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ECONOMIE-IMPACT sur CHOMAGE?/LOI TRAVAIL

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« Le patronat entraîne salariés et chefs d’entreprise dans une spirale suicidaire » Le Monde | • Mis à jour le | Par Danièle Blondel (Professeur émérite d’économie à l’université Paris-Dauphine, membre fondateur de l’Académie des technologies) Par Danièle Blondel, Professeur émérite d’économie (université Paris-Dauphine) Sous couvert de commisération à l’égard des nombreuses PME écrasées par la concurrence internationale, le patronat français presse le gouvernement de flexibiliser le marché du travail pour diminuer les coûts salariaux pesant sur la compétitivité, afin de relancer la création d’emplois.

« Le patronat entraîne salariés et chefs d’entreprise dans une spirale suicidaire »

N’entraîne-t-il pas ainsi les salariés et les chefs d’entreprise dans une spirale suicidaire plutôt que vers le nirvana du gagnant/gagnant ? Flexibiliser la relation salariale pour gagner des marchés et relancer la croissance et l’emploi c’est, en effet, supposer que : – Les prix sont principalement fonction du coût direct ou indirect du travail. Pourquoi les économistes s’écharpent sur la loi El Khomri. Le Monde | | Par François Le Grand (Professeur de finance à l’EM Lyon) et Nicolas Houy (Chargé de recherche CNRS au Groupe d’analyse et de théorie économique (GATE, université Lumière-Lyon 2) Par Nicolas Houy, CNRS et François Le Grand, professeur de finance à l’EM Lyon Dans deux tribunes publiées récemment dans Le Monde, deux groupes d’économistes donnent des prédictions diamétralement opposées sur les conséquences anticipées d’une mise en œuvre du projet de loi El Khomri.

Pourquoi les économistes s’écharpent sur la loi El Khomri

Pour les uns, le projet de loi, en réduisant le coût de rupture des CDI pour les entreprises, permettra à celles-ci de plus facilement embaucher. Pour les autres, la source du chômage actuel est macroéconomique et s’explique par la volonté trop précoce de vouloir réduire les déficits budgétaires. Ainsi, le projet de loi El Khomri sera au mieux sans effet. Il est assez fréquent que les économistes ne soient pas en accord sur un sujet. La seconde raison est la composition assez similaire des deux groupes. Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Le droit du travail deviendrait-il le droit du capital ?

Le rapport Badinter dont j’avais rendu compte ici le 25 janvier 2016 (« Rapport Badinter : le diable est dans les détails » a bien rempli son office : préparer et justifier le projet de loi présenté par Myriam El Khomri sur le Code du travail.[1] L’article 1er du rapport Badinter le laissait entendre clairement : le « bon fonctionnement de l’entreprise » peut être mis au même rang que le respect des libertés et des droits fondamentaux.

Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Le droit du travail deviendrait-il le droit du capital ?

Le projet de loi le reprend en préambule et il s’apprête à parachever toutes les remises en cause du droit du travail qui ont été faites depuis maintenant plus de trois décennies, et dont les idéologues libéraux appelaient la poursuite ces derniers mois : précédant le rapport Badinter, celui de Jean-Denis Combrexelle remis le 9 septembre 2015 accompagnait l’offensive menée sans relâche par le Medef. « La “loi travail” ne réduira pas le chômage » Par un collectif d’économistes, dont Thomas Piketty, directeur d’études à l’EHESS.

« La “loi travail” ne réduira pas le chômage »

Le débat sur la loi El Khomri a focalisé l’attention sur les coûts de licenciement, proposant une réforme en profondeur des prud’hommes. Priver un travailleur de la protection d’un juge et y substituer un barème n’est pas anodin. C’est le rapport de l’employé à l’employeur qui en est profondément affecté. C’est sans doute pour cette raison que 70 % des Français – de droite et de gauche – y sont opposés. L’opinion publique n’a certes pas forcément raison, et il y a place pour un débat raisonné, sans a priori. Quarante ans de mesures en faveur de l’emploi. La flexibilité à la française n’a pas permis d’éviter les licenciements. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Francine Aizicovici Destinés aux entreprises confrontées à de « graves difficultés économiques conjoncturelles », les accords de maintien de l’emploi n’ont pas rencontré le succès escompté par le gouvernement.

