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Propositions réformes UE/euro

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Santé, relance... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron et Angela Merkel. (20) Angela Merkel vole au secours de l'euro (et dans les plumes des juges constitutionnels allemands) Sortir de l’impasse européenne : pour une nouvelle théorie du changement. Make the Nation Great Again.

Sortir de l’impasse européenne : pour une nouvelle théorie du changement

Le jugement de la Cour Constitutionnelle allemande sur le programme d’achat de la Banque Centrale Européenne du 5 Mai 2020 a fait l’effet d’une bombe. Derrière les débats techniques sur la politique monétaire, le débat politique qu’il lance est fondamental : l’Union européenne est-elle une simple association d’États seulement reliés entre eux par des traités de droit international public que chaque cour constitutionnelle nationale peut remettre en question à sa guise ? Ou bien est-elle une construction juridique et politique sui generis, dont l’objet est la constitution progressive d’une communauté politique transnationale, d’une démocratie fonctionnelle et légitime, avec en perspective éventuelle les fondements d’un État Hobbesien ? Car avec les multiples procès défouloirs de Bruxelles, on s’attendrait à la seule conclusion évidente : sortir de l’UE. Résoudre la « question allemande » Comprendre le problème européen de l’Allemagne [1] Cf. . [6] Cf. La France insoumise et le «plan B»: quatre années d’ambiguïté - Page 4.

A Berlin, Macron souhaite une relance de l’Europe pour éviter un « chaos » mondial. Zone euro : Macron et Merkel proposent un « budget » pour 2021. « Un compromis sans ambition » L’interview suivante a été publiée en allemand par Die Zeit le 20 juin 2018, en réaction aux annonces franco-allemandes concernant la réforme de l’Europe.

« Un compromis sans ambition »

En voici la version originale en français. Cette interview reprend des éléments de ma tribune récente « Le fantasme de l’union de transfert » (here in english: The Transferunion fantasy). DIE ZEIT: La France et l’Allemagne viennent de signer un accord sur la réforme de la zone euro, qu’ils veulent présenter au Conseil d’Europe fin juin. Est-ce que vous y voyez un progrès pour l’Europe ?

Thomas Piketty : Il s’agit d’un compromis vague, sans ambition, qui ne changera rien au sentiment d’inertie ressenti un peu partout en Europe et dans le monde. DZ : Votre président semblait pourtant avoir des grandes ambitions pour l’Europe. TP : C’est ce que Emmanuel Macron voudrait nous faire croire. Tusk planche sur une feuille de route en faveur de l’unité européenne – EURACTIV.fr.

Le président du Conseil européen, s’est donné deux semaines pour discuter avec les dirigeants de chaque État membre et proposer un projet pour l’avenir de l’UE.

Tusk planche sur une feuille de route en faveur de l’unité européenne – EURACTIV.fr

Donald Tusk a déjà rencontré les chefs d’État et de gouvernement estonien, bulgare, croate et allemand à l’occasion du sommet du 29 septembre à Tallinn. Il recueillera les impressions de tous les autres pays européens avant de proposer un projet pour l’avenir de l’Europe, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse. Lors du dîner de jeudi soir, les dirigeants des États membres ont demandé à Donald Tusk comment ils devraient réagir aux discours sur l’avenir du bloc prononcés récemment par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, et Emmanuel Macron, le président français. Les représentants des États membres étaient réunis à Tallinn pour un sommet sur la technologie, à l’exception de Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol, retenu à Madrid par le référendum d’indépendance catalan.

Eviter les inquiétudes. Le président polonais défend une Union de «nations libres» – EURACTIV.fr. Andrzej Duda, le président polonais, a présenté sa vision pour l’avenir de l’UE lors d’un discours marquant le début de l’année académique du Collège de l’Europe de Varsovie.

Le président polonais défend une Union de «nations libres» – EURACTIV.fr

Un article d’Euractiv Pologne. Andrzej Duda estime que le projet européen est en danger et qu’en cherchant des solutions, les personnalités politiques devraient être attentifs à ne pas « briser la fragile unité européenne ». Ce n’est pas la première fois que le président s’exprime contre une Europe à deux ou plusieurs vitesses. La Pologne et d’autres États de la région, comme la République tchèque, qui n’ont pas encore adopté l’euro s’inquiètent de voir les pays de la zone euro décider d’une intégration rapide et profonde qui les laisserait sur le carreau.

Zone euro: les projets français de réforme peinent à trouver des soutiens en Europe - Page 2. Réforme de la zone euro: la boite à outils de la Commission européenne. REUTERS/Nacho Doce L’euro a résisté à la crise de 2010-2012, mais à quel prix !

Réforme de la zone euro: la boite à outils de la Commission européenne

Une récession économique prolongée, des politiques d’austérité sans précédent appliquées à la Grèce, au Portugal, à l’Irlande, à Chypre et à l’Espagne en échange d’une aide financière. Pour faire face à ce tsunami venu des États-Unis qui a déstabilisé la monnaie unique, les Européens ont dû bricoler dans l’urgence afin de renforcer les fondations de leur maison commune. La Commission européenne estime qu’il y a urgence à achever les travaux avant la prochaine crise : hier, elle a rendu publiques ses propositions sur « l’approfondissement de l’union économique et monétaire », un document de 48 pages qui tombe au meilleur moment politique : Brexit, isolationnisme américain, menaces russes, élection d’Emmanuel Macron. Voici l’essentiel de ses propositions qu’elle souhaite voir adopter entre 2019 et 2025. Négociations ou sortie : que veut vraiment Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe ? Le candidat de La France insoumise a demandé à ses soutiens, mardi, de ne « pas croire » qu’il voudrait « sortir de l’Europe, de l’euro ».

Négociations ou sortie : que veut vraiment Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe ?

Explications. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eléa Pommiers et Adrien Sénécat Que veut vraiment Jean-Luc Mélenchon pour l’Europe ? La France insoumise de Mélenchon doit rompre avec le fantôme de "l'Europe sociale" Il y a eu la crise grecque de 2015.

La France insoumise de Mélenchon doit rompre avec le fantôme de "l'Europe sociale"

Elle est d'ailleurs sur le point de refaire surface puisque les créanciers du pays sont en désaccord sur presque tout, en particulier sur ce qu'il convient de faire de la dette – insoutenable – de ce pays. Il y aura bientôt le Brexit, dont le déclenchement officiel est prévu le 29 mars, et dont on n'a aucune idée de la manière dont la France s'y prépare. L'Europe, grande oubliée du débat à cinq de la présidentielle. C'est une absence qui aurait dû frapper, voire indigner.

L'Europe, grande oubliée du débat à cinq de la présidentielle

Europe : les illusions d'Emmanuel Macron. Le programme européen d'Emmanuel Macron qui a été présenté ce 2 mars se veut d'un fédéralisme assumé concernant l'évolution de la zone euro.

Europe : les illusions d'Emmanuel Macron

L'ancien ministre de l'Économie prône un fédéralisme assumé de la zone euro avec la création d'un budget propre, d'un « ministre de l'Économie et des Finances » et d'un parlement regroupant des élus des États membres. Autant de mesures qui visent à combler le manque d'autorité politique au sein de l'union économique et monétaire. Un manque qui a, depuis la crise de 2010, été diagnostiqué comme une des faiblesses majeures de la monnaie commune. Ces propositions sont, donc, a priori les plus logiques du monde. Emmanuel Macron assume sa position pro-européenne et en fait même un positionnement politique fondateur de sa candidature. "La seule armée européenne, c'est l'armée française" REUTERS/Eric Gaillard Pour Jean-Luc Sauron, la relance de l’Union ne se fera pas à vingt-sept faute de vision commune.

"La seule armée européenne, c'est l'armée française"

Pour ce professeur à l’Université de Paris-Dauphine, auteur d’un décapant «Faites l’Europe, pas la guerre» (éditions Gualino, 9 €), il faut être plus pragmatique et approfondir la coopération entre quelques pays en pariant sur le fait que l’Union suivra. Il estime aussi que la seule défense européenne concevable, c’est un financement communautaire de l’effort militaire de la France, ce pays ayant la seule armée apte à combattre au moins pour quelques années. Présidentielle 2017 : le retour à l'ECU voulu par le FN est-il sérieux ? Marine Le Pen a fait sensation ces derniers jours en évoquant un « retour à l'ECU » plutôt qu'une sortie complète de la zone euro. Concrètement, la candidate du Front National a expliqué à Reuters, par exemple, que « l'ECU a longtemps coexisté avec les monnaies nationales ». Elle a également assuré que « la coexistence entre une monnaie nationale et une monnaie commune n'a aucune conséquence sur la vie quotidienne des Français ».

Pour elle, un « serpent monétaire apparaît raisonnable et c'est une demande d'un certain nombre de pays ». Serpent, système, ECU ? Cette orientation appelle plusieurs remarques. Europe : les candidats du PS en quête de crédibilité. Sur la question de l'Europe, les candidats socialistes à la primaire de la Belle Alliance Populaire (BAP) sont, semblent-ils, autant gêné que sur les autres thèmes. Cette gêne se traduit logiquement dans des programmes ambigus et peu réalistes où semble émerger le malaise européen du PS, qui est la clé de voûte d'un malaise plus profond. Le bilan du quinquennat de François Hollande Ce malaise provient de deux sources. La première, c'est le bilan du quinquennat de François Hollande, élu en 2012 sur une promesse de « renégociation » du pacte budgétaire. Cette promesse a rapidement échoué, dès le sommet européen de fin juin 2012 : le « pacte de croissance » alors arraché a été une illusion et nul ne s'y est trompé.

UE : le groupe de Visegrad veut plus de pouvoir pour les Etats. Après le référendum britannique sur le Brexit, les pays d’Europe centrale ont l’intention de contribuer activement au débat sur l’avenir de l’Union européenne, sans se laisser dicter leur conduite par Paris, Rome et Berlin. La réunion des chefs de gouvernement du groupe de Visegrad (V4 : Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), jeudi 21 juillet à Varsovie, avait pour objectif d’adresser aux partenaires européens un message clair : l’UE doit être réformée en profondeur pour donner plus de souveraineté aux Etats. Le groupe a promis d’élaborer une proposition commune en vue du sommet du 16 septembre à Bratislava, censé redonner un nouveau souffle à la construction européenne. La réunion de Varsovie en a esquissé les grandes orientations. Les Quatre se prononcent pour un rôle accru des parlements nationaux, qui devront être « les décideurs en dernier ressort » dans le processus législatif européen.

Lire aussi : Brexit : François Hollande pose ses conditions à Theresa May. Réforme de la zone euro : des propositions franco-allemandes pleines de bonne volonté. La France et l'Allemagne vont lancer une proposition commune de réforme de l'Union européenne et de la zone euro pour tenter de dépasser l'épreuve créée par le Brexit approuvé le 23 juin par les Britanniques. Ce dimanche 24 juin, l'agence Reuters indique avoir eu accès à une « déclaration commune » des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier. Les deux hommes prennent acte « avec regret » du vote britannique et reconnaissent que le soutien au projet « émoussé ». Arnaud Montebourg : « L’austérité détruit l’idéal européen » Quasi-candidat à la présidentielle, via peut-être une primaire à gauche, Arnaud Montebourg dénonce la construction européenne « antidémocratique », et propose de récupérer en partie la souveraineté monétaire, sans pour autant sortir de l’euro.

