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Diplomatie et défense

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Pour Emmanuel Macron, un été de crises diplomatiques. La politique étrangère n’a jamais fait gagner une élection présidentielle.

Pour Emmanuel Macron, un été de crises diplomatiques

En revanche, elle assoit la stature d’un dirigeant en exercice. Elle confirme un style, à défaut d’une doctrine, mot guère prisé dans la diplomatie du XXIe siècle. De ce point de vue, l’été 2020 d’Emmanuel Macron aura été marqué par une succession de crises. Aucune ne pouvait être négligée. Le général François Lecointre : « Une armée n’est pas faite que pour la gestion de crise » Epidémie de coronavirus oblige, c’est un défilé du 14-Juillet amputé de ses blindés, avec deux fois moins de participants et sans son public que devait présider Emmanuel Macron, place de la Concorde.

Le général François Lecointre : « Une armée n’est pas faite que pour la gestion de crise »

La France a pourtant, cette année, continué de déployer intensément ses armées : au Sahel, où sa principale opération extérieure, « Barkhane », a été poussée à 5 100 hommes face à l’organisation Etat islamique dans le grand Sahara, en Méditerranée, où les tensions ont explosé sous le jeu des puissances, ou dans l’espace de l’OTAN, pour faire face aux pressions russes. Le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, répond au Monde.

Ce 14-Juillet exceptionnel honore les militaires qui ont participé à la lutte contre le coronavirus, pas ceux des opérations extérieures malgré une année très dense. Est-ce un problème ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Un 14-Juillet d’exception sans le traditionnel défilé. Saad Hariri annonce qu’il suspend sa démission. Le premier ministre libanais a suspendu la déclaration faite depuis Riyad il y a trois semaines, à la demande du président.

Saad Hariri annonce qu’il suspend sa démission

Le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé mercredi 22 novembre que sa démission surprise, donnée il y a trois semaines, était suspendue. Cette décision a été prise à la demande du président, Michel Aoun. « J’ai discuté de ma démission avec le président de la République qui m’a enjoint d’attendre avant de la présenter (…) pour permettre davantage de consultations (…) j’ai accepté cette requête », a expliqué M. Hariri après un entretien après M. Aoun. Saad Hariri est rentré mardi à Beyrouth. Liban : Saad Hariri reçu à l’Elysée remercie Emmanuel Macron et veut s’exprimer à Beyrouth. Reçu par le président français, Emmanuel Macron, le premier ministre libanais démissonnaire a confirmé qu’il se rendrait à Beyrouth pour la fête nationale, mercredi prochain.

Liban : Saad Hariri reçu à l’Elysée remercie Emmanuel Macron et veut s’exprimer à Beyrouth

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Marc Semo Emmanuel Macron a reçu Saad Hariri à l’Elysée, samedi 18 novembre à la mi-journée en tant que premier ministre libanais, et ce dernier se considère toujours comme tel malgré l’annonce surprise quatorze jours plus tôt depuis Riyad de sa démission. Paris sauve la face de l’Arabie saoudite en exfiltrant Saad Hariri. La présidence libanaise a annoncé que le premier ministre démissionnaire, arrivé samedi à Paris, sera de retour au Liban mercredi prochain pour la fête de l’indépendance.

Paris sauve la face de l’Arabie saoudite en exfiltrant Saad Hariri

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marc Semo et Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) L’acte I du feuilleton Hariri est terminé. Le premier ministre démissionnaire libanais Saad Hariri et sa famille sont arrivés samedi matin 18 novembre à Paris, en provenance de Riyad, conformément à l’arrangement conclu mercredi entre Emmanuel Macron et Mohammed Ben Salman, l’homme fort du royaume saoudien. Le président français devait ouvrir, samedi, un nouveau chapitre dans cette saga pleine de mystères, en recevant le dirigeant libanais en tête-à-tête, puis en partageant avec lui et ses proches un déjeuner à l’Elysée.

L’avenir politique de Saad Hariri et sa capacité ou non à récupérer son siège de premier ministre, inconnue majeure de cette nouvelle phase, devaient figurer au menu des discussions. 12 chefs d’Etats européens en 10 jours, un challenge diplomatique pour Macron – EURACTIV.fr. Le président français va rencontrer 12 chefs d’États européens dans les 10 prochains jours au cours de sept rencontres distinctes.

12 chefs d’Etats européens en 10 jours, un challenge diplomatique pour Macron – EURACTIV.fr

Un nouveau marathon diplomatique destiné à faire monter les priorités françaises : travailleurs détachés, défense, migrations. Emmanuel Macron démarre mercredi une rentrée très européenne. Lui qui a annoncé son intention de rendre visite aux 27 États membres n’en a pour l’instant visité qu’un seul, l’Allemagne. Au Mali, «la France impose une lecture fermée de la crise» - Page 2. L’incroyable audition "testament" du général Pierre de Villiers. Le 12 juillet, le chef d'état-major des armées (CEMA) était auditionné par la commission de la défense de l'Assemblée nationale.

L’incroyable audition "testament" du général Pierre de Villiers

C'est le point de départ d'une crise inédite entre Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers, qui jugeait lors de cette audition la trajectoire budgétaire "non tenable" et alerte les députés. Un jour plus tard, jeudi 13 juillet, dans les jardins de l'Hôtel de Brienne, le chef de l'État recadre brutalement le CEMA devant un parterre de militaires, d'industriels et d'invités internationaux. Le 19 juillet, le général Pierre de Villiers remet sa démission à Emmanuel Macron.

Voici les principaux extraits de l'audition du 12 juillet du CEMA. Trajectoire financière du budget de la défense. Libye: accord sous l'égide de Macron pour des élections «dès que possible» « Absence de perception des menaces » : que veut dire le chef d’état-major des armées ? Sur la page facebook de l’état-major des armées, le général François Lecointre a publié son Ordre de jour n°1, qui avait été diffusé en interne quelques jours plus tôt.

« Absence de perception des menaces » : que veut dire le chef d’état-major des armées ?

L’exercice de communication interne est convenu, mais une phrase du chef d’état-major des armées pose question lorsqu’il évoque « une purge budgétaire d’une dizaine d’années liée à l’absence de perception des menaces ». Quelle est cette décennie ? La construction de sa phrase laisse supposer qu’il s’agit de la période précédant celle du général de Villiers « qui a mis toute son énergie à enrayer le phénomène de fragilisation des armées ». Dans l’entourage du Cema, on confirme qu’il s’agit bien des années avant l’actualisation de l’actuelle LPM en 2015 - soit globalement la période 2005-2015. Qui, alors, ont été les responsables politiques et militaires de cette « purge budgétaire » et surtout de « cette absence de perception des menaces » ? 2% du PIB pour la défense: la promesse est-elle tenable ? Voici un extrait de mon article paru ce matin dans l’Opinion (Pour la version intégrale payante, cliquer ici) « Pour atteindre l’objectif de 50 milliards en 2025, il faudrait que le budget de la défense augmente de 2,16 milliards par an au cours des huit prochaines années.

2% du PIB pour la défense: la promesse est-elle tenable ?

Une telle hausse n’a jamais eu lieu - même après l’effort lié aux attentats terroristes. Un proche du dossier confirme qu’« au final, nous n’avons jamais connu une augmentation réelle de plus de 600 millions d’euros par an ». Il s’agirait de faire presque quatre fois mieux et sur quasiment une décennie. Une certaine prudence est donc de mise. D’autant que les premières décisions concrètes du président Macron ne vont pas dans le sens de ses promesses assez mirobolantes. Démission du chef d’état-major: une crise politique et militaire - Page 2.

Budget de la défense: l’argument d’autorité, faute de vision. Un avion de combat franco-allemand ? Comprenne qui pourra... Le conseil franco-allemand de défense et de sécurité, qui s’est tenu ce 13 juillet à l’Élysée, sous la présidence d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, a notamment abouti à cette déclaration : « La France et l’Allemagne conviennent de développer un système de combat aérien européen, sous la direction des deux pays, pour remplacer leurs flottes actuelles d’avions de combat sur le long terme.

