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Conséquences économiques

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Theresa May impose un « Brexit doux » aux europhobes de son gouvernement. La première ministre britannique a assuré que ses ministres, très divisés, étaient parvenus à une « position commune », incluant une zone de libre-échange.

Theresa May impose un « Brexit doux » aux europhobes de son gouvernement

Le Monde | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Large alignement sur les règles de l’Union européenne (UE), quasi-union douanière, mobilité facilitée pour les Européens et respect partiel des décisions de la Cour de justice européenne. Brexit : le document confidentiel qui embarrasse Theresa May. Brexit-vers-une-addition-tres-salee-pour-les-britanniques_520439. Les premiers effets négatifs du Brexit se font déjà sentir sur l'économie britannique, avec une croissance estimée à 1,3 % pour 2018.

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En dépit de cette mauvaise nouvelle, pas sûr que le résultat d'un nouveau référendum s'inverserait si les Britanniques pouvaient revoter. Pourtant, la décision de quitter l'Union européenne n'en reste pas moins aberrante. Première observation : le pays bénéficiait déjà d'un certain nombre de dérogations dans le cadre de son appartenance à l'Union. Exonéré de la règle des 3 % de déficit budgétaire maximum, le Royaume-Uni n'applique pas non plus la plupart des directives européennes en matière de législation du travail, en particulier celle sur la représentation des salariés et les horaires de travail. Autrement dit, son départ de l'Union ne lui procurera aucune bouffée d'oxygène, contrairement à ce que certains prétendent. En outre, la sortie de l'Union menace son potentiel de croissance à long terme. Brexit : les signes qui montrent que les Britanniques n'auraient pas dû nous quitter.

Plus d'un an après le vote des Britanniques en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le 23 juin dernier, rien ne semble avoir changé à Canary Wharf, les docks de Londres reconvertis en quartier d’affaires.

Brexit : les signes qui montrent que les Britanniques n'auraient pas dû nous quitter

A l’heure du "lunch break", la pause déjeuner des Anglais, des cadres en costume-cravate ou tailleur-escarpins sortent des immeubles de Barclays ou de HSBC pour manger sur le pouce leur salade, se détendre dans un parc, boire un soda ou se défouler sur d’éphémères courts de tennis. «Les conséquences du Brexit se matérialisent lentement et le déni peut donc perdurer» Alors que la Première ministre Theresa May s’embourbe dans les négociations avec l’Union européenne, l’économiste Nicholas Crafts, professeur à l’université de Warwick, alerte sur les répercussions néfastes du Brexit sur l’économie du pays.

«Les conséquences du Brexit se matérialisent lentement et le déni peut donc perdurer»

Quelles seront les principales conséquences économiques du Brexit sur le Royaume-Uni ? Sur le long terme, les dommages se verront surtout sur la production nationale. Le Royaume-Uni devrait profiter de moins d’échanges commerciaux et d’investissements étrangers. Les salaires devraient baisser de 2,5 % à 5 % à long terme. Mais l’ampleur de ces conséquences reste difficile à estimer. Et sur le court terme ? Brexit : l’industrie automobile britannique tire la sonnette d’alarme. La Grande-Bretagne ne quittera l'Union européenne qu'en 2019 mais la perspective du Brexit pénalise dès aujourd'hui le secteur automobile britannique.

Brexit : l’industrie automobile britannique tire la sonnette d’alarme

Les constructeurs et équipementiers basés outre-Manche n'ont investi que 322 millions de livres au premier semestre 2017, a annoncé jeudi la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), le lobby de l'industrie automobile au Royaume-Uni. Un recul « notable », selon le lobby de l'industrie automobile au Royaume-Uni. Les investissements avaient déjà reculé de plus d'un tiers l'an dernier , à 1,7 milliard de livres. Réduction des investissements. Le Brexit installe durablement le Royaume-Uni dans une croissance «tiède» Brexit, la liste des entreprises qui fuient le Royaume-Uni - La Croix. Www.boursorama. Le ministre britannique des Finances Philip Hammond s'adresse aux banquiers et financiers de la City, le 20 juin 2017 à Mansion House, à Londres ( AFP / Paul ELLIS ) "Notre départ de l'UE est en cours" et il faut "s'assurer que le chemin sera doux vers un futur partenariat approfondi et spécial avec nos voisins européens qui protège les emplois, la prospérité et le niveau de vie au Royaume-Uni", a déclaré le Chancelier de l'Echiquier sous les ors de la vaste salle de réception de Mansion House.

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M. Hammond s'y exprimait devant la communauté financière londonienne, à la résidence officielle du Lord-maire de la City de Londres. Ce discours très attendu était prévu d'abord jeudi mais avait été reporté à cause de l'incendie meurtrier d'une tour d'habitation dans la capitale. Le Commonwealth veut tirer profit du Brexit pour doper ses échanges. Brexit : l’immobilier britannique ne séduit plus les investisseurs. L’effet négatif du Brexit sur la croissance britannique serait repoussé, pas supprimé. Malgré une croissance solide jusqu’à présent, le gouvernement britannique craint une future détérioration de la conjoncture.

L’effet négatif du Brexit sur la croissance britannique serait repoussé, pas supprimé

LE MONDE ECONOMIE | | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Etre prêt au pire, au cas où. Brexit : l'étonnante résistance de l'économie britannique - Les Echos. Brexit : la City peut dire adieu à son « passeport financier » avec l’Union européenne. En sortant du marché unique, le Royaume-Uni va perdre le système qui lui permettant de vendre ses produits financiers dans toute l’Europe.

