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Innovation et humanitaire

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Osons une innovation « low tech », sobre et résiliente ! Par Philippe Bihouix – L'entreprise contributive. Nous le savons désormais, notre système technique et économique se heurte aux limites planétaires à double titre : d’une part, la capacité limitée des écosystèmes (changement climatique, effondrement de la biodiversité, déchets et polluants persistants, dégradation des sols…) ; d’autre part, le fait qu’il repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), avec un risque de pénurie à terme, car toute exploitation d’un stock fini doit passer par un maximum puis un déclin de la production.

Osons une innovation « low tech », sobre et résiliente ! Par Philippe Bihouix – L'entreprise contributive

Pour faire face à ce double défi, nous pouvons compter sur l’incroyable inventivité humaine, et le fait que nous n’avons jamais disposé de moyens aussi considérables de recherche et développement, publics et privés. Dans les solutions envisagées, l’innovation technologique joue un rôle central. Le prix à payer Des limites et risques de l’approche high-tech. «Il faut favoriser ces fécondations improbables» Gaël Giraud est le chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), qui soutient la création du Campus pour l’innovation de la planète.

«Il faut favoriser ces fécondations improbables»

Qu’est-ce que le Campus pour l’innovation de la planète apporte de nouveau à la problématique du développement durable ? Je comprends ce campus comme une manière d’essayer de créer une pépinière d’innovation entrepreneuriale sur le développement. On n’a pas de lieux aujourd’hui, en tout cas en France, qui mettent en contact les entrepreneurs africains qui lancent des start-up avec la recherche scientifique, l’IRD, l’entrepreneuriat social, et des grands bailleurs internationaux comme l’Agence française de Développement (AFD). Pour moi, Bond’innov a vocation à devenir un carrefour de rencontre entre ces différentes communautés. «Geeks contre tsunami», quand la technologie répond aux catastrophes naturelles. Résister aux catastrophes naturelles grâce à la technologie : c’est l’idée du projet «Geeks contre tsunami», dont la campagne de financement participatif entame aujourd’hui son dernier jour. 20 500 euros sont déjà récoltés ; il en faudrait 25 000 pour déployer le dispositif à la hauteur qu’il mérite.

«Geeks contre tsunami», quand la technologie répond aux catastrophes naturelles

Tous les ans depuis 2011, les Caraïbes organisent au mois de mars une vaste simulation d’alerte tsunami, appelée «CaribeWave», en évacuant la population des zones menacées vers les hauteurs. CaribeWave : les geeks et le tsunami. Il était 10 heures au Venezuela, hier, quand un séisme a secoué les fonds marins au large de Cumaná.

CaribeWave : les geeks et le tsunami

Rien de grave sur le moment, mais l’onde de choc a créé un tsunami qui a frappé la côte une demi-heure plus tard. Les îles et pays alentour ont été prévenus sur-le-champ. Ils ont enclenché leurs procédures d’urgence, lancé les évacuations dans les zones à risque… Les Etats commencent à être bien rodés, maintenant, car c’est la sixième année d’affilée qu’ils organisent cet exercice de simulation à l’échelle des Caraïbes. 56kast #79 : Une IA à l'image de «Blade Runner» Présenté par Camille Gévaudan, le 56Kast, émission hebdomadaire de Libération et de la chaîne Nolife, revient sur l’actualité numérique.

56kast #79 : Une IA à l'image de «Blade Runner»

Elle accueille dans son «Quartier libre» des chroniqueurs spécialisés dans le domaine public, la Toile, les logiciels et les savoirs libres. Et chaque semaine ou presque, «le Potager du Web», où l’on surveille de près la culture internet. Cette semaine, on jette un regard critique sur SAIP, l’application d’alerte aux attentats développée par le gouvernement, et on fait le point sur les progrès de l’intelligence artificielle en reconnaissance d’images. Version audio : Version vidéo : De quoi on parle ? Gaël Musquet, conquistador du data territoire. De retour au Numa après une tournée aux Antilles, Gaël Musquet serre des mains, plaisante dans les couloirs.

