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Constat de base : consommation = consumérisme

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Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle. Il y a peu en Espagne, le manifeste "Le dernier appel" a été lancé par plus de 250 chercheur-e-s, militant-e-s, syndicalistes, politiques de différents partis, etc., afin d’alerter sur l’effondrement écologique et social à venir si rien n’est fait pour y remédier. En peu de jours, ce manifeste a reçu plus de six mille signatures et a été diffusé largement au travers des réseaux sociaux et de la presse en Espagne et bien au-delà, en anglais, en portugais, en italien, en grec, en esperanto... Le voici en français. Les citoyennes et citoyens européens, dans leur grande majorité, pensent que la société de consommation actuelle peut « s’améliorer » dans le futur (et qu’elle devrait le faire).

En même temps, une bonne partie des habitants de la planète espère se rapprocher petit à petit de nos niveaux de bien-être matériel. Vers un effondrement de civilisation Rien de tout cela n’est nouveau. De plus, la crise écologique n’est pas quelque incident isolé. . - Pollution au-dessus de New-York - Prendre conscience de l’impact de l’homme sur la planète en 8 vues satellites. On a souvent du mal à imaginer l’impact de notre quotidien sur la planète. La prise de conscience est difficile lorsque l’on reste concentré sur cette routine du métro/boulot/dodo. Prenons un peu de hauteur. Voici une série d’images satellites qui montrent l’impact de la vie humaine sur la Terre.

Marée noire dans le Golf du Mexique Voici une image de la pire marée noire de l’histoire des États-Unis. C’était en 2010 que la plate-forme Deepwater Horizon détenue par BP explose. S’en suit un flux de plus de 4 millions de barils de brut dans le golfe du Mexique, du point de rupture au côte Américaine de la Louisiane. © NASA Le trafic aérien représente 3% des émissions de CO2 Les fameuses traînées blanches des avions ne sont pas de simples vapeurs d’eau dans l’atmosphère. Déforestation massive en Amazonie L’idée est simple pour le gouvernement brésilien : couper des arbres pour faire pousser du soja transgénique ou élever du bétail.

Et si le ciel nous tombait sur la tête ? Sans Lendemain. Question Power. Consumérisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot « consumérisme » a plusieurs sens : un sens courant dans la vie sociale qui définit l'« action concertée de consommateurs » face aux entreprises;un sens étymologiquement erroné mais répandu en sociologie qui définit un « mode de vie lié à la consommation » ;une théorie qui considère que l'augmentation de la consommation des biens fournit un bénéfice économique. Défense des consommateurs[modifier | modifier le code] Son premier sens, conforté par son étymologie anglaise « consumer », qui signifie « consommateur », est celui de l'action concertée de consommateurs dans le but de défendre leurs intérêts face aux entreprises. Le terme est attesté dès 1915 par le Oxford English Dictionary avec pour définition : « Plaidoyer en faveur des droits et intérêts des consommateurs ».

Selon le portail de l'INC le mouvement connait une nouvelle effervescence en France, où « En 1927, la Confédération générale de la consommation est créée. « Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices. Basta ! : Vous analysez les crises financières au prisme de la criminologie. Pour vous, la crise de 2008 est-elle due à des comportements criminels ? Jean-François Gayraud [1] : Le nouveau capitalisme qui se développe depuis les années 80 comporte des incitations et des opportunités à la fraude d’une ampleur inédite. L’alliance entre la financiarisation, la dérégulation et une mondialisation excessives forme un cocktail explosif. La criminalité est l’angle mort de la pensée économique, un impensé radical, et ce depuis le 18ème siècle. Il ne s’agit pas d’être « mono-causal » et de tomber dans la théorie du complot.

Avons-nous avancé depuis la crise de 2008, pour éviter de nouvelles crises ? Entre 2008 et 2012, nous avons connu une révolution, dans le sens astronomique du terme : nous sommes revenus au point de départ ! Comment l’expliquez-vous ? Il y a un problème de déni et d’aveuglement. D’où vient cette situation ? C’est la question centrale. Oui. Est-ce mieux en Europe ? @AgnesRousseaux. 10 photos qui vont changer votre vision de la consommation. Pour un consommateur lambda, il est presque impossible d'estimerles ramifications de nos gaspillages et déchets quotidiens.