Brexit : la City peut dire adieu à son « passeport financier » avec l’Union européenne

Mais la City rêve de négocier une équivalence. LE MONDE ECONOMIE | | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Mardi 17 janvier 2017, quelques minutes après midi, la City a appris qu’elle allait perdre son passeport financier européen. Pire que le Brexit : le "BrexCity" « Pas de négociation sans notification », tel est le mantra de la Commission européenne.

Pire que le Brexit : le "BrexCity"

Si Bruxelles attend patiemment de recevoir la demande de Theresa May, les calculettes, elles, n'en ont pas moins commencé à tourner. Et elles affichent, dans le secteur financier, des résultats qui ont de quoi donner le vertige aux négociateurs, le français Michel Barnier en tête, tant ils soulignent la domination de la City... et donc les risques que le Brexit fait courir de part et d'autre du channel. Les banques sont les premières concernées. Londres « pèse » le quart des services financiers en Europe, dont le chiffre d'affaires est évalué entre 190 et 205 milliards d'euros par an. Les deux tiers de cet immense marché sont entre les mains des banques, britanniques mais pas seulement. Brexit: un «tsunami» d'avocats britanniques s'enregistrent en Irlande. Huit cent dix avocats venus d'Angleterre et du Pays de Galles seront ainsi enregistrés d'ici la fin de l'année en Irlande, qui s'ajouteront aux 1347 déjà enregistrés depuis le début de l'année, a précisé la Société irlandaise.

Brexit: un «tsunami» d'avocats britanniques s'enregistrent en Irlande

Ces nouveaux enregistrements font suite au vote britannique du 23 juin de quitter l'Union européenne. Ces chiffres représentent une augmentation de 275% par rapport à l'année dernière et le nombre d'avocats est supérieur de 500 au précédent record de 2008. La Société irlandaise de droit attribue cette poussée au référendum sur le Brexit. Parmi ces nouveaux enregistrements, figurent 117 personnes appartenant au cabinet d'avocats Freshfields Bruckhaus Deringer, l'une des plus grandes sociétés de conseils juridiques dans le monde. Le coût du Brexit sur les finances publiques britanniques fait polémique. Londres va emprunter 144 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2021. Après le Brexit, la City vacille. Il y a trente ans, le « Big Bang » introduit par Margaret Thatcher dérégulait la finance, ouvrant une ère dorée. La crise financière de 2008, puis le Brexit, remettent en cause cette domination. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Mayfair, dans des bureaux chics entièrement vitrés.

Alban de Clermont-Tonnerre, l’un des associés de Clerville Investment Management, une boutique de gestion de fortune, n’y va pas par quatre chemins. « On prépare nos cartons pour déménager à Paris. Moi, j’avais de toute façon prévu de rentrer pour des raisons personnelles à l’été 2018. Avec seulement dix personnes, dont les quatre associés – deux Français, deux Belges –, la structure, qui gère 1,2 milliard d’euros, est très légère et peut facilement se déplacer. Canary Wharf, au 40e étage d’une tour, avec vue imprenable sur l’est de Londres. Dans un premier temps, plusieurs centaines d’emplois seront transférés. Des départs désormais inéluctables. Brexit : les banques françaises bien décidées à ne pas faire de cadeau à leurs homologues britanniques.

VIDÉO - Le Brexit «change la donne dès aujourd'hui», selon Frédéric Oudéa, le président de la Fédération bancaire française et directeur général de la Société générale. C'est très clair du côté des banques françaises: le Royaume-Uni ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. En décidant de sortir de l'Union européenne (Brexit) ce jeudi, les Britanniques risquent sérieusement de ne plus avoir l'accès aux marchés financiers européens dont ils bénéficient aujourd'hui, a indiqué en substance Frédéric Oudéa, en sa qualité de président de la Fédération bancaire française, ce vendredi matin.

«Je ne peux que regretter ce choix (du Brexit) mais il faut en tirer les conséquences. Nous sommes prêts à gérer et à nous adapter à ce nouveau cadre institutionnel et nous serons attentifs à ce processus de négociations» sur la sortie et les nouvelles relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne, a-t-il déclaré. «La donne change dès aujourd'hui». Le divorce est annoncé. Londres, futur paradis fiscal de l’Europe ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel Il ne croyait pas si bien dire, Emmanuel Macron. Après la panique, la City veut se battre à Bruxelles pour sauver sa peau. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Retrouver ses esprits, limiter la casse et lancer la contre-attaque. Après la nuit blanche de panique vécue par la City, les financiers de Londres ont essayé d’évaluer les dégâts vendredi 24 juin.

Désormais, la question est de mesurer les effets de cette décision politique sur le centre financier : tournant historique ou simple passage à vide ? La plupart des acteurs de la City semblent hésiter. Mark Burgess, directeur des investissements pour l’Europe à Columbia Threadneedle Investments, une société de gestion, est de ceux-là. « C’est évidemment une très mauvaise nouvelle, la City va perdre en taille. Selon lui, la capitale britannique dispose de nombreux autres avantages : fuseau horaire central, langue anglaise, présence très importante d’avocats d’affaires et d’experts-comptables… Brexit : vent de panique sur les fonds immobiliers britanniques.

Brexit : la bulle immobilière britannique menace l’économie réelle, Marchés Financiers.