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BREXIT

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Brexit : la bulle immobilière britannique menace l’économie réelle, Marchés Financiers. Après la panique, la City veut se battre à Bruxelles pour sauver sa peau. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Retrouver ses esprits, limiter la casse et lancer la contre-attaque.

Après la panique, la City veut se battre à Bruxelles pour sauver sa peau

Après la nuit blanche de panique vécue par la City, les financiers de Londres ont essayé d’évaluer les dégâts vendredi 24 juin. Désormais, la question est de mesurer les effets de cette décision politique sur le centre financier : tournant historique ou simple passage à vide ? La plupart des acteurs de la City semblent hésiter. Mark Burgess, directeur des investissements pour l’Europe à Columbia Threadneedle Investments, une société de gestion, est de ceux-là. « C’est évidemment une très mauvaise nouvelle, la City va perdre en taille.

Selon lui, la capitale britannique dispose de nombreux autres avantages : fuseau horaire central, langue anglaise, présence très importante d’avocats d’affaires et d’experts-comptables… Brexit : les banques françaises bien décidées à ne pas faire de cadeau à leurs homologues britanniques. VIDÉO - Le Brexit «change la donne dès aujourd'hui», selon Frédéric Oudéa, le président de la Fédération bancaire française et directeur général de la Société générale.

Brexit : les banques françaises bien décidées à ne pas faire de cadeau à leurs homologues britanniques

C'est très clair du côté des banques françaises: le Royaume-Uni ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. En décidant de sortir de l'Union européenne (Brexit) ce jeudi, les Britanniques risquent sérieusement de ne plus avoir l'accès aux marchés financiers européens dont ils bénéficient aujourd'hui, a indiqué en substance Frédéric Oudéa, en sa qualité de président de la Fédération bancaire française, ce vendredi matin. «Je ne peux que regretter ce choix (du Brexit) mais il faut en tirer les conséquences.

Nous sommes prêts à gérer et à nous adapter à ce nouveau cadre institutionnel et nous serons attentifs à ce processus de négociations» sur la sortie et les nouvelles relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne, a-t-il déclaré. «La donne change dès aujourd'hui». Le divorce est annoncé. Londres, futur paradis fiscal de l’Europe ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel Il ne croyait pas si bien dire, Emmanuel Macron.

Londres, futur paradis fiscal de l’Europe ?

Mais comme il a fait preuve de clairvoyance, ce 14 avril, en voyage à Londres, deux mois donc avant le « Brexit », en provoquant les Britanniques d’un : « Vous ne voulez quand même pas devenir le “Jersey” ou le “Hongkong” de l’Europe ? » Car derrière le risque de marginalisation de la puissante City de Londres, qu’entendait dénoncer le ministre de l’économie, en cas de divorce d’avec l’Union européenne – une marginalisation coûteuse en emplois et en points de croissance économique – se cache, en réalité, un autre risque. Et celui-là est pernicieux, et surtout, lourd de conséquences pour l’ensemble de la communauté internationale, notamment européennec. Poreux et complaisant Le scénario qui découle du vote du 23 juin paraît, en effet, déjà très largement écrit Le scénario qui découle du vote du 23 juin paraît, en effet, déjà très largement écrit.

Après le Brexit, la City vacille. Il y a trente ans, le « Big Bang » introduit par Margaret Thatcher dérégulait la finance, ouvrant une ère dorée.

Après le Brexit, la City vacille

La crise financière de 2008, puis le Brexit, remettent en cause cette domination. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Mayfair, dans des bureaux chics entièrement vitrés. Alban de Clermont-Tonnerre, l’un des associés de Clerville Investment Management, une boutique de gestion de fortune, n’y va pas par quatre chemins. « On prépare nos cartons pour déménager à Paris. Moi, j’avais de toute façon prévu de rentrer pour des raisons personnelles à l’été 2018. Avec seulement dix personnes, dont les quatre associés – deux Français, deux Belges –, la structure, qui gère 1,2 milliard d’euros, est très légère et peut facilement se déplacer. Canary Wharf, au 40e étage d’une tour, avec vue imprenable sur l’est de Londres. Dans un premier temps, plusieurs centaines d’emplois seront transférés. Des départs désormais inéluctables.