Même si chaque empreinte individuelle n'a peut-être pas d'impact, l'effet combiné des déchets de chacun est difficilement négligeable. Cell phones #2, Atlanta 2005 Le photographe Chris Jordan travaille sur les débris que nous laissons derrière nous, cellulaires, voitures et cartes informatiques. La série, intitulée «Intolerable Beauty: Portraits of American Mass Consumption» («Intolérable beauté: portraits de la consommation de masse américaine») est un joli reflet de l'impact de la culture occidentale.

Crushed Cars, Tacoma 2004 Regardez le travail de Chris Jordan ci-dessous et dites-nous ce qu'il vous inspire dans les commentaires. Circuit boards, Atlanta 2004 Cell phone chargers, Atlanta 2004 Crushed Cars #2, Tacoma 2004 Glass, Seattle 2004 E-Waste, New Orleans 2005 Pole Yard, Tacoma 2004. Steel Shred, Tacoma 2004 À voir aussi sur Le HuffPost: Et si le temps était venu de "devenir indiens"? Le Nouvel Observateur Peut-on comparer la contestation qui a entouré la préparation de la Coupe du Monde aux autres mouvements qui ont secoué la planète ces dernières années: Occupy Wall Street aux Etats-Unis, les «indignés» en Espagne, les printemps arabes?

Eduardo Viveiros de Castro Ce sont toujours les classes moyennes qui commencent les révolutions, mais chaque mouvement est spécifique. Un an avant qu'éclatent les manifestations chez nous, il y avait eu des tentatives d'importer Occupy Wall Street. En vain. Comme toujours, le feu s'est déclenché de façon imprévisible: à São Paulo, à la suite de l'augmentation du prix des transports urbains, à Rio à cause des énormes travaux destinés à la Coupe du Monde. L'enjeu n'était pas les libertés formelles, qui existent au Brésil. Par exemple, on a découvert qu'une bonne partie de la facture revenait au peuple brésilien, alors que la Fifa avait promis le contraire.

Le PT est au pouvoir depuis onze ans. Propos recueillis par Eric Aeschimann. La consommation annuelle d'un Français ... Réagissez : Partagez : Voici un visuel que consoGlobe a réalisé à partir des données de consommation du Planetoscope : ces quelques données, correspondant à une seule personne « moyenne », laissent imaginer les quantités en jeu à l’échelle de tout un pays… énorme ! Pour voir les données en taille normale : Télécharger le visuel en format paysage « Ce que consomme un Français moyen… » Sur la consommation : toutes les stats du Planetoscope > Pour voir ce que consomme les Européens : Demain les centres-villes seront-ils “des galeries commerciales à ciel ouvert” ?

Le centre-ville du futur sera “intelligent”. Reste à savoir ce que l’on entend par là. Être intelligent est-ce améliorer l’ergonomie de l’espace public et faire de la rue un espace encore plus citoyen ? Ou est-ce faire en sorte que le passant consomme toujours plus ? En tous cas, pour ce qui est de ce deuxième point, une vraie armada technologique est mise en place petit à petit. Tout pourrait se résumer à la phrase de Jacques Chantillon, directeur général adjoint de Clear Channel (vous savez, ces panneaux publicitaires qui fleurissent dans nos rues). “Un centre-ville, c’est n’est pas fondamentalement différent d’un centre commercial”. Grâce à Clear Channel, la rue serait-elle en train de passer d’espace public à espace de consommation pure ?