Gaël Musquet, conquistador du data territoire

Dans cette place forte du numérique parisien, cet adepte du logiciel libre et de l’open data est chez lui parmi les développeurs, start-uper et autres graphistes free-lance. Sa casquette de président de la communauté française d’OpenStreetMap (OSM), la carte numérique libre et collaborative lancée par le Britannique Steve Coast en 2004, l’a rendu incontournable. «J’ai un rêve : voir émerger l’Airbus de la cartographie en ligne pour faire face au Boeing qu’est Google Maps», lance-t-il, tel un Martin Luther King de la donnée libre. Reportage : Gaël Musquet, un « hacktiviste » guadeloupéen qui s’engage dans la cause migratoire. Hacker.

Reportage : Gaël Musquet, un « hacktiviste » guadeloupéen qui s’engage dans la cause migratoire

Le terme évoque des génies de l’informatique, particulièrement doués en matière de piratage. Une définition bien réductrice. Un hacker est en réalité « quelqu’un qui détourne un objet de son utilisation première » ainsi que nous l’explique le Guadeloupéen Gaël Musquet. L’espérance de vie a progressé de cinq années depuis 2000, selon l’OMS. L’espérance de vie a progressé de cinq ans depuis 2000, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans les « Statistiques sanitaires mondiales » (194 pays) publiées jeudi 19 mai.

L’espérance de vie a progressé de cinq années depuis 2000, selon l’OMS

C’est la hausse la plus rapide depuis plus de cinquante ans. Les trois défis mondiaux reconnus par les Académies des sciences du G7. Accueillies à Tokyo par le Science Council du Japon les 18 et 19 février 2016, les Académies des sciences des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), du Brésil, d'Inde, d'Indonésie, de la République de Corée, d'Afrique du Sud et de Turquie, ainsi que l'African Academy of sciences, ont défini ensemble trois sujets sur lesquels se focaliser en urgence, pointant ainsi trois défis : la connaissance du cerveau, la résilience face aux désastres pour un développement durable et la formation des scientifiques du futur.

Les trois défis mondiaux reconnus par les Académies des sciences du G7

Leur réflexion fait l'objet de trois déclarations conjointes, signées par l'ensemble des académies participantes, et remises à leurs gouvernements avant l'ouverture du sommet du G7 qui se tiendra les 26 et 27 mai à Ise-Shima. L’appel du G-Science 2016 comprend trois textes : “Understanding, Protecting, and Developing Global Brain Resources” “Strengthening Disaster Resilience is Essential to Sustainable Development”

Multifonction et écolo, cet ordinateur miniature ne coûte que 35 euros. Le Raspberri Pi est un ordinateur économe en énergie et en matériaux (Crédit : Raspberry Pi Foundation) C'est un petit ordinateur, créé par une association britannique, qui inquiète les géants de l'électronique.

Multifonction et écolo, cet ordinateur miniature ne coûte que 35 euros

Son nom : le Raspberry Pi. De la taille d'une carte de crédit, économe en énergie et vendu seulement 35 euros, il s'est déjà écoulé à près de huit millions d'exemplaires dans le monde. Conçu au départ comme un outil éducatif, ce petit ordinateur peut également répondre à tous les besoins bureautiques du quotidien (Internet, traitement de texte, vidéo...).

Mais sa force réside dans ses nombreux ports qui permettent d'en faire le cerveau de nombreux projets artistiques ou technologiques. À LIRE AUSSI : 35 000 bidouilleurs à la Foire de Paris pour la Maker Faire. Synergie Solaire, ou comment allier les mondes du business et de l'humanitaire - L'Echo du Solaire. Depuis 5 ans, le fonds de dotation Synergie Solaire mobilise, en France, des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables, en particulier dans le photovoltaïque, qui apportent un soutien matériel et/ou financier ou détachent du personnel pour la réalisation de projets humanitaires d’électrification afin d’améliorer les conditions de vie et la croissance économique de pays en voie de développement. Bientôt 250 millions de "réfugiés climatiques" dans le monde? Des flots de réfugiés qui fuient leur pays, un mur à la frontière pour les arrêter, des négociations à n'en plus finir pour éviter l'escalade verbale voire pire...

