background preloader

Histoire

Facebook Twitter

Lucien Descaves, grand conteur de La Commune de Paris. « Gustave Lefrançais », notice nécrologique parue à la suite du décès de Lefrançais, L’Aurore, mai 1901 Désormais « orphelin », Descaves se perçoit tout à la fois comme légataire et dépositaire : légataire d’un héritage moral et politique qu’il lui revient de faire fructifier ; dépositaire d’une foi et d’un idéal qu’il lui incombe de propager.

Lucien Descaves, grand conteur de La Commune de Paris

Il se sent investi d’une mission impérieuse consistant, d’une part, à approfondir la connaissance historique de la Commune ; d’autre part, à honorer sa mémoire et celle de ses combattants. À cet égard, le décès de Lefrançais a revêtu pour lui les atours d’une douloureuse épiphanie : il a remarqué, amer et contristé, combien dérisoire était l’écho rencontré par sa disparition ; corollairement, il a pris conscience que la camarde, en ce siècle vagissant, fauchait sans répit les « Vieux de la Vieille », les ensevelissant dans l’oubli impitoyablement. Descaves le sentait confusément ; dorénavant il le sait : le temps presse, il faut se hâter. L’Europe latine et le monde arabe au Moyen Âge. Les douze essais de ce livre explorent les diverses manières dont des auteurs chrétiens d’Europe, entre le IXe et le XIVe siècle, percevaient ceux qu’ils appelaient les « Sarrasins ».

À une époque où le monde arabe était plus riche, plus puissant et plus lettré que l’Europe latine, les « Sarrasins » provoquaient à la fois la fascination, l’envie et la peur. Nous verrons dans certains des essais comment divers auteurs chrétiens composèrent des traités polémiques, dont le but était d’attaquer ou de réfuter les doctrines et rites de l’islam. Ils s’attaquaient parfois aux bases mêmes de la religion rivale : le texte du Coran, la vie du prophète Mahomet. Certains de ces auteurs font état de tensions quotidiennes dans les sociétés où musulmans et chrétiens cohabitaient : dégoût ou mépris provoqué par le tintement des cloches ou la voix du muezzin ; incompréhensions causées par des barrières linguistiques.

Des cartes originales pour voir le commerce colonial #teamHG… Retour sur les célébrations du 70e anniversaire de la fondation du régime communiste chinois ▶️ Une classe sous la IIIe République - Une classe sous la IIIe République. Quand des enfants juifs dans un camp se moquent de Hitler en chantant. "Les enfants de Terezin et le monstre à moustache" : documentaire bouleversant à voir sur France 5.

Quand des enfants juifs dans un camp se moquent de Hitler en chantant

Ela, déportée à 11 ans, raconte son rôle dans Brundibar, un opéra qui caricaturait ouvertement le dictateur nazi. Elle n'a jamais oublié ces chansons qui incarnaient l'espoir face à la barbarie. C’est une histoire ahurissante et c’est une histoire vraie. Une dame de 88 ans la raconte, face à la caméra, dans un documentaire diffusé sur France 5 dimanche 7 avril : "les enfants de Terezin et le monstre à moustaches". Ela Stein-Weissberger porte un blouson en jean. Le méchant portait une moustache Terezin était un camp nazi, où furent déportés des dizaines de milliers de Juifs. La petite Ela jouait le rôle du chat. Des archives grâce à un film de propagande Pourquoi les Nazis ont-ils laissé faire? Un acte de Résistance La plupart des ces bambins que l’on voit chanter ont été envoyés à la mort peu de temps après.

Légende du visuel principal: La révolte de Haïti, 1791-1804. Entre 1789 et 1790, la traite négrière à Saint-Domingue connaît « ses plus belles années » : on y compte alors entre 450 000 et 600 000 esclaves pour seulement 70 000 à 80 000 libres, dont 30 000 affranchis ou descendants d’affranchis. La colonie représente les deux tiers du commerce colonial français et produit plus de sucre – l’« or blanc » – et de café que toutes ses rivales étrangères.

Les denrées les plus lucratives font l’objet d’un monopole national, mais la contrebande avec les colonies environnantes et les États-Unis est florissante. Le gouvernement britannique comme les négociants de Londres espèrent faire main basse sur la colonie. «La recherche révèle la dissimulation qu'impliquent les génocides» Que sait-on aujourd’hui des génocides ?

«La recherche révèle la dissimulation qu'impliquent les génocides»

Les recherches les plus récentes ont-elles renouvelé la manière d’aborder les crimes de masse ? Comment les enseigner et lutter contre le négationnisme ? En mai 2016, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education nationale et de la Recherche, lançait la «Mission génocides». Soixante-quatre chercheurs (historiens, ­anthropologues, sociologues, etc.), français et étrangers, ont travaillé durant près de deux ans pour faire un bilan des savoirs sur la question, une enquête sur la recherche et l’enseignement en France des génocides et des crimes de masse, sous la direction de l’Inspection générale.

Leur rapport, rendu en février 2018, vient d’être mis en ligne par la ­Documentation française et publié, sous une forme allégée, par les éditions du CNRS, avec une préface de la sociologue Dominique ­Schnapper et une postface de l’historien Henry Rousso. La loi de séparation entre les Églises et l’État en 1905. Pour lutter contre le stéréotype voulant que l’Afrique n’ait pas d’histoire, l’historien et archéologue François-Xavier Fauvelle a dirigé un vaste ouvrage démontrant la richesse du passé de ce continent. Une somme où l’on croise les chasseurs-cueilleurs,