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Culture du viol

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La culture du viol n’est pas un mythe. Elle existe. Démonstration. C'est violent d'être ramené à une paire de seins, surtout quand on a 15 ou 16 ans. Je suis en désaccord profond C'est un message qui passe facilement ; c'est vrai, de quoi se plaint cette Jennifer ? Elle devrait savoir à quoi elle s'expose, non ? Elle devrait "assumer" les commentaires sur son physique, non ? Ce n'est pas bien grave en plus. Et quoi, même si elle était nue, on ne pourrait rien dire ? Dictature de la bien-pensance ! Perte des repères et des valeurs ! Le message qu'on envoie à des jeunes filles, de 15-16 ans environ via ce poster, c'est que c'est leur faute si on les traite mal. C'est l'agresseur qui est coupable, pas la victime. Salope ou coincée Cependant, quand bien même elle aurait vu sa photo et se serait dit : "Waow je suis sexy là-dessus", elle en a le droit.

Comment s'y retrouver entre les figures méprisées de la coincée et la salope ? Une mentalité nauséabonde La misogynie de ce type de commentaire ne disparaît pas avec le temps, cela devient simplement plus subtil. Rappeler cela n'est pas du "politiquement correct". Yannicke de Stexhe. 7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n'êtes pas ici.

Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la culture du viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus. Comme toujours, n’hésitez pas à commenter si vous avez des remarques à faire sur le fond ou la forme (la traduction, la grammaire et l’orthographe…). Eh bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent. Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours. 7 — « Imposer son désir aux femmes les fait tomber amoureuses » Donc nous sommes bien d’accord que les héros de culture pop influencent les jeunes, n’est-ce pas ? Très bien, voici la première leçon que j’ai reçue sur le consentement sexuel.

Sexy. L'impunité des hommes célèbres. ATTENTION : TW violences conjugales et viol. Un nouvel article sur un sujet qui me tenait particulièrement à coeur (si vous me suivez sur Twitter vous m'avez probablement vu pété les plombs quelques fois sur ça), j'ai vraiment pris le temps parce que je voulais faire quelque chose de bien mais aussi parce que c'était pas facile de se farcir tous ces articles plus affreux les uns que les autres par ce qu'ils relataient ou les propos des journalistes qui sont plus prompts que l'éclair à défendre ou diminuer les crimes de ces chers messieurs. URG. J'espère que c'était ok à lire, désolée il y a beaucoup de textes mais c'est dur de mettre ce sujet là en image, parfois. Tout un tas de liens sur le sujet :- La vidéo de Laci Green sur les "fausses" accusations de viol - Un très bon article de Brain Magazine sur le sujet et un article de Diglee en réaction. (en français) - Un autre article sur le même sujet, qui aborde aussi l'affaire Baupin, sur le HuffPost.

Les mots tuent. Les combattantes : sortir des violences faites aux femmes (2/4) : Après le silence. Recourir au langage pour renoncer à la violence. Le langage est bien plus qu’une question de langue. Il est l’outil indispensable et nécessaire. Celui qui permet de sortir du silence. Une série documentaire de Johanna Bedeau, réalisée par Marie-Laure Ciboulet La violence provoque chez les femmes et les enfants qui en sont les témoins, des traumatismes profonds. Un service d’urgence médico-judicaire de Marne-la-Vallée encadré par le Dr Marc où l’on recueille les premières preuves attendues par la police, une équipe qui informe et rassure en parallèle les victimes et une psychiatre fondatrice de l'association Mémoire traumatique et victimologie qui redonne goût à la vie dans son cabinet de la région parisienne.

