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Économie du partage

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« Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage » Michel Bauwens. Ancien chef d’entreprise, Michel Bauwens étudie depuis une dizaine d’années l’économie collaborative et ses réseaux qui s’organisent pour créer des outils partagés et mutualiser les savoirs et le travail.

« Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage » Michel Bauwens

Auteur de « Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer » (Les Liens qui libèrent), il est l’un des théoriciens des « communs », un modèle économique et politique d’avenir selon lui, et une réponse à la crise écologique et de civilisation liée à la raréfaction des ressources. A condition que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur. L'économie collaborative : mythe, mode ou réalité ? "Un âge 2 de l'économie collaborative se dessine"

Antonin Léonard au OuiShare Fest (crédit : Consumo Colaborativo / Flickr) We Demain : Le 20 mai, vous inaugurerez à Paris la troisième édition OuiShare Fest.

"Un âge 2 de l'économie collaborative se dessine"

Que nous réserve ce rassemblement des acteurs de l'économie collaborative ? Antonin Léonard : Le programme a été co-construit avec la communauté mondiale de OuiShare, qui nous a soumis plus de 200 contributions. Il est organisé autour de douze grandes questions, telles que "économie collaborative et développement durable", "travailler avec des robots"... Il y aura des keynotes, des workshops, de la musique. . © OuiShare Le choix d'un tel titre ne témoigne-t-il pas aussi d'un certain désenchantement à l'égard de l'économie collaborative ? Les politiques prennent-ils la mesure des enjeux ?

Il s'est passé cinq ans depuis le moment où l'étudiant Antonin Léonard ouvrait un blog sur la consommation collaborative et aujourd'hui, où le mot "collaboratif" est sur toutes les langues. Journaliste à We Demain @Come_Bastin. Vers un mutualisme 2.0 ? L’économie collaborative ressemble à une innovation radicale, directement issue du développement de l’économie numérique.

Vers un mutualisme 2.0 ?

Mais n’est-elle pas une simple réédition du mouvement mutualiste de la fin du XIXe siècle, grâce auxquels les individus ont pu s’entraider et se couvrir mutuellement contre les risques les plus critiques de l’existence ? Ma préface au livre blanc de l’ACSEL sur la sharing economy, paru au début de l’année et disponible en ligne. L’économie collaborative se développe de façon inédite parce que l’économie numérique, pour la première fois dans l’histoire, permet de coordonner l’activité autonome d’un grand nombre d’individus.

La baisse radicale des coûts de transaction, permise par l’économie numérique, provoque un affaiblissement relatif des organisations par rapport aux individus nouant directement des liens transactionnels entre eux. Le numérique dote les individus de terminaux et objets connectés auparavant réservés aux entreprises. L’économie du partage va s’étendre bien au-delà. Airbnb, qui a révolutionné l’hébergement, approche le million d'"hôtes" (640.000, au dernier décompte) louant leur appartement.

L’économie du partage va s’étendre bien au-delà

La bête noire des taxis, l’application Uber, qui permet à tout le monde de devenir chauffeur, est valorisée 40 milliards de dollars. Les plateformes de financement participatif ("crowdfunding"), comme KissKissBank, explosent. "Pourtant, vous n’avez encore rien vu", lance Jeremiah Owyang, à l'ouverture de la conférence sur l'innovation Le Web. "2015 sera l’année de la foule. " Pour ce gourou de l’économie du partage, ou plus précisément "collaborative", de nouveaux acteurs vont bouleverser d’autres secteurs, plutôt inattendus : Santé et bien-être. Et encore : Bannerman vous permet de "louer" des gardes du corps comme une voiture.Un premier rendez-vous avec un inconnu ? En 2014, le secteur de l’économie collaborative a levé 8 milliards de dollars.

La présentation complète (en anglais) : Aurélien Viers - @aviers.

L'Uberisation

Consommation collaborative. Économie circulaire. Innovation sociale. Coworking. Sharing Economy. Mon p'ti voisinage. Boite à lire. Notre sélection de sites internet pour recycler vos cadeaux de Noël. Revendre les cadeaux qui nous ont déçus sur Internet, la dinde de Noël à peine digérée, est devenu un réflexe pour nombre d’entre nous.

Notre sélection de sites internet pour recycler vos cadeaux de Noël

Juste après les fêtes, les panneaux publicitaires qui vous incitant à le faire fleurissent d’ailleurs dans le métro. C’est ainsi que les sites de ventes aux enchères sont pris d’assaut à cette période de l’année, à tel point que faire des affaires est plus difficile qu’auparavant. Cette année, j’ai décidé de contourner ce problème en me débarrassant de quelques présents de manière originale, écologique ou solidaire. Une mission loin d’être impossible si l’on connaît les bonnes adresses !

Revendre, troquer… Première étape de mon marathon post-Noël : me débarrasser de cartes cadeaux en trop. Esioox transforme vos bons non-utilisés en cash … Et louer ! Ma tante m’a offert une très jolie chemise (pour une fois !) Cours particuliers Superprof - Trouvez un professeur particulier. Welp : 1er site d’entraide gratuite entre particuliers.

OuiShare - Connecting the Collaborative Economy.