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8 indices qui montrent que vous êtes (sans doute) face à une théorie du complot - Letudiant.fr - L'Etudiant. SEMAINE DE LA PRESSE ET DES MÉDIAS DANS L'ÉCOLE - Se mettre en quête d’explications pour donner du sens aux événements peut mener à la rencontre de théories du complot. Ces récits de fiction promettent de révéler "LA" vérité.

Ils mettent en cause la version officielle d’un fait derrière lequel se cacherait un complot. Quels en sont les ingrédients ? Décryptage de Lionel Vighier, professeur de français en collège, qui apprend à ses élèves à reconnaître les théories du complot. #1 Promesse de vérité De manière générale, les théories du complot prétendent vous donner une version officieuse d’un fait, d’un événement, différente de la version officielle, qui, elle, serait mensongère.

. #2 Tape à l'œil Dès les premières secondes, votre œil est attiré par un article, une page Web ou une vidéo enrobés de couleurs "flashy" . #3 Invérifiable Vous remarquerez que les coupables dénoncés par les complotistes sont souvent dans des sphères inaccessibles, comme les extraterrestres ou les illuminati. Comment juger de la pertinence d'un sondage ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jonathan Parienté A chaque élection, les sondages se multiplent, et les municipales de mars ne font pas exception. Sur certains sites de médias ou de partis politiques, ce qui est présenté comme un sondage peut n'être qu'une vulgaire consultation, sans valeur statistique. Et quand un sondage est a priori sérieux, c'est l'interprétation qui peut poser problème. Les Décodeurs vous proposent ce graphique pour s'y retrouver dans les méandres des sondages. [Si vous consultez le site depuis un mobile et que vous avez des difficultés à voir cette infographie, cliquez ici]

» La finalité de l’art. Bergson. « A quoi vise l'art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l'esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience? Le poète et le romancier qui expriment un état d'âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n'observions pas en nous, jusqu'à un certain point, ce qu'ils nous disent d'autrui.

Au fur et à mesure qu'ils nous parlent, des nuances d'émotion et de pensée nous apparaissent qui pouvaient être représentées en nous depuis longtemps mais qui demeuraient invisibles telle l'image photographique qui n'a pas encore été plongée dans le bain où elle se révélera. Le poète est ce révélateur. [...] Remarquons que l'artiste a toujours passé pour un «idéaliste ». On entend par là qu'il est moins préoccupé que nous du côté positif et matériel de la vie. Henri Bergson. Thème : L'art. Question : Quelle est la finalité de l'art ? Question : Comment rendre compte de cette possibilité ? Lou Doillon: "On a traversé une tempête dont on ne se remettra sans doute jamais" - L'Express Styles.

Lou Doillon s'exprime dans une interview au magazine ELLE du 21 août. La jeune femme de 32 ans revient notamment sur le décès de sa demi-soeur Kate Barry, fille de Jane Birkin, survenu le 11 décembre 2013: "À la mort de ma soeur Kate, on a traversé une tempête dont on ne se remettra sans doute jamais. Beaucoup de gens m'arrêtaient dans la rue pour me dire: 'Moi aussi j'ai vécu la même chose dans ma famille, j'ai connu un suicide.

C'est terrible. Cela provoque le chaos partout et pour tout le monde.' Chez nous, chacun a réagi différemment. "J'ai toujours eu l'impression d'être une intruse" La chanteuse franco-britannique explique qu'elle a eu du mal à trouver sa place dans cette famille: "Je suis issue d'une dynastie d'artistes et en même je n'en fais pas complètement partie. "Ma mère débarquait chez Drucker en jean et en T-shirt" Caricature : Plantu aussi a migré... > Cliquez sur l'image pour un gros plan < D'abord le bon sourire du père de cette famille de migrants, sous le crayon de Plantu. Un père replet, manifestement quinquagénaire, très différent des jeunes hommes efflanqués que nous montrent les photos, et les images télévisées. Enturbanné, aussi, comme les mollahs de Charlie Hebdo, alors que les mêmes images télévisées (mais peut-être sont-elles mensongères) ne nous montrent aucun enturbanné.

Le personnage sourit. Ce n'est ni un mollah ni un djihadiste, c'est un "bon" enturbanné. Le regard se pose ensuite sur l'ouvrier français (casquette, salopette, mine patibulaire) qui vient de prendre au collet un malingre personnage à lunettes, agrippé à un épais code du travail (universitaire ? Bref, ce dessin, paru à la Une du Monde d'hier, et tweeté par Attac qui se demande s'il fait davantage le jeu du MEDEF, du FN, ou des deux, n'est pas seulement une caricature cumulant deux poncifs réacs (le migrant enturbanné, l'ouvrier brutal). Les intellectuels d’aujourd’hui ont perdu toute prise sur notre époque. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Serge Tisseron (Psychiatre, docteur en psychologie, psychanalyste.)

Dans un moment de l’Histoire traversé par des situations d’une extrême complexité, qui devraient inciter à des efforts d’analyse prenant en compte une multitude d’éléments, quelques polémistes ont décidé de réduire ces réponses à des choix binaires. Leur point commun ? Penser que rien ne va plus. Leur programme ? Rien de bien clair encore. Leur force ? Transformer ce qui devrait être un débat d’idées en plébiscite sur leur personne : pour ou contre, d’autres diraient : « j’aime » ou « je n’aime pas ».

Rien d’étonnant donc que certains journalistes aient vu en eux les remplaçants possibles de politiques de moins en moins crédibles. En revanche, qu’est-ce qui pousse soudain ces penseurs capables, on l’espère, de pensées complexes, à basculer dans le même travers ? Lire aussi : Des intellectuels à la dérive ? Le monde n’est plus binaire, il est multiple Or le monde a changé. Hélas ! Hélas ! Face au storytelling du dominant : Pratiques contre-narratives au prisme du genre et du fait colonial. Dans le cadre des projets « Fiction littéraire contre Storytelling » (CRLC/Labex OBVIL) et « Genre et autorité » (CRLC/ VALE/Labex OBVIL) et en collaboration avec le Centre International d’Etudes Francophones de Paris-Sorbonne : Journées d’études Face au storytelling du dominant : Pratiques contre-narratives au prisme du genre et du fait colonial Vendredi 1er avril et Vendredi 08 avril 2016 Maison de la Recherche de l’Université Paris-Sorbonne, salle D-35 Dans son ouvrage polémique Storytelling.

Cette conception que propose C. De manière analogue, les études postcoloniales, de Bernard Mouralis à Gayatri Chakravorty Spivak, en passant par Edward Said, ont de longue date développé la notion de « contre-littérature » ou de « contre-récit » pour décrire des pratiques narratives qui prennent le contrepied des assignations identitaires produites par le récit du colonisateur. [1] Christian Salmon, Storytelling. . [2] Ibid., « Conclusion », p. 213. Le Monde a son chroniqueur esclavagiste. Le Monde a son chroniqueur esclavagiste.