A chaque étape, ces praticiens luttent contre les violences faites aux femmes par la force des mots. Avec : "L’écoute de la parole de la victime, c’est le premier moment de reconnaissance. "" Pour aller plus loin : Qui est Anaïs Bourdet, la créatrice de “Paye ta Shnek” ? Depuis une semaine, c’est un message qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Derrière un titre choc ( “J’en ai marre d’être femme” ), la publication dénonce l’overdose de sexisme dont l’auteure a été victime ou témoin. “Il y a quelques jours, je rentrais chez moi en courant pour semer un homme qui me suivait. Le lendemain, je découvre que des députés rient des agressions sexuelles dénoncées récemment. Le jour suivant, je vois qu’un prétendu comique fait des blagues sur les accusations de viol, les qualifiant de puritanisme. Tous les jours, tous les foutus jours, on me rappelle que je n’ai pas gagné au bingo des genres.”

Très vite, les réactions pleuvent, les likes, les partages, les haters, les soutiens, etc. Celle qui est derrière ce coup de gueule, c’est Anaïs Bourdet, créatrice de la page Paye ta Shnek et du blog éponyme. Gare à celui qui osera lancer un “hey, mam’zelle, t’as un 06 ?” Quelques jours plus tard son blog a fait le tour de la France. Paye ta quoi ? Passer le flambeau. La conversation que vous devez avoir avec votre fils à propos du viol.

Violences : pour un Européen sur quatre, le viol est parfois "justifié" Par Ambre Deharo Les chiffres sont terrifiants. Selon les résultats d'une étude commandée par la Commission européenne sur les violences liées au genre et publiée le 30 novembre, 27 % des Européens estiment qu'un viol peut se justifier dans certaines circonstances. Soit plus d'un Européen sur quatre. Qui plus, selon cette même étude, menée auprès de 27.000 citoyens européens, près d'une personne sur cinq (17 %) pense également que les violences envers les femmes sont souvent provoquées... par les victimes. En effet, selon les conclusions du rapport, près de 22 % des personnes interrogées au sein de l'Union européenne pense que les femmes inventent, voire exagèrent lorsqu'elles relatent les accusations de mauvais traitement ou de viol qu'elles ont subi.

Avec des disparités régionales. Un viol justifié ? Quelles situations pourraient donc bien "justifier" le viol d'une femme ? La position de la France. Est-ce qu’on a raison de parler de « culture » du viol au Québec? – CmscMonde depuis 2015. (Source de l’image: capture d’écran de LaPresse.ca) Les élèves du groupe 52 ont choisi de se questionner sur le nom donné à ces mouvements contre les agressions sexuelles. Pourquoi le mot Culture? Qu’est-ce que ça implique? Est-ce vraiment nécessaire d’utiliser ce terme? Pour mieux se questionner, commenter, débattre ou s’informer, voici quelques références préalables: Suivez la participation des élèves du cours Monde contemporain dans la section des commentaires!

J'aime : J'aime chargement… Tv | Le consentement : pas si compliqué, finalement! Né sous XY | LANDEYVES. Tiens, et si on jouait à un petit jeu ? La règle est super simple. Je fais une vanne, vous choisissez votre équipe. Prêts ? « Femme qui rit, à moitié dans ton lit. Pour l’autre moitié, y’a le GHB » C’est rigolo comme jeu, non ? Là, je suis sûr de toutes les attraper. Dans quel but ? Non, en fait, attraper toutes les féministes, ça me permettra de leur parler du second degré. Sérieusement, qui peut prendre ça au pied de la lettre ? Comme si à la lecture de ces deux phrases, quelque part, un mec pouvait se dire : « Ah ouais putain, pas con ! J’ai du mal à y croire. Déjà parce que ça m’étonnerait qu’on puisse rire devant Camping 3, mais bon, imaginons. Sans compter que quand on peut investir dans deux places de cinéma et du pop-corn, on a largement les moyens de s’offrir une nuit avec Zahia.

