier voyage et développement durable. Les messages incitant le voyageur à un comportement vertueux, écologiquement parlant, pullulent désormais dans les établissements touristiques. Dans les salles de bains d’hôtels, des affichettes alertent le voyageur. « Pour ne pas gaspiller l’eau, seules les serviettes déposées dans la douche seront remplacées », avertit l’hôtelier. Tel autre organisateur se vante de « mettre tout en œuvre pour réduire l’impact du client voyageur sur la planète ».

Mais que vaut cet affichage par rapport à l’impact global du tourisme sur l’environnement ? Pas grand-chose. L’opérateur continuera de proposer des vols multipliant par deux le nombre de kilomètres parcourus, et donc les émanations de dioxyde de carbone, pour arriver à destination, parce que, paradoxalement, c’est ainsi qu’il comprime souvent le prix du trajet, et donc du voyage. Lire aussi Des transports plus écolos, un défi pour le tourisme 8 % des émissions de gaz à effet de serre Il y a urgence.

Les villes européennes face à la tourismophobie. De Venise à Barcelone, en passant par Dubrovnik et Budapest, depuis quelques années, les habitants de villes européennes particulièrement prisées par les touristes réclament plus de régulation de la part des pouvoirs publics.

Les villes européennes face à la tourismophobie

Pour ces derniers, allier les ressources financières drainées par le tourisme de masse avec l’harmonie entre locaux et voyageurs relève d’un difficile jeu d’équilibriste. « Nous vous détestons », « touristes, rentrez chez vous ». Dans un nombre grandissant de destinations touristiques européennes, le flot de visiteurs suscite l'hostilité d'habitants résolus à reconquérir leur ville. Des Ramblas barcelonaises aux canaux vénitiens, les pancartes fleurissent et les manifestations se multiplient. Se sentant laissés pour compte et voyant leur environnement se dégrader, les résidents protestent contre « l’invasion » touristique. Des actions choc Eté 2017. D’un côté, une manne financière, de l’autre, des centres ville qui grimacent Et en France ?