Et pourquoi se contenter de simples panneaux roulants aux bords des trottoirs. Des parcours publicitaires pour chaque profil de consommateur “Chaque mobilier urbain doit être utile pour communiquer”, théorise Jacques Chantillon. Publicité. Cibler la PUB qui nous cible... « L’âge des Low Tech » : vers une civilisation techniquement soutenable. Après Quel futur pour les métaux ? , édité en 2010, et le chapitre 4 de l’ouvrage collectif Penser la décroissance, dirigé par Agnès Sinaï, où il invoque déjà la remise à l’honneur de « basses technologies », Philippe Bihouix explore l’ensemble des comportements économiques soutenables dans L’âge des Low tech.

Par « soutenables », il faut entendre à la fois généralisables à toute l’humanité et durables dans le temps au fil des générations. J’ai trouvé dans ce livre une mise en ordre experte de différents problèmes que j’essaie de soulever depuis plusieurs années de colloques en articles. C’est dire mon bonheur et mon soulagement. Une vision prenant en compte les limites Celles-ci étant censées nous permettre de concilier l’inconciliable, à travers la croissance « verte », les irrésistibles progrès de la science, la substituabilité des facteurs et des processus de production par l’innovation permanente, et autres mantras répétés par les grands prêtres de la religion dominante. Low Tech Innovation. Discours du chef Seattle. 1854 / Français - Español / Discurso del Jefe Seattle 1854. «Il est temps de réconcilier écologie et économie» Certaines questions deviennent de véritables fabriques à migraines lorsqu’elles sont bien posées.

Espérons que le Collège de France sera doté de suffisamment d’aspirine dès ce jeudi pour soulager son public. Durant deux jours, la vénérable institution accueille un colloque (1) à l’intitulé passionnant : «L’homme peut-il s’adapter à lui-même ?» Si les catastrophistes répondront intuitivement que non, les scientifiques, philosophes et politiciens invités apporteront toutes les nuances qui siéent à l’optimisme. Avec ce colloque, Gilles Bœuf, président du Muséum national d’histoire naturelle et professeur invité de cette vénérable institution, réitère un exercice déjà pratiqué en 2012 qui avait donné lieu à un ouvrage collectif paru chez Quae Editions.

Vous organisez un colloque avec un titre ravageur : «L’homme peut-il s’adapter à lui-même ?» Assumez-vous la part «catastrophiste» de la question posée ? Je ne suis pas du tout un catastrophiste, je suis un lanceur d’alerte. «La notion de développement durable nous a endormis» Pour Laurence Tubiana, professeure à Sciences-Po et fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), la rencontre entre innovations sociales et technologiques peut créer les conditions d’un développement - vraiment - durable. L’expression «développement durable» est de plus en plus critiquée, notamment par ceux qui y voient un paradoxe. Qu’en pensez-vous ? Une fois qu’on a dit ça, qu’est-ce qu’on fait ? Cette critique n’incite pas à l’action. C’est-à-dire ? De la Chine au Brésil en passant par la Russie ou l’Ethiopie, on trouve des acteurs, y compris des entreprises, qui n’aspirent plus forcément à ressembler à l’Occident. Ce mouvement vient donc davantage de la base que des politiques ?

Les élites politiques ne peuvent pas conduire le changement sans vision, sans direction, en accumulant des mesures. Pouvez-vous citer des exemples ? Il y a une dimension «on fait nous-mêmes», en dehors du système politique. On est à un tournant, sur une crête ? "Pourquoi le monde doit accélérer autrement" Quand le monde manquera de métaux - Retour à l'âge du fer ? L’humanité est accro aux métaux. Câbles électriques et circuits électroniques, transports individuels ou collectifs, électroménager ou BTP...

Les métaux sont partout. On en oublierait presque qu’ils constituent une ressource non renouvelable. Comme pour les hydrocarbures, il faut plusieurs millions d’années pour en renouveler les stocks. Or, côté consommation, la tendance est à l’emballement. « En l’espace d’une génération, nous devrions extraire une quantité plus grande de métaux que pendant toute l’histoire de l’humanité », prévient Philippe Bihouix, ingénieur centralien et co-auteur d’un livre de référence sur le sujet. Moins de vingt métaux étaient exploités dans les années 1970. 500 Tours Eiffel par jour Environ 2 milliards de tonnes de métaux sont consommés chaque année, surtout du fer (1,7 milliard de tonnes [1]). Pourquoi s’inquiéter, rétorqueront certains, les métaux sont présents partout : dans la roche, dans chaque poignée de terre, dans l’eau de mer.

