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Dossier 10. Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ?

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La crainte de l’inflation provoque une brutale remontée des taux aux Etats-Unis et fait chuter Wall Street. A force de faire marcher la planche à billets, la peur de l’inflation revient, les taux d’intérêts remontent et les actions chutent lourdement.

La crainte de l’inflation provoque une brutale remontée des taux aux Etats-Unis et fait chuter Wall Street

C’est ce qui s’est passé jeudi 25 février à Wall Street : l’indice Nasdaq riche en valeurs technologiques a perdu 3,5 %, sa plus mauvaise séance depuis octobre 2020, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 reculaient respectivement de 1,8 % et 2,4 %. La panique a commencé par la hausse des taux d’intérêts de long terme : le rendement des bons à dix ans du Trésor américain a franchi la barre des 1,55 %, un record depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Le gain est de 0,20 point en deux jours et le niveau quatre fois supérieur au plus bas de 0,38 % touché début septembre 2020. Nouvelle fièvre spéculative autour de l’action GameStop qui s’envole de plus de 100 % Le revendeur de jeux vidéo GameStop a été la cible d’une nouvelle poussée spéculative, mercredi 24 février, à Wall Street, où son titre s’est envolé de plus de 100 %.

Nouvelle fièvre spéculative autour de l’action GameStop qui s’envole de plus de 100 %

Cette montée en flèche intervient au lendemain de l’annonce de la démission de son responsable financier, Jim Bell, qui quittera ses fonctions le 26 mars. Cette décision n’est pas motivée par « un désaccord avec l’entreprise sur tout sujet ayant trait aux activités, aux règlements ou aux pratiques de l’entreprise », a assuré GameStop dans un document transmis au gendarme boursier américain. Toutefois, selon le site Business Insider, qui cite des sources proches du dossier, M. Bell aurait été « mis à la porte » par l’actionnaire-activiste Ryan Cohen, récemment entré au capital et au conseil d’administration de la compagnie.

Elon Musk, le plus puissant troll d’Internet ? Le moindre de ses tweets est scruté fébrilement par des millions de personnes et donne presque systématiquement lieu à des articles dans la presse.

Elon Musk, le plus puissant troll d’Internet ?

Il enchaîne les blagues de plus ou moins bon goût, les provocations, et n’hésite pas à dire tout le bien ou le mal qu’il pense d’une entreprise. Il a un comportement de troll – des personnes qui adorent, en ligne, provoquer autrui et susciter des polémiques. La description pourrait s’appliquer à Donald Trump. Mais depuis que Twitter a fermé le compte de l’ancien président américain, c’est Elon Musk, l’une des premières fortunes mondiales, qui a endossé les habits – parfois un peu trop grands – d’influenceur en chef sur Twitter.

Le moindre de ses tweets recueille entre 150 000 et un million de « J’aime » et est repartagé au minimum plusieurs dizaines de milliers de fois. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’affaire GameStop, ou la prise de Wall Street par les boursicoteurs du Web. Affaire GameStop : tout comprendre à la campagne spéculative qui secoue la Bourse et Internet. Ce qui a commencé comme une bataille absurde entre des internautes à l’humour douteux et des grands fonds d’investissement américains se transforme peu à peu en débat politique sur la Bourse et en affaire nationale.

Affaire GameStop : tout comprendre à la campagne spéculative qui secoue la Bourse et Internet

Jeudi 28 janvier, alors que le cours de l’action GameStop continuait d’exploser à la Bourse de New York, les autorités américaines ont été contraintes de s’exprimer sur une affaire qui affole désormais certains observateurs de la sphère financière, mais qui amuse beaucoup les internautes sur les réseaux sociaux. Au cours des derniers mois, des gros fonds d’investissement américains ont tenté de gagner de l’argent en pariant contre l’entreprise GameStop, cotée à la Bourse de New York mais en crise.

Ils ont fait ce qu’on appelle du « short selling » : ils ont emprunté des actions qu’ils ne possédaient pas, les ont vendues au prix fort, et attendaient que le cours baisse pour les racheter à bas prix et les rendre aux entités auxquelles ils avaient emprunté. Florian Reynaud. Miss France a 100 ans et beaucoup de concurrents : ces concours qui célèbrent d’autres beautés, sans sacrifier les paillettes. Vitrine du mauvais goût pour certains, célébration de la « femme objet » pour d’autres, l’élection de Miss France – qui fête son centenaire ce week-end – serait-elle à ce point déconnectée de la société d’aujourd’hui ?

Miss France a 100 ans et beaucoup de concurrents : ces concours qui célèbrent d’autres beautés, sans sacrifier les paillettes

Le penser n’interdit pas de constater que l’émission de TF1 est, avec 8 millions de téléspectateurs, le deuxième programme de divertissement le plus regardé du PAF, derrière « Les Enfoirés ». Un autre symptôme témoigne de son enracinement dans les strates de l’époque : la prolifération des petits concours de beauté qui s’inspirent de Miss France et s’en démarquent en même temps, à la manière de clones alternatifs. Leur diversité est absolue. Trouver un point commun entre ces différents concours n’est pas simple, sauf à constater qu’une bonne partie d’entre eux s’inscrivent, donc, en réaction à Miss France. Ou plutôt à son règlement, jugé trop discriminatoire.