Le défi auquel fait face l'Europe actuellement, avec les centaines des milliers de migrants qui traversent la Méditerranée, est colossal. Mais pas isolé. L'État du système humanitaire. Sohs2015 french. Qu'est-ce qu'une « low-tech » Une expédition maritime "low-tech" Quand les drones se mettent au service de l'homme. Africa France » L’innovation humanitaire, une autre réponse aux défis climatiques. Le secteur humanitaire a vocation à intervenir dans 5 domaines correspondant aux besoins vitaux : santé, alimentation, eau-assainissement, habitat et éducation et sur 3 étapes : urgence, post-urgence et développement. L’aide humanitaire et au développement qui dépasse dorénavant l’image de la solidarité des pays dits développés envers le reste du monde est devenue une composante des politiques et des économies aussi bien nationales qu’internationales de tous les pays de la planète.

Afrique . Les drones-cargos, une révolution économique. Le monde en 2040. Des avions sans pilote conçus pour transporter des charges de 20 à 30 kilos sur environ 80 kilomètres, voire plus : cette technologie pourrait révolutionner la vie des populations reculées, dans de nombreuses régions d’Afrique. Au Kenya, pays considéré comme un leader économique régional, moins de 7 % des routes sont bitumées, selon la Banque mondiale. Dans le nord de l’Ethiopie, des pistes sinueuses relient des villages isolés et d’abrupts cols montagneux. "Ubériser la lutte anti-terroriste" : les start-ups se mettent au travail. Le Datamaran, un drone aquatique contre le réchauffement climatique. OpenIDEO. Low Tech Lab : le Forum des Inventeurs du Low Tech. Ikea’s Newly Designed Refugee Shelters Are a Game Changer. Refugee camps across Iraq are about to get a Swedish touch. Why Science Matters in International Aid. Guidelines for humanitarian aid are still largely based on tradition rather than on a careful assessment of available evidence.

As a result, the effectiveness of many commonly used interventions is often unproven or at least unclear. Big Data for Development Workshops: Learning by Doing. While Global Pulse and our network of Pulse Labs serve as a safe space for innovation and experimentation with big data, part of our mission is to support adoption of big data innovations for sustainable development and humanitarian action. Often, this begins with awareness raising and sharing knowledge. Over the past several months, we have been very pleased to be working with colleagues from UNDP Europe & Central Asia and UNDP Arab States, and UNFPA Eastern Europe & Central Asia on a number of excellent capacity-building workshops, learning journeys and pilot projects on big data innovation. UNFPA Workshop in Istanbul The summer workshop season kicked off in Istanbul where Global Pulse team members participated in an introduction to Big Data for Development and helped facilitate a workshop with UNFPA Eastern Europe & Central Asia (which was a follow up to the Big Data Bootcamp organized by UNFPA in Barcelona, in February).

UNDP Workshop in Skopje. Data Innovation for Policy Makers. In August 2014, the United Nations Secretary-General set up an Independent Expert Advisory Group on the Data Revolution for Sustainable Development which in turn came up with recommendations on how to drive the data revolution forward on a global level. Pulse Lab Jakarta - a joint initiative of the United Nations, through Global Pulse, and the Government of Indonesia, through the Ministry of National Development Planning (Bappenas) - has used the Advisory Group's recommendations to move from theory to practice in data innovation for policy making in Indonesia.

The International Conference on Data Innovation For Policy Makers was hosted by Indonesia’s Ministry of National Development Planning and organised in partnership with Pulse Lab Jakarta (PLJ), the Knowledge Sector Initiative (KSI) and UNDP Innovation Facility in November 2014. The focus was on how data can be used to provide better services for the public. There were three main conclusions from the conference: