Se recentrer grâce à l’insula. Récemment, une étude de l’université Stanford montrait que les adeptes du multitâche numérique frénétique ont une capacité de mémorisation moins bonne que les autres (voir Cerveau & Psycho n° 129).
Dans cette étude, 80 jeunes de 21 à 26 ans avaient réalisé une tâche de mémoire associative, où ils répondaient d’abord à des questions simples à propos d’objets s’affichant un par un sur un écran (concernant soit leur intérêt personnel pour cet objet, soit sa taille), avant d’essayer de retrouver, dans un deuxième visionnage, la question posée précédemment pour chaque objet, en signalant éventuellement la présence de nouveaux objets non présentés pendant la première phase.
Le résultat principal était que les participants ayant fait part – dans un questionnaire – d’une forte propension à faire plusieurs choses en même temps sur leur smartphone se trompaient davantage que les autres, sans doute par manque d’attention. Participants dissipés. Redevenir maître de son attention. LeHuffPost est partenaire de la Villa Gillet pour Mode d'emploi: un festival des idées Lorsque notre attention s'oriente vers un élément du monde, qu'il s'agisse d'un son ou d'une image, d'un objet ou d'une personne, celui-ci bénéficie soudain d'un traitement cognitif particulier de notre part.
Nous analysons cet élément en détail et nous y réagissons, sous une forme qui peut s'accompagner d'un geste moteur, pour aller cliquer sur un lien internet ou engager une conversion, ou seulement d'une activité mentale sans manifestation extérieure (mémoriser, comprendre...). L'orientation de notre attention s'accompagne alors d'un couplage transitoire entre l'activité de notre cerveau et son objet d'intérêt, comme dans une courte danse où la cavalière ajusterait ses mouvements à ceux de son partenaire le temps de quelques pas. Le cerveau manipulé par l'environnement Ces moments d'interaction privilégiée avec notre objet d'attention s'accompagnent d'un aveuglement relatif au reste du monde.
Le cerveau attentif [Jean-Philippe Lachaux] L'équilibre attentionnel. Juste conscience : l’attention. L’attention est un formidable vecteur de Qualité de Vie au Travail (QVT).
Définie comme concentration particulière sur quelque chose, vigilance, disposition qui porte à rendre des soins et par extension marque de prévenance, soin officieux ou obligeant, toutes les acceptions du mot semblent converger vers une disposition propice à du travail de qualité dans un climat social harmonieux. Pourtant ce « bien commun aux ressources limitées » comme la qualifie Matthew B. Crawford(*) est une denrée qui devient rare. Explorons ses atouts et les moyens de la développer. « Attention ! L’attention, qu’est-ce que c’est ? La philosophe Simone Weil affirme que « vingt minutes d’attention intense et sans fatigue, valent infiniment mieux que trois heures de cette application aux sourcils froncés qui fait dire avec le sentiment du devoir accompli : j’ai bien travaillé.» Au travail, cette phase d’attention préalable est parfois (souvent) réduite au profit du développement immédiat des premières idées.
Le syndrome de la dispersion. Ressentiment. Déséquilibre émotionnel. Équilibre. Autodiscipline. Le moment présent. Attention sélective. Métacognition. Attention Balance. Sciences de l'apprentissage. Compétences situationnelles. Préparation mentale. Gestion du temps. Économie de l'attention. Livres. Podcasts. Dispositif de soins. TDA/H. "Nous voulons développer chez les élèves un sens de l'équilibre attentionnel"