En tout cas, je vais peut-être vous surprendre, moi je pense que le viol c’est mal. Waouh, quelle révélation ! Vous me direz, ça prouve absolument rien. . « La culture du viol » Ça fait peur hein ? Une culture ? Men's Fitness Just Published a Disgusting Piece on How to Turn a Woman's 'No' Into a 'Yes' | Mic. Men's magazines don't exactly have a reputation for giving progressive, feminist advice about sex. But there's a difference between giving vaguely sexist dating advice and outright advocating for sexual harassment. In the latter vein, Men's Fitness is coming under fire for publishing a pickup guide by self-professed "attraction expert" Nick Savoy. In the (now-deleted) piece, "How to Turn a 'No' Into a Yes,'" Savoy tells men how to deal with being rejected by women — basically, by ignoring it entirely.

Savoy addresses guys who want to pick up women at bars. Of course, there's another word for what happens when men ignore women's requests to leave them alone: sexual harassment. Later in the piece, Savoy focuses on the first date itself. Unfortunately, he then suggests that men use calculated deception to wound women's self-esteem: "Get to an emotional high point, where she is laughing and feeling good, and then abruptly end the date... "Elle" fait bander les critiques ; il est à gerber | Delphine Aslan. "Elle" de Paul Verhoeven, sorti à Cannes et sur nos écrans cette semaine, explose les scores du box-office, bénéficie d'un plan com' bien rôdé et d'une déferlante de critiques dithyrambiques.

Le secret du succès ? Surfer sur la vague malheureusement bien connue de la culture du viol. Il est génial ce film, il permet aux journalistes pourfendeurs de la bien-pensance de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : les femmes, au fond, elles aiment quand on les force. Ça les fait mouiller, ça les fait jouir, voire même, il n'y a que ça qui les excite : quand les hommes les frappent, les mettent à terre, les empêchent de se débattre, les insultent et jouissent en 3 secondes avant de repartir vaquer à leurs occupations.

Ça, c'est le fantasme des femmes. Breaking news : dans une société patriarcale où la plupart des discours sont produits et relayés par les hommes, même les femmes ont fini par croire qu'elles fantasmaient sur les violences dont elles sont victimes. Contactez-nous. Viol : les 10 stéréotypes les plus courants démontés. La majorité des viols surviennent au sein du couple. Image d'illustration. (Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/SIPA) Les stéréotypes sur le viol sont des "attitudes et croyances généralement fausses, mais répandues et persistantes, permettant de nier et de justifier une agression sexuelle". Le plus souvent, il s'agit de l'agression faite par un homme sur une femme. 1. Cette tendance peut s'expliquer par le fait qu'il existe un déni ambiant à l'égard des violences sexuelles et particulièrement de celles faites aux mineurs dans le cadre d'incestes.

Chez les victimes d'agressions sexuelles le déni est extrêmement fréquent qu'il soit du fait de l'entourage ou de la victime elle même. C'est cette loi du silence qui va retenir les victimes de porter plainte et permettre aux violences sexuelles de continuer d'exister. La honte car la société juge la victime : il est impensable qu'il s'agisse d'un acte gratuit car si c'était le cas alors tout le monde serait une cible potentielle. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Harcèlement de rue ou compliment ? — Je veux comprendre. — Publié le 16 février 2015 #TuVoisCestFacile, une vidéo édifiante Des cerveaux géniaux de Marion Seclin & Ivan est sortie cette vidéo à haut potentiel pédagogique (mais aussi rigolo) montrant par a+b que harcèlement de rue n’est pas drague. Derien. Harcèlement de rue ou compliment ? Depuis que Sofie Peeters a mis en évidence le harcèlement de rue grâce à une vidéo réalisée en caméra cachée, la parole s’est progressivement libérée autour de cette épuisante banalité.

Le nombre de femmes touchées par ce phénomène prouve qu’il ne s’agit pas de faits isolés, mais d’un problème de société. Parmi les nombreux témoignages qui continuent de dénoncer cette réalité, d’autres vidéos, d’autres caméras cachées relancent régulièrement le débat, surtout que ces documents ne sont pas exempts de critiques. Extrait de la vidéo sur le harcèlement de rue à New York À lire aussi : La vidéo sur le harcèlement de rue à New York décryptée par Slate.fr Le courrier de Jérémy Parce que nous avons peur. The Secret War Crime: How Do You Ask Women to Relive Their Worst Nightmares. There is no easy way to ask a woman how she was raped. There is no gentle euphemism that encompasses the horror of multiple assailants, public shaming and devastating physical wounds that comes from sexual assault used as a weapon of war.