L’impératif du recyclage. Raréfaction des métaux : demain, le « peak all » Merci à la rédaction du magazine Science & Vie, qui propose ce mois-ci une enquête sur un sujet essentiel que je me désespérais de trouver le temps de traiter : le déclin des réserves mondiales de métaux (précieux ou pas).

Hé oui, le pétrole n’est pas la seule matière première que menace le prurit de la société de consommation. Le cuivre, le zinc, l’or et l’uranium figurent parmi les principaux métaux dont les ressources mondiales semblent en voie d’épuisement. Une mine de cuivre moderne, aux Etats-Unis. Parmi les grands gisements épuisés, Science & Vie donne l'exemple de la "fabuleuse" mine suédoise de Stora Kopparberg, "qui alimenta toute l'Europe des XVIe et XVIIe siècle", fermée en 1992. DR. Le problème est similaire à celui du pic pétrolier. Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon, auteurs de l’ouvrage français de référence sur la question (Quel futur pour les métaux ? En quoi pic pétrolier et pics des métaux sont-ils liés ? Il y a plus qu’un effarement dans cette analyse.

La nuit en voie de disparition. Temps de lecture: 3 min Bien évidemment, cela fait rêver: voir, du ciel, la planète bleue, illuminée... Publiées par la Nasa en fin d'année dernière, les images représentant la nuit terrestre telle que photographiée par le satellite Suomi NPP, puis reconstituée par les experts de l'agence spatiale américaine, sont désormais visibles par tout un chacun, en ligne. Une version électrique de la célèbre «Terre vue du Ciel» de Yann Arthus Bertrand, en quelque sorte. Mais au-delà du spectacle, ces clichés témoignent des profonds changements en oeuvre sur une planète où la nuit, désormais, se fait rare. C'est indubitable: la lumière nocturne se propage à la vitesse de l'urbanisation, et surtout, de l'argent. Résultat: elle n'est plus, désormais, réservée à l'Occident. Car au XXIe comme au XIXe siècle –celui qui vit Paris devenir «Ville-Lumière»–, la lumière constitue toujours un signe ultime de richesse, de confort (on éclaire même les autoroutes). ...Toujours plus fort La nuit est un leurre.

Selon sa taille, l’éclairage public représente jusqu’à 50 % des consommations d’électricité d’une commune. Selon sa taille, l’éclairage public représente jusqu’à 50 % des consommations d’électricité d’une commune Les conclusions d’une récente enquête de l’Ademe « énergie et patrimoine communal » en 2013 sur les consommations et les dépenses d’énergie des communes montrent une part importante de la consommation d’énergie est due à l’éclairage public. Elle montre que l’éclairage public représente jusqu’à 50 % des consommations d’électricité d’une commune suivant sa taille. C’est la première source de nuisances lumineuses. La problématique en raison d’un parc vieillissant nécessite une rénovation conséquente.

L’ADEME a donc apporté son soutien technique aux collectivités en proposant une formation qui permet non seulement une rénovation judicieuse d’un point de vue économique et environnemental de ce parc mais aussi des gains financiers grâce à la maîtrise des consommations. 2 - Une formation pour y voir plus clair Quelles sont les technologies existantes ? Opinion et pratiques environnementales des Français en 2013 - pratiques-environnementales-CGDD.pdf. Quand les pays matures sont plus rentables que les émergents, High tech. BONUS : investigations ==> Société du GASPILLAGE. Internet et consommation énergétique et ressources. Extractivisme et anthropocène. Jour du dépassement (empreinte écologique) Épuisement des RESSOURCES. EXTRACTIVISME et Raréfaction des minerais (détail) Épuisement des ressources.