Comment analysez-vous le « Brexit » ? Arnaud Montebourg : C’est un choc pour l’Europe, mais un choc prévisible. Depuis vingt ans, à chaque fois que les peuples ont été consultés, ils ont manifesté leur rejet de la Construction européenne telle qu’on veut la leur imposer. L’UE s’est construite contre les peuples, autour d’un projet libéral, qui se traduit par l’obsession de la réduction des déficits publics et de la dette. « Brexit » : la gauche allemande se démarque de Merkel. Y a-t-il une réponse sociale-démocrate à la crise que traverse l’Union européenne ? Sigmar Gabriel, président du parti social-démocrate allemand (SPD), et Martin Schulz (SPD également), président du Parlement européen, tentent de répondre par l’affirmative et par là-même de se démarquer de la chancelière Angela Merkel. Ils ont publié, vendredi 24 juin, un texte intitulé « Refonder l’Europe » dans lequel ils émettent dix propositions.

Sur le plan institutionnel, ils souhaitent que la Commission de Bruxelles devienne un « vrai gouvernement européen » contrôlé par deux Chambres, le Parlement européen et une assemblée représentant les Etats-membres. Bruxelles mise sur la sécurité pour relancer l’Europe. L'Allemagne redoute un face-à-face avec la France. Macron : « Nous devons délivrer l’Europe de ce qu’elle est devenue »

Nicolas Sarkozy : « Le débat sur le “Brexit” est une opportunité pour refonder l’Europe » A Bruxelles, la fin des illusions. Thierry Breton : "la gestion de la crise de 2007 à 2012 a été la plus mauvaise de toute l'Europe" On l'avait presque oublié celui-là, et pourtant. Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie sous Jacques Chirac, devenu depuis PDG d'Atos, n'a pas fait dans l'attendu ce matin, au micro de France Inter.

On aurait pu imaginer que cet ancien ministre de droite, au lendemain du plan d'urgence sur l'emploi annoncé par François Hollande, se serait lancé dans une diatribe sans fin contre les "mesurettes" de ce gouvernement, son incompétence, et qu'un gouvernement de droite ferait beaucoup mieux. Une prose convenue et habituelle dans ce théâtre tragi-comique qu'aiment à nous donner nos hommes politiques. Ce ne fût pas le cas. Pourquoi le projet de réforme français de la zone euro va échouer. Il est un point sur laquelle la plupart des dirigeants européens sont d'accord : la zone euro telle qu'elle existe aujourd'hui n'est pas viable. « Si rien ne bouge, il n'y a plus de zone euro dans dix ans », a même affirmé Emmanuel Macron, le ministre français de l'Economie. Eurogroupe, pourquoi tant de haine ? Zone euro : que veut l'Allemagne ?

« Il ne peut pas être possible que la France ne maîtrise pas encore son déficit budgétaire ! Il existe une limite pour cela : 3 %. Si elle est dépassée, il doit y avoir des sanctions. » Cette déclaration du chef du groupe conservateur CDU/CSU au Bundestag Volker Kauder dimanche 9 août au journal Welt am Sonntag semble donner raison à Yanis Varoufakis qui, voici une semaine, affirmait que « la destination finale de la troïka est Paris. » Elle montre, en tout cas, que la dernière crise grecque semble avoir convaincu l'Allemagne d'accepter son rôle d'hegemôn, de puissance dirigeante de la zone euro. Et que la position allemande est beaucoup plus claire qu'il n'y paraît. L’Eurogroupe, cet embryon de gouvernement européen. LE MONDE | | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Tirant les conclusions de la crise grecque, François Hollande a, par deux fois, mi-juillet, lancé l’idée d’un gouvernement de la zone euro, avec un budget et un Parlement spécifiques.

La proposition est loin d’être nouvelle et, surtout, cet exécutif européen existe déjà, de manière embryonnaire : c’est l’Eurogroupe, la réunion des 19 ministres des finances de la zone euro. Mais c’est vrai qu’il nécessite de substantielles améliorations. François Hollande veut faire de l’Europe un sujet majeur de la rentrée. Des experts allemands proposent un mécanisme de faillite des Etats. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) Rapport des cinq présidents sur l'Union économique et monétaire - Commission européenne. « Il faut un ministère des finances de la zone euro » François Hollande : "Ce qui nous menace, ce n'est pas l'excès d'Europe, mais son insuffisance"