La flexibilité à la française n’a pas permis d’éviter les licenciements

Moins d’une dizaine a été signée. Et les pionniers – les équipementiers Walor, à Legé (Loire-Atlantique), et Mahle-Behr, à Rouffach (Haut-Rhin) – en gardent un goût amer. Ce dispositif, inscrit dans la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013, permet la signature d’accords majoritaires prévoyant, sur deux ans au maximum (cinq depuis la loi Macron du 10 juillet 2015), une baisse des salaires et/ou la flexibilité du temps de travail des personnels.

En contrepartie de ces sacrifices, les salariés ont la garantie de conserver leur poste sur la période définie ; ceux qui refusent ces nouvelles conditions font l’objet d’un licenciement économique individuel. Les organisations syndicales ne veulent pas que tout se décide au niveau de l’entreprise. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Anne Rodier L’avant-projet de loi de réforme du code du travail entend renforcer la place des accords d’entreprise dans le dialogue social et prévoit qu’ils soient validés par des organisations syndicales représentant 50 % des salariés ou 30 % à l’aide d’un référendum.

Les organisations syndicales ne veulent pas que tout se décide au niveau de l’entreprise

Temps de travail, modulations salariales, contrat de travail pourraient en dépendre directement. Les organisations syndicales, « réformistes » ou pas, considèrent que consacrer la primauté de l’accord d’entreprise sur la branche peut devenir un problème. « Une négociation au plus près de l’entreprise, ce n’est pas automatiquement du moins-disant social », reconnaît le secrétaire général de la CFTC, Bernard Sagez. Force ouvrière (FO) y voit une fragilisation du salarié « à double titre ». « Elle le prive du socle de minima sociaux garantis par la branche. Le projet El Khomri ne ferait « qu’aggraver la crise économique » Par Cédric Durand (Economiste, Paris-XIII) et Razmig Keucheyan (Sociologue, Paris-IV) Que les choses soient bien claires.

Le projet El Khomri ne ferait « qu’aggraver la crise économique »

Sous-emploi : la « structuration économique » meilleur remède que la « flexibilité exacerbée du travail » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gérard Mardiné (Secrétaire national de la fédération de la métallurgie CFE-CGC) Par Gérard Mardiné (Secrétaire national de la fédération de la métallurgie CFE-CGC) Le projet de loi El Khomri a ravivé les oppositions autour des solutions pour lutter contre le chômage.

Sous-emploi : la « structuration économique » meilleur remède que la « flexibilité exacerbée du travail »

Les dispositions de ce projet portent uniquement sur le marché du travail et les relations employeurs-salariés mais ignorent totalement la structuration et le fonctionnement de la production de biens et de services, autrement dit les aspects économiques, qui sont pourtant le déterminant essentiel de l’emploi. On n’apportera jamais de solution appropriée et durable au problème du sous-emploi sans en identifier les causes et y remédier !

Or ces causes sont bien plus, dans de nombreux secteurs d’activité, au niveau « supérieur » que constitue l’organisation de notre outil économique qu’au niveau « inférieur » constitué par le marché du travail et les relations sociales ! La France en retard. «Eco à contre-courant»: Les réformes du marché du travail vont contre l’emploi. A%20Eydoux%20et%20A%20Fretel%20R%C3%A9formes%20du%20march%C3%A9%20du%20travail%20 %20%2030%20janvier%202016. L’appel de 80 économistes pour « sortir de l’impasse économique » LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Collectif Collectif Il est possible de réenchanter l’avenir, y compris en matière économique.

L’appel de 80 économistes pour « sortir de l’impasse économique »

Tel est le sens de cet appel. La gravité de la situation l’exige : nous tenons aujourd’hui à souligner ensemble en tant qu’économistes – par-delà nos sensibilités très diverses – que des alternatives crédibles existent pour sortir de l’impasse. Le chômage, la précarité, la difficulté à boucler ses fins de mois, marquent la vie de millions de nos concitoyens. Que faire ? La dette publique elle-même s’est fortement accrue, la réduction du produit intérieur brut (PIB) entraînant spontanément une contraction des recettes et une hausse du rapport dette sur PIB. Il est temps d’abandonner cette politique qui conduit à l’enlisement sans fin dans la crise. Un nouveau pacte productif à la fois écologique et social Il est de temps de remettre en cause ces règles néolibérales qui ont fait de l’Union européenne le grand malade de l’économie mondiale Un collectif.