Un avion de combat franco-allemand ? Comprenne qui pourra...

Les deux partenaires souhaitent mettre au point une feuille de route conjointe d’ici à mi- 2018 ». Cette annonce, surprise, suscite au moins deux questions. Emmanuel Macron met un « bourre-pif » au chef d’état-major des armées. Le ton sec et le regard dur, le président de la République a très vivement recadré le chef d’état-major des armées (Cema), Pierre de Villiers, qui écoutait le discours du chef de l’État devant les centaines d’invités de la traditionnelle « garden-party » du défilé du 14 juillet, organisée la veille dans les jardins de l’Hôtel de Brienne. Voici les propos du chef de l’État, qui n’a évidemment pas cité le nom du Cema, mais dans le public, consterné, tout le monde a compris le sens du message : « Il ne m’a pas échappé que ces derniers jours ont été marqués par de nombreux débats sur le sujet du budget de la Défense.

Je considère, pour ma part, qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique. J’ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Perspective des 2%. Macron annonce une augmentation du budget des armées en 2018. La prochaine loi de programmation militaire portera le budget à 34,2 millions d’euros, contre 32,7 milliards cette année. A la veille des cérémonies officielles du 14 Juillet, Emmanuel Macron a annoncé jeudi 13 juillet que le budget des armées serait relevé dès 2018 et porté à 34,2 millions d’euros – contre 32,7 milliards cette année – dont 650 millions pour les opérations extérieures. « Parce que c’est ce que nous vous devons, parce que c’est l’engagement que j’ai pris.

En aucune façon parce que quelques commentaires se seraient élevés », a-t-il déclaré devant le ministère de la défense, appelant à la réserve les officiers, au premier rang desquels le chef d’état-major des armées, qui se sont insurgés contre les 850 millions d’économies imposées en 2017. Lire aussi : Macron et les armées : des signaux contradictoires Les militaires tancés « Je considère pour ma part qu’il n’est pas digne d’étaler des débats sur la place publique. En accueillant Trump à Paris, Macron tente de remettre la France au cœur du jeu diplomatique.

Le président français accueille son homologue américain les 13 et 14 juillet, à l’occasion du centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la première guerre mondiale. Son premier contact direct avec son homologue américain Donald Trump fut une très virile poignée de main lors du sommet de l’OTAN, le 25 mai à Bruxelles. « Un moment de vérité », expliqua ensuite Emmanuel Macron au Journal du dimanche, affirmant vouloir ainsi montrer son « refus de petite concession, même symbolique ».

Cette précision après-coup ne fut guère du goût de la Maison Blanche, à en croire la presse américaine. Lire aussi : Donald Trump et Emmanuel Macron affichent leur entente à Paris Depuis, les deux présidents se sont plusieurs fois téléphoné, et recroisés lors du G7 de Taormine (Italie) fin mai puis lors du G20 de Hambourg (Allemagne) début juillet. Donald Trump et Emmanuel Macron affichent leur entente à Paris. Le couple Trump a été invité à Paris pour commémorer le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la première guerre mondiale, conflit qui a fait près de 10 millions de morts. A Hambourg, fractures au sommet et solidarité dans la rue - Page 2. Florence Parly et le nerf de la guerre. Macron ne voit pas de successeur légitime à Bachar el-Assad. Emmanuel Macron dit ne vas pas voir de successeur légitime à Bachar el-Assad dans la situation que connaît actuellement la Syrie, où ses priorités sont la lutte contre les groupes "terroristes" et la stabilité du pays.

Dans un entretien à huit quotidiens européens publié mercredi sur internet, le président français ajoute que : "l'utilisation d'armes chimiques donnera lieu à des répliques, y compris de la France seule. " Sur la Syrie, "le vrai aggiornamento que j'ai fait (...), c'est que je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar el-Assad était un préalable à tout. Aymeric Chauprade : « Les options françaises sont frontalement concurrentes des options allemandes » Modi vient à son tour se frotter à Macron. Le nouveau président essaie de s'affirmer sur la scène internationale.