Yet in order to report a story about how women recover from conflict-related rape, I needed to understand the conditions under which they were raped. For two weeks, first in eastern Congo and then at a safe house for South Sudanese refugees in Uganda, I found myself posing some of the most difficult, intimate and probing questions I have ever asked in my career as a journalist. I was asking women to relive their worst nightmares. My interest in the subject stemmed from the confluence of two news events, one in the U.S., and one in the Middle East. Read next: The Secret War Crime: The Hidden Consequence of Conflict Is Coming Out Into the Open If asking a woman how she was raped is difficult, it is even worse taking down her story. Cybersexisme, une autre forme de violence. La violence en ligne touche d'abord les femmes. Selon une enquête publiée par la firme américaine Norton réalisée sur un panel de mille femmes de 18 ans, ou plus en Australie, près de la moitié d'entre elles ont déjà subi une forme de cyberviolence.

Pour les femmes de moins de 30 ans, ce chiffre grimpe à 76 %. Selon cette étude, les femmes reçoivent deux fois plus de menaces de violences que les hommes. Le terme de « cyberviolence » recouvre un large éventail de comportements, allant de la prise de contact non-désirée, aux menaces de mort ou de viol, en passant par le trolling, les commentaires sexistes et le harcèlement. Dans un cas sur cinq, c'est l'apparence physique des femmes qui est visée, un « cybersexisme », qui s'attaque aux femmes en tant que femmes. Ces formes de violence ont lieu sur les réseaux sociaux dans 66 % des cas, trois fois plus que par email (22 %) ou par texto (17 %).

Lire aussi: Harcèlement en ligne : « le problème, ce n'est pas l'anonymat » POUR EN FINIR AVEC LE DÉNI ET LA CULTURE DU VIOL en 12 points de Muriel Salmona. L' "Etat Islamique" et la théologie du viol : l'enquête édifiante du New York Times. Viols : beaucoup de silences, peu de sentences. SIDÉRATION. J'ai toujours rêvé qu'on comprenne quand c'est "non" PAS SI GRAVE. Pourquoi le harcèlement de rue est-il une agression ? Mémoire, résumé et projets.

Le viol parfait. La pédagogie du coup de pied dans les couilles. Comment parler journalistiquement des violences faites aux femmes ; l'exemple espagnol. Harcèlement de rue : évitons les caricatures pour ne pas passer à côté du sujet! Viols, agressions sexuelles, faire valoir vos droits. Tu seras violée, femme (et tant pis pour ta gueule, moi j’y suis pour rien) | Double L is thinking. Majorité opprimée : quand les rôles masculins et féminins sont inversés.

L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin. Rue89 et la « sexomnie » : une réponse « de l’autre côté du lit » HollabackFRANCE |  “Je suis avec toi” Mythes sur le viol. Viol conjugal : le couple et la famille restent encore une zone de non-droit. Quand le ministère de l’intérieur alimente la culture du viol. Bilan 2010 de l'activité de consultation de psychotraumatologie pour la prise en charge de victimes de viols + exemples de graves dysfonctionnements. Tumblr «Je connais un violeur»: «Je veux brosser le portrait du violeur type» Pua-quand-un-site-de-drague-incite-au. Pick Up Artists : le Marketing de la violence misogyne.

LE VIOL, CRIME ABSOLU : Article de la dre Muriel Salmona paru dans le dossier sur Le traumatisme du viol de la revue de la santé mentale n°176 de mars 2013. Mary Louise Roberts : "Le sexe a été une manière d'assurer la domination américaine"