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Conditionnement

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L’addiction est bien une pathologie du conditionnement à la récompense se traduisant par une anticipation permanente dans le temps de cette récompense immédiate.



Au début du XXe siècle, des chercheurs, Ivan Petrovitch Pavlov et John Broadus Watson, jetèrent les bases de la psychologie scientifique, dont l’objet n’était plus défini comme étant l’âme mais le comportement. Le chien, le petit Albert et nous - Afis Science - Association française pour l’information scientifique.

« L’humanité possédera des avantages incalculables et un contrôle extraordinaire sur le comportement humain lorsque le chercheur scientifique sera en mesure de soumettre ses semblables à la même analyse externe qu’il emploierait pour tout objet naturel et lorsque l’esprit humain se contemplera non de l’intérieur mais de l’extérieur. » Ivan Petrovitch Pavlov Au début du XXe siècle, des chercheurs, Ivan Petrovitch Pavlov et John Broadus Watson, jetèrent les bases de la psychologie scientifique, dont l’objet n’était plus défini comme étant l’âme mais le comportement.

Le chien, le petit Albert et nous - Afis Science - Association française pour l’information scientifique

Pavlov (1849-1936) était un médecin russe dont les spécialités étaient la pharmacologie et la physiologie. Il ne s’intéressait pas à la psychologie, qu’il considérait comme peu scientifique, mais il conduisit une expérience sur le réflexe conditionné (ou conditionnel) du chien qui fit avancer d’un grand pas la psychologie animale et parallèlement la psychologie humaine. Portrait d’Ivan Pavlov,Mikhail Nesterov (1862-1942) Conditionnement classique. Concept[modifier | modifier le code] L'apprentissage pavlovien transforme les perceptions.

Conditionnement classique

Par conséquence, il transforme les réflexes ou (et) les émotions. Cet apprentissage comporte 6 termes, 3 concernent les stimuli (abrégés par la lettre S), et 3 les réponses aux stimuli (abrégés par la lettre R). (Note : stimuli est le pluriel de stimulus) SN : stimulus neutre → RN : réponse neutre (aucun réflexe, aucune émotion)SI : stimulus inconditionnel (inconditionné) → RI : réponse inconditionnelle (inconditionnée) (réflexe ou émotion attendus et appropriés ne nécessitant aucun apprentissage) Conditionnement opérant. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Conditionnement opérant

Le conditionnement opérant (appelé aussi conditionnement instrumental, apprentissage skinnerien ou conditionnement de type II) est un concept du béhaviorisme initié par Edward Thorndike et développé par Burrhus Frederic Skinner au milieu du XXe siècle[1]. Cette théorie s'intéresse à l'apprentissage dont résulte une action et tient compte de conséquences de cette dernière rendant plus ou moins probable la reproduction du dit comportement. Skinner distingue le conditionnement opérant du conditionnement classique par le fait que la conduite humaine est conditionnée par les conséquences du comportement, avant que celui-ci n'intervienne.

À cela s'ajoute la réponse du sujet qui est volontaire, parce que motivé à être récompensé. Concept[modifier | modifier le code] L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Théorème du singe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Théorème du singe

Le théorème du singe est une histoire enseignement utilisée pour mettre en valeur le fonctionnement du conditionnement mental à travers une expérience scientifique comportementale imaginaire menée sur des chimpanzés. Le récit de l'expérience[modifier | modifier le code] Une vingtaine de chimpanzés sont isolés dans une pièce où est accrochée au plafond une banane, et seule une échelle permet d'y accéder. La pièce est également dotée d'un système qui permet de faire couler de l'eau glacée dans la chambre dès qu'un singe tente d'escalader l'échelle. Rapidement, les chimpanzés apprennent qu'ils ne doivent pas escalader l'échelle.

Un des singes est remplacé par un nouveau. L'expérience est poursuivie jusqu'à ce que la totalité des premiers chimpanzés qui avaient effectivement eu à subir les douches froides soient tous remplacés. Le théorème des singes. Présenté comme la description d’une expérience scientifique, ce théorème montre la force du conditionnement dans le temps, indépendamment des conditions de départ.

Le théorème des singes

Ainsi, une vingtaine de chimpanzés sont isolés dans une pièce où est accrochée au plafond une banane, et seule une échelle permet d’y accéder. La pièce est également dotée d’un système qui permet de faire couler de l’eau glacée dans la pièce dès qu’un singe tente d’escalader l’échelle. Une douche froide associée à l’escalade de l’échelle : voilà le conditionnement Les chimpanzés l’apprennent très rapidement, à la fois en regardant leurs congénères mais également en tentant eux-mêmes l’escalade : le système de sprinklers arrose toute la pièce. Si l’apprentissage ne se fait pas toujours par expérience individuelle, il se fait très vite par les réactions du groupe : il suffit d’observer qu’un seul tente l’expérience et les plus vifs se précipitent sur lui pour l’empêcher que tous ne subissent la douche froide.

Quel enseignement ?

Automatisme

Habitudes. Dépendance. Ancrage. Déclencheurs. Dopamine. Circuit de la récompense et du plaisir. Psychologie expérimentale. Conformisme social. Autosabotage. Compétences émotionnelles